* Petite visite à la mariée *

* Quelques heures s'étaient écoulées depuis le mariage de Camilla di Marzi avec le Duc de Beaufort. Mariage qiu s'était soldé par l'arrestation du marié, pour haute trahison envers le Roi... Mais peu de gens en savaient plus... Athénaïs ne connaissait pas la véritable raison, du moins pas encore, et il lui avait semblé injuste que cette pauvre Camilla, qui semblait être une jeune femme tout à fait comme il faut, subisse une telle humiliation et un si grand malheur le jour de son mariage.
La marquise décida donc d'aller lui rendre une petite visite pour essayer de la consoler et l'aider à se sentir un peu mieux. Cette visite, elle l'avait faite le plus discrètement du monde bien sûr, car elle ne savait pas de quel oeil la Reine, et surtout le Roi, le verraient. Elle arriva donc dans les appartements de Camilla et se fit annoncer par un valet, attendant de savoir si la jeune mariée accepterait de la rencontrer.*

*J'étais retournée dans mes appartements avec ma mère et Jeanne. Ma mère me regardait avec compassion, les courtisans avec pitié, je ne voulais pas de leur pitié ! Je ne laissai passer aucuns sentiments sur mon visage, me refermant sur moi comme une huître. Marchant la tête haute, je ne voulais pas me laisser abattre, je ne me le permettais pas.

Rentrée dans les appartements, je me changeai mettant une robe simple et clair. Détachant mes cheveux, les laissant lâchés sur mes épaules. Je m'occupai de ma fille comme si de rien n'était, refoulant ma douleur au fond de moi, ne pas craquer devant ma fille était essentiel.

J'étais entrain de coucher ma chérie, quand un valet vint me dire que quelqu'un désirait me voir. Je regardai le valet, demandant qui le souhaitait exactement. Le valet annonça la Marquise de Montespan. Je lui fis comprendre d'un signe de la tête que j'acceptai. Il se retira. J'embrassai ma fille sur le front. Puis je sortis sans bruits, ma mère était sortie prendre l'air.

J'entrai dans le salon où la Marquise se trouvait, j'essuyai vite fait les larmes qui commençaient à couler, les retenant, adoptant une expression neutre. Je plongeai dans une révérence.*

-Madame, que me vaux l'honneur de votre visite ?

* Athénaïs attendait sagement dans le salon. Le valet vint lui dire que Camilla acceptait de la voir, puis il prit congé. Ravie que Camilla accepte de s'entretenir avec elle, la marquis ese prépara à la voir arriver, mais elle ne s'attednait pas à voir une expression aussi sereine sur son visage. Soit elle cachait très bien ses émotions, soit le sort de son mari lui importait peu, mais celà lui semblait impossible. Elle l'accueillit avec un petit sourire rassurant avant que de lui parler d'une voix douce et calme.*

-Bonjour Madame. Je... je venais voir comment vous vous portiez... il est vrai que l'épreuve que vous traversez n'est guère quelque chose d'aisé, et je tenais à vous apporter mon soutien.

*Se sentant soulagée d'un poids après avoir dit cela, Athénaïs guettait la réaction de la duchesse.*

*Je me relevai, posant mon regard sur la Marquise, l'écoutant parler. C'était bien une des seules personnes à être venu me demander comment je me sentais. de plus, elle n'avait pas l'air d'être venu pour apprendre des choses, juste pour se montrer amicale. Je baissai la tête, j'avais vraiment du mal à rester neutre en ce moment.*

-Je vous remercie Madame de votre visite elle me touche. Je suis en effet effondrée bien que je ne le montre pas pour ne pas peiner ma fille. Mais si vous saviez dans quel désarroi je suis.

*Mon visage changea, une expression triste et douloureuse se peignit, les larmes me montèrent aux yeux, quelques unes coulèrent, puis d'autres suivirent, impossible de les arrêter, elles devaient sortir une bonne fois pour toute. Mais pourquoi maintenant, pourquoi devant cette dame ?*

* Athénaïs, voyant enfin la peine de Camilla s'exprimer sur son visage, n'écouta que son coeur et vint la prendre dans ses bras pour la réconforter, lui passant une main amicale dans le dos.*

-Allons, laissez-vous aller, vous vous sentirez mieux après... Si vous souhaitez parler, le vous écouterai.

*Athénaïs ne la comprenait que trop bien. Avant d'avoir rencontré Louis-Henry, elle était promise au marquis de Noirmoutiers, qui une semaine avant leur mariage, n'avait rien trouvé de mieux que de prendre part à une bagarre suite à laquelle lui et ses amis durent fuir pour éviter la peine de mort. Elle s'était retrouvée donc sans mari quelques jours avant son mariage. Mais fort heureusement, cette occasion lui fut présentée de rencontrer le marquis de Montespan, en allant présenter à sa famille ses condoléances pour le décès de son frère lors de ladite bagarre.*

-Croyez-moi, les choses finissent toujours par s'arranger...

*Elle songea à la petite Jeanne, la fille de Camilla... pauvre enfant. Elle était si adorable.*

La jeanne en question ne dormait pas, elle était caché dans l'entrée et écoutait de tout ses petites oreilles ce qui se disaient. Elle avait appris à se faire très discrète, mais quand elle vit des larmes couler sur les joues de sa mère, elle courut de toutes ses petites jambes et se colla contre celles de sa mère, tandis que la visiteuse prenait Camilla dans ses bras.

-Maman... pouquoi tu pleur?

Elle ne voulait pas voir sa maman pleurer, elle n'avait pas vraiment compris l'histoire de son papa, mais elle savait maintenant qu'il y avait deux personnes à qui il ne fallait pas désobéïr: Dieu et un autre monsieur qu'elle ne connaissait pas. jeanne s'en fit une quête personnelle de découvrir le monsieur à qui il faut toujours obéir. persuadés qu'il fallait le faire avec discrétion, elle n'aait pas questionner sa maman mais attendait d'être seule avec sa nourrice; Pour l'heure, elle serrait les jambes de sa main avec toutes la forces dont se spetits bras étaiet capables.

HJ: Camilla?