Union de François et Camilla. (Tout le monde)

* Athénaïs hocha la tête avec un sourire pour saluer Veerle. Voilà donc une nouvelle arrivante, et anglais qui plus était, voilà qui était smpathique et qui promettait de l'amusement.*

-Fort bien, mademoiselle, c'est un plaisir!

*Mais avant qu'elle n'ait pu ajouter quoi que ce soit, elle sentit les courtisans s'agiter.. le Roi venait de faire son entrée. Instinctivement, elle tourna la tête vers là où il se trouvait... Il était si beau ! Le voyant prendre place, cela signifiait que la cérémonie allait commencer, et les courtisan l'imitèrent. Athénaïs sourit donc à Vincent et Veerle, et alla donc se placer avex eux à un banc.
Soudain , la musique retentit, et enfin la mariée entra dans la chapelle. Tous les yeux se rivèrent sur elle. Elle était vraimen belle dans sa robe de cérémonie.*

* Esther regarda son père, puis une jeune femme qui vint le félicitait pour son mariage. Elle la trouvait belle, fraiche et sa robe lui allait comme un gant. Elle lui fit une révérence comme son père l'incita à en faire une, en souriant. *

- Moi de même Mademoiselle...

* Mademoiselle, elle le supposait puisqu'elle paraisait jeune. Puis aprés les Présentations faites, elle la regarda se dirigeait vers une grande dame, resplendissante dans sa robe au cotés de Mr de St Ange, à qui elle avait fait connaissance quelques jours auparavant... Elle leur souria gentiment à tout deux, puis elle alla se ranger sur un banc en attendant sagement que la future mariée arrive. Elle espérait juste qu'elle ne fasse pas faubon à son père, il parraissait si amoureux d'elle lorsqu'il l'évoquait, à chaque fois qu'il lui en parlait il avait les yeux petillants et un sourire angélique... ça lui faisait du bien de le voir comme ça, mais était elle vraiment la fille telle qu'il la décrivait ? aprés tout l'amour ne rend il pas aveugle ?...
La jeune femme sortit de ses pensée dés qu'elle entendit un brouara dérriére elle, tout le monde s'agitait, la mariée ? enfin ?... Non, un homme, le Roi... elle le regarda, grand, beau, majestueu dans son costume qui le représenté bien. Elle ne l'avait jamais vus auparavant, mais cela ce voyait bien que c'était lui le monarque ! Elle eu un léger sourire, puis... La musique !
Elle se leva pour voir la mariée, sa future Belle-Mère, pour enfin donnait un visage à la future Duchesse de Vendôme et là... Stupeur !
Elle la regarda dans sa belle robe de mariée, c'était donc elle ? Cette femme qui lui semblait si jeune ! a coté d'elle, elle pourait ce faire passer pour sa soeur...
Elle aurait vu sa belle mère plus vieille dans les 35 ans, tandis que là elle ne lui donnait qu'une vingtaine d'année...
Esther s'asseya et tenta de restait calme et de ne rien trop dire, pour l'instant... *

* La Reine était souffrante depuis quelques temps. Elle n'avait pas fait son entrée au bras du Roi comme elle aurait du le fair normalement. Elle voulu rentrer discrètement dans la chapelle mais tout le monde se tourna vers elle. Malgré le fait qu'elle était blanche comme un linge, elle se contenta de sourire et alla se placer à côté de Louis*

*Louis XIV était là physiquement, mais Louis pensait déjà à l'après... Néanmoins, quand son épouse vint s'installer à ses côtés, il lui sourit : certainement qu'elle ne comprendrait pas ce geste, lui non plus d'ailleurs... peut être que la vengeance future prenait les devants et esquissait déjà son entrée dans le présent? Quelle impatiente ! Marie Thérèse n'avait pas bonne mine : savait elle qu'elle avait été vendue ? n tous cas, ils n'avaient guère échangé que quelques politesse depuis hier, jour de la révélation...*

*il donna le signal du début de la cérémonie, et la "future ex Mme de.." heum, la mariée, fit donc son entrée, le Roi la suivit distraitement du regard. La Chapelle était bondée, la cérémonie allait être magnifique ! Vraiment...*

*François remarqua comme tout le monde l'étrange entrée de la Reine et se posa de plus en plus de questions. Il n'adressait aucun regard à son épouse ou à sa famille, il était fixé sur le Roi. Il remarqua le léger geste de tendresse que celui-ci donna à sa femme et cela apaisa son inquiétude. Peut-être que Louis ne savait rien, finalement...
Le monarque permit le début de la cérémonie et le prêtre commença son long discours. Il évoqua la religion, la fidélité, l'importance du mariage et tout ce qu'il devait dire se disait. Ce discours parut une éternité pour François qui voulait en finir. Epouser Camilla était important pour lui car s'il lui arrivait quelque chose, elle serait protégée. Il pensa aussi à Esther et Joseph qui serait entre de bonnes mains avec elle.
Il remarqua l'agitation des valets qui se murmuraient à l'oreille et avaient leur poing serré sur leur épée. Cela ne rassura pas François. Il lançait des regards partout autour de lui.
Puis vint le temps du serment. François et Camilla eurent l'obligation de se mettre à genoux et tout deux le firent. François prononça son serment de fidélité et d'amour envers sa belle, même s'il savait que son inquiétude se ressentirait dans sa voix.*

*Oh Monsieur le Duc aurait il quelque moment de faiblesse ? tiens, cela ne lui ressemblait pas... L'angoisse, que certains prenaient certainement pour de l'émotion, était plus qu'audible, et cela ne fit qu'accentuer encore la satisfaction du Roi... Oh certes il aurait très bien pû annuler la cérémonie en dernière minute... mais il rejetta cette idée, après tout, que François échange serment avec sa belle, là n'était pas le problème, cela assurerait une sécurité à une Dame qui avait été trompée tout autant que lui, soit. Et puis le cadre était magnifique pour un autre coup d'éclat... Louis savoura chaque instant du discours, serein et presque apaisé... cependant les valets s'agitaient un peu trop à son goût, leur discretion devrait être irréprochable, ce qui n'était pas le cas ici, le moment approchait certes mais il n'était pas encore là, allaient ils se tenir bon sang ?!*

*François guetta Camilla lorsqu'elle récita son serment. Il eut le coeur serré : cela devait être le plus beau jour de leur vie et il avait tout gâché. François eut terriblement peur que la Reine soit passée aux avoeux. Elle aurait très bien pu mentir alors que c'était elle qui l'avait aguiché. Son coeur battait à une vitesse incalculable. Son angoisse commença à prendre le dessus et il prit peur. Que faire ? Comment sortir de cette galère ? Ses mains tremblaient et il peinait à tenir debout. Il posa alors sa main sur celle de Camilla et la serra. Elle devait bien sentir qu'il était angoissé mais il n'arrivais plus à gérer cette inquiétude.
Le prêtre reprit la parole et les déclara officiellement époux, jusqu'à la mort. François entendait derrière lui des murmures de contentement. Les courtisans ne se doutaient de rien et était simplement content pour le duc, et la duchesse. François et Camilla se relevèrent et se tournèrent vers la salle. François jeta regard vers Esther, puis Joseph. Ils étaient là tous les deux et cela lui fit plaisir, malgré ses inquiétudes. Tout le monde attendit le départ de Roi, qui devait ouvrir la marche afin de rejoindre la salle de fêtes où il ouvrirait le bal avec la mariée.

*Vint le moment solennel des sermons, la cathédrale était calme, comme si toute l’assemblée retenait son souffle, pendue à la réponse des époux futurs… leurs voix résonnèrent l’une après l’autre, plus ou moins distincte, plus ou moins assurée : émotion pour l’une, tourment pour l’un. Louis avais deviné que, comme les siens, François était sur ses gardes… il avait compris que tout, -rien ?- ne se passerait comme prévu. Ce geste tendre par lequel il voulait se redonner courage le trahit. Le Duc avait peur… Grand Dieu –bien sollicité en ce jour- cela était donc du domaine du possible ? Monsieur de Vendôme était faillible ?? Le Roi observa Marie Thérèse discrètement du coin de l’œil mais son visage demeurait impassible, fermé, aucun trait de ses traits ne se plissait pour dévoiler ne serait ce que la plus petite émotion… Se sentait-elle abandonnée ? Trahie ? S’était elle fait une raison ? Avait-elle pris plaisir à braver l’interdit ? Toutes ces questions firent passer le temps beaucoup plus vite que l’ultime sacrement du prêtre qui en eu terminé. C’était à lui de se lever, c’était à lui de donner le signal : celui du départ… d’un seul homme vers sa future « demeure » ? D’un couple pour l’instant encore uni vers une salle majestueuse où l’ivresse du plaisir les accompagnerait, eux et leurs invités ? Il suffisait d’un geste, d’un petit doigt volontairement indiscipliné…Il hésitait encore…Il commença par se lever, dans les murmures montants, fixant alors son cousin, bien dans les yeux, mais inexpressif…*

*Tous attendait le signal du Roi. Tous sauf un : François.Il comprenait, avec l'attitude du Roi, que ce dernier avait compris son angoisse et jouait avec. François tenait toujours la main de sa bien-aimée mais ne fixait que le monarque. Le Roi se leva doucement, jouant avec l'impatience des convives et les nerfs de François. Il serrait fort la main de Camilla. Il ne pouvait nier qu'il était terrifié. Il était pris au piège comme un vulgaire moucheron sur une toile d'araignée. Et l'araignée approchait à grand pas, avec toute la fierté qu'elle pouvait avoir. Il se retenait de tomber à genoux pour demander pardon. Mais il devait attendre : le Roi ne ferait peut-être rien en public.
Le doute engendrait une plus grande peur. François suivit le regard du Roi qui se fixa au sien.*

* La Reine se contenta de rendre à Louis le sourire qu'il venait de lui faire. Il était rare qu'il se montre si courtois avec elle . Et encore plus dans une eglise. Peut être que ses prières on enfin été entendue apres tout ce temps.*

* Athénaüs quant à elle, bien sagement assise sa place, avait suivi la cérémonie, et avait été très surprise du ton angoissé de la voix du duc ce Beaufort. Cela ne lui ressemblait pas, une telle sensibilité pour un simple mariage, fut-ce le sien... Qu se passait-il donc? le Roi avait aussi une attitude étrange, il prenait son temps, plus qu'à l'accoutumée...
La marquise se leva en même temps que les convives à la suite du Roi, et lança un regard interrogatif à son ami Vincent... Peut-être que lui saurait ce qu'il en retournait? Il était à coté d'elle, et elle attendait qu'il lui murmure quelque chose, une explication peut-être... Vraiment, elle ne comprenait pas ce qui se tramait... Le duc aurait-il trahi le Roi? Impossible, si ce fut le ca,js jamais il 'naurait osé se marier dans la chapelle royale, aux yeux de tous et surtout du roi... Que pouvait-il avoir à se reprocher? *

*Vincent avait suivi l'évolution des choses avec
un intérêt croissant. Le ton angoissé du Duc de Beaufort ne ressemblait
pas à la voix nouée par l'émotion qu'avait les futurs mariés pendant
les rares mariages auxquels il avait assisté. Le Roi aussi avait une
attitude pour le moins étrange. Sans dote se préparait-il quelque
chose, mais même lui n'en savait pas plus que ça. Il attendit donc et
adressa un haussement d'épaule agrémenté d'un petit froncement de
sourcils à son amie Athénaïs lorsqu'elle lui lança une question muette:
il n'en savait pas plus qu'elle.*

*Le Roi continua donc sa marche qui le conduisit à la sortie de la chapelle, le "cortège" avait suivit, et celui-ci était clos par les jeunes mariés. Louis aurait dû poursuivre ses pas et ne s'arrêter de nouveau qu'au niveau des appartements pour la bénédiction symoblique du lit nuptial et ouvrir finalement la grande soirée de festivités au château... telle était la "pompe ordinaire" du cérémonial d'un mariage à la Cour. Mais... une fois le Monarque sortit, celui-ci s'arrêta net, laissant alors s'agglutiner derrière lui les courtisans incrédules, dont les mines se ressemblaient dans leur incompréhension...des murmures s'élevaient, devenant presque des paroles hautes. Il se plaça de manière à ne pas manquer les derniers sortants...*

*François poussa un soupire de soulagement en voyant le Roi avancer. Il attendit avec sa femme que tous les courtisans soient en marche pour clore le cortège. Il tenait en hauteur la main de Camilla et essayait de rester droit et digne. Cependant, au bout de la Chapelle, tout près de la sortie, les courtisans s'arrêtèrent comme si quelque chose, ou quelqu'un les empêchait de sortir.
François ne mit pas longtemps à comprendre que le Roi avait stoppé sa marche. Il frissonna d'inquiétude et attendit la suite des évènements.*

*Louis "invita" d'un geste rapide de la main les courtisans à sortir de la chapelle...*

Pressons, pressons...

pensa t il...

*ces secondes s'éternisaient... il était partagé entre l'envie d'accélerer ce temps qui savait si bien fuir lorsqu'il en avait décidé, et celle de le retenir encore un peu, cette attente étant finalement une délectation... la chapelle continuait de se vider de son assemblée : Grand Dieu, tout ce monde là avait pu y tenir ??? *

*Le cortège se remit en route et François s'en réconforta. Il commença alors à croire que tout cela n'était peut-être que son imagination : tout était en fait normal. Il s'approcha de Camilla et déposa un baiser au creux de son cou.*

-J'espère que vous êtes heureuse, ma dame

*Il remonta doucement ses baisers jusqu'à son oreille et lui murmura.*

-S'il se passe quoi que ce soit, tu ignores tout de moi, Camilla, ne te mêle pas dans mes terribles affaires.

*Puis il se retira aussitôt et reprit la marche comme si de rien n'était, serrant un peu plus la main de sa femme. Il arrivèrent doucement à la sortie de la Chapelle sous le son des cloches. François avait le sourire mais celui ci s'effaca en voyant la présence du Roi. Pourquoi était-il là ? Cela devenait étrange.*

* Athénaïs sortir donc de la chapelle à la suite du roi et des courtisans, en compagnie du duc de Saint-Ange, qui manifestement n'y comprenait guère grand chose de plus qu'elle à l'attitude du roi et celle du Duc de Beaufort. a marquise avait perçu le geste du roi qui invitait les courtisans à sortir, et vu qu'il n'avançait plus, tous se postèrent autour de lui, regardant les mariés avancer vers la sortie à leur tour.
Athénaïs tourna la tête vers vincent et lui murmura à l'oreille.*

-Cette ambiance devient de plus en plus étrange... Le Roi aurait-il quelque nouveau reproche à faire au duc de Beaufort? Dans ce cas, que ne l'aurait-il fait avant ses épousailles?

*Elle garda tout de même son petit sourire de circonstance et jeta un rapide coup d'oeil au monarque, toujours stoïque dans son attitude de Grand souverain qu'il était.*

*Monsieur avait tout suivi, bien sagement à sa place, il s'était levé à la suite de son frère, mais lorsque ce dernier s'arrêta. Le prince ne put s'empêcher de craindre pour son cousin, qu'allait bien pouvoir faire Louis, il était capable de tout. Si pour un château plus beau que le sien il avait été capable d'embastiller Nicolas Fouquet, qu'allait-il faire alors avec le Duc de Beaufort. Philippe se garda bien d'intervenir, inutile de provoquer la colère de son frère contre lui. Il laissa donc les évènements se dérouler, avec tout de même une pointe d'angoisse.*

*Le Roi oublia rapidement tout du contexte présent : le mariage et la famille au cpomplet ou les courtisans en foule ; Plus rien ni personne n'existait, sauf lui et...celui qui parut enfin! Un sourire bien que invisible éclaira pourtant ses traits jusque là impassibles lorsqu'il aperçut le Duc de Beaufort... Les mousquetaires étaient sortis à sa suite et l'officier n'attendait que son signal, qu'il put donner, une fois que les cloches se turent. Il fit alors un pas en avant, mouvement quasi inconscient pour se dégager de la masse, et tint à signifier personnellement l'ordre d'arrestation. Il fixa dans les yeux le prisonnier, son regard en exprimait autant, si ce n'est plus, que les paroles qu'il débita :*

-Monsieur -il prit grand soin à n'ajouter aucun titre à cette dénomination-, pour avoir été traitre du souverain de l'Etat, pour vous êtes cru à tort au plus haut de ma considération et par là intouchable, pour avoir commis l'indicible et l'impardonnable si ce n'est sous la seule qualficiation de crime, vos pas d'homme libre s'arrêtent ici. Votre seul droit est celui de prendre le temps de réfléchir à ce qu'un homme ne peut pas faire, à ce qu'un sujet ne peut en aucun cas se permettre. Ne vous inquiétez pas, vous serez en terres connues, je me suis attaché à vous faire retrouver un lieu que vous semblez particulièrement apprécier au point de tout faire pour y retourner absolument...

*Puis s'adressant à la nouvelle épouse, sur un ton qui aurait pu presque rappeler la compassion*

-Madame, que les jours, mois ou années à venir ne vous causent point de tracas inutiles : je veillerai à ce que vous et vos enfants ne manquiez de rien. Ne versez point de larme et continuez de considérer ce jour comme le plus beau de votre vie : vous venez d'être débarassée de la plus perfide des vipères... que dis je du parfait félon !

*Puis sur un geste satisfait, il laissa les mousquetaires à leur tâche et s'apprêta à reprendre sa marche : ce soir oui, un bal serait donné, la fête initiera une autre saveur - beaucoup plus appréciable-,et un autre triomphe, beaucoup plus mérité...*

*François se raidit en écoutant le Roi. Il lâcha d'un geste brusque la main de Camilla et fit un pas en arrière. Louis le Grand était au courant de tout et François n'avait aucun pouvoir contre ça. Il jeta un rapide coup d'oeil autour de lui : voilà une humiliation qu'il n'oublierait pas. Sa famille, ses amis, toute la Cour, réunis en son honneur ne devaient à présent n'en penser que du mal. Il était pour lui impossible de s'enfuir car il était pris au piège entre les gardes du Roi et son honneur.
Alors que des murmures de plus en plus bruyants émanaient de la foule, François baissa le regard. Il ne pouvait supporter toutes ces paires d'yeux fixées sur lui, spécialement ceux de Camilla, d'Isabelle, ou d'Esther. Il sentit les gardes l'attraper par les bras et le tirer en arrière, le dépouillant de toute arme. Il se débattit mais ils étaient plusieurs et armés : François n'avait aucune chance.
Les gardes l'emmenèrent sans qu'il ne put donner d'explication à ses proches.*

* Toujours postée près de son ami le Duc de Saint-Ange, Athénaïs regardait les événement défiler, sans n'y rien comprendre. Elle avait entendu les paroles du Roi, et s'imaginait tout de suite les pires choses... Mais comment le Duc de beaufort aurait-il pu commettre une quelconque trahison, après le passé qu'on leur connaissait? La marquise restait bouche bée devant la scène des gardes désarmant François de Vendôme, et l'emmenant en arrière. Vraiment, c'était à n'y rien comprendre. Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle, entendant les courtisans murmurer, et tous se poser des questions, chacun y allant de sa petite hypothèse. Elle regarda son ami Monsieur, savait-il quelque chose? Puis son regard se posa sur la pauvre jeune épouse du Duc... Que devait-elle penser? Enfin, Athénaïs regarda le roi, qui semblait savourer sa victoire, que qu'il sembalit être le seul à comprendre.*

* La Reine n'en revenait pas. Elle ne pouvait pas laisser Louis faire une chose pareille !! François ne l'avait pas touchée, le geste de son mari était une pure injustice. Il fallait qu'elle intervienne même si la situation était plus que délicate. Elle aurait du lui parler seule à seul et tenter de lui expliquer ce qui s'était passé. Oui elle avait fait des avances à François mais au dernier moment elle l'avait rejeté. Ne voulant pas faire une bêtise que Louis lui ferait payer d'une manière ou d'une autre. Elle se leva et se posta à côté de Louis . Elle lui attrappa gentiment la main et plongea son regard dans le sien. Elle parla quand même suffisemment bas pour que seul Louis l'entende. *

- Louis mais que faîtes vous ? Votre cousin n'est pas coupable du crime que vous l'accuser . Il 'a absolument rien fait. Je vous en prie, vous ne pouvez pas lui faire ceci devant tout le monde.

*Philippe en était soufflé, il ne pensait pas que son frère aurait été capable d'une telle chose, ce devait être une telle humiliation pour François. Il regarda Marie-Thérèse lorsque celle-ci intervint. Il savait bien que ce n'était pas une bonne idée, Louis ne reviendrait jamais sur ce qu'il a dit, et encore moins si c'est sa femme qui le lui demande. Le prince se sentait vraiment impuissant, mais que pouvait-il y faire, le Roi Soleil avait parlé, et tous se devaient de l'écouter, d'obéir, et de ne surtout pas le contredire. Et c 'est ce que Monsieur fit. Il se contenta d'assister à cette scène....sans rien dire.*

*Louis fut donc retenu dans son geste par son épouse, alors qu'on emmenait François de Vendôme, il eu d'ailleurs encore le temps d'échanger un dernier regard avec le futur embastillé... tout comme de cette dernière le désarma presque : elle osait donc une telle "remarque" et s'opposer de la sorte à ce qu'il venait de décider ?! Elle venait de défendre son... amant ? Le Roi avait pensé jusque là épargner la Reine de toute scène, la pensant innocemment séduite par un Duc aux grands airs et qui savait se faire irrésistible, mais là, c'en était trop... il se retint autant qu'il pu, sifflant entre ses dents, la machoire crispée et le poing serré, canalisant une colère montante*

-Madame, restez en dehors de tout cela et épargnez moi vos gérémiades... sachez que l'on ne remet point en question les paroles d'un Homme de foi, bien que l'on soit Première Dame de France...

*Il lui lança un regard noir... les courtisans parlaient désormais à voix haute, le brouhaha en devenait assourdissant : il ne voulait donner d'explication dans l'instant, et pensait les réserver à une annonce officielle, mais il était peut être sur le point de revenir sur cette idée... il croisa enfin le regard de Mme de Montespan, et son coeur se serra : que pensait elle ? Cet "évènement" allait il compromettre ses efforts de séductions, qui semble-t-il commençaient à payer ??? ... cet échange sema le trouble...*