* petite visite de courtoisie *

*Cela faisait longtemps qu'Athénaïs 'avait vu son ami Philippe.
Elle décida alors de lui rendre une petite visite, profitant d'un jour de repos et du fait que son mari ne soit pas sur Paris: elle avait donc tout le temps qu'elle souhaitait.
La marquise arriva donc à Orléans, et se fit annonce,r attendant sagement dans le salon auquel la conduisit un valet qui l'accueillit à son arrivée*

*Elle s'assit dans un fauteuil de style bergère, regardant les tableaux qui ornaient la pièce*

*Philippe se remettait doucement de la fin de son histoire avec le Chevalier de Lorraine, il avait obtenu de son frère de rester un peu plus longtemps à Orléans, il devait se mettre en route pour Versailles dans trois jours, en attendant il se reposait chez lui. Un valet vint lui annoncer que la Marquise de Montespan l'attendait dans son salon. Le prince en fut agréablement surpris, il n'avait en effet pas eu le temps de converser avec elle depuis un moment.*

- Oh Athénais est ici ? Fort bien, je viens immédiatement.

*Le valet s'inclina et arriva dans le salon.*

- Son Altesse arrive immédiatement Madame la Marquise.

*Puis il s'en alla, laissant la jeune femme. Philippe arriva après s'être refais "une beauté". Il arriva en tendant les bras vers Athénais.*

- Athénais, mon amie, comme je suis heureux de vous voir ici, quelle bonne idée vous avez eue de venir me voir. Comment allez-vous ? Désirez-vous une tasse de thé ?

*Il lui prit doucement la main et lui fit un baise-main.*

*Athénaïs hocha la tête quand le valet vint lui annoncer l'arrivée du Duc d'Orléans, et eut à peine le temps de repartir dans les quelques divagations de son esprit quand la voix de Philippe retentit dans la pièce.
Elle se retourna vivement vers son ami, un grand sourire illuminant son visage, et ala vers lui, voyant qu'il lui tendait les bras*

-Oh Philippe, que vous m'avez manqué!!

*Elle était si heureuse de le voir! En effet, il n'était pas reparu à Versailles depuis quelques temps et son ami lui manquait terriblement. A part sa soeur nouvellement arrivée, elle n'avait personne à qui elle faisait suffisamment confiance pour pouvoir parler ouvertement*

*Elle fut flattée qu'il trouve son idée bonne, et sourit à son baise-main*

-Je me porte à merveille, beaucoup mieux depuis que je vous vois, heureuse que vous vous portiez bien! Je me faisais un sang d'encre!

*Elle le regarda de haut en bas*

-Vous êtes magnifique ! Oh une tasse de thé, quelle dlicieuse idée.

*Il lui sourit doucement au compliment qu'elle lui avait fait.*

- Je vous remercie mon amie, mais vous aussi, vous êtes très en beauté.

*Il appela un valet et demanda un thé pour la Marquise et lui. Il fit signe à Athénais de s'asseoir et s'assit en face d'elle.*

- Je suis navré de cette si longue absence sans nouvelles, mais j'ai obtenu de Sa Majesté de pouvoir rester quelques jours supplémentaires chez moi, je ne me sentais pas capable d'affronter la Cour après la mésaventure qu'il m'est arrivé, et pourtant j'aurais vraiment eu besoin de vous parler, mais je ne voulais pas voir les autres, je voulais vous écrire de venir me voir, mais je me disais que peut-être vous étiez fort occupée.

*Il resta un instant silencieux, repensant à son Chevalier. Puis il regarda la Marquise. Il soupira tristement.*

- Oh Athénais, si vous saviez...je suis bouleversé. J'ai le coeur en miettes.

*Athénbaïs sourit au compliment de son ami. S aflatterie lui allait droit au coeur*

-Je vous remercie mon cher. Qu'il est bon de vous revoir.

*Elle acquiesca à son explicatin*

-Vous auriez pu m'écrire, j'aurais trouvé un instant pour venir vous voir.

*Elle compatit à sa douleur, qu'il doit être triste de perdre celu que l'on aime*

-Oh, Philippe, je suis de tout coeur avec vous...

*Elle lu serra la main entre les sienne, chaleureusement*

-Je suis là pour vous, et le serai toujours. Je vous écoute si vous voulez vous confier.

- Le plaisir est partagé.

*Il la laissa lui prendre les mains, son coeur se réchauffa à cette démonstration d'affection.*

- Merci, vous êtes gentille. Je ne pensais pas qu'il serait si cruel avec moi. Mais les mots qu'il m'a envoyé m'ont blessés encore plus que si il m'avait transpercé le coeur avec son épée. Je vais vous montrer cette lettre, je l'ai conservé tellement je n'arrive pas à y croire.

*Il embrassa les mains de la Marquise et se leva. Il alla chercher le papier dans son bureau et revint avec. Il le tendit à Athénais.*

- Tenez lisez, vous jugerez si j'ai raison d'être si anéanti.


[ps : Pour voir le texte de la lettre, se reporter au sujet que j'ai avec mon frère ]

HJ: je réponds tout à l'heure je dois filer à ola fac... j'éditerai le message... à ce soir !

*Athénaïs se laissa faire et regarda son ami sortir pour lui chercher la lettre qui semblait tant lui briser le coeur.
Elle était vraiment désolée pour, elle aurait tant aimer pouvoir lui venir en aide.
Soudain elle le vit refranchir le seuil la lettre à la main. Elle la prit et lut*

"Votre Altesse,

Je sais que je vous ai habitué à d'autres noms, des surnoms un peu moins officiels mais je pense qu'à présent ils n'ont plus lieu d'être, je ne vous ai pas donné de nouvelles avant parce que j'ai longuement hésité avant d'écrire cette lettre, et puis je me suis dit que je ne pouvais décemment pas vous quitter sans explications, car c'est effectivement une lettre de rupture, je ne veux plus faire semblant, je sais que vos sentiments à mon égard sont sincères, mais ils ne sont pas partagés contrairement à ce que je vous ai fait croire jusque là, j'espère que vous ne me haïrez pas trop. Adieux Monseigneur.

Philippe de Lorraine"

*Lisant ces mots, ses yeux s'ouvrir tels des soucoupes. ELle était très surprise, et vraiment triste pour son ami, elle se mettait à sa place et vraiment il devait avoir le coeur brisé*

-Philippe... je... ne sais que vous dire.

*elle lui rendit la lettre en le regardant d'un air triste et embété*

*Il reprit la lettre et soupira tristement*

- Oh Athénais.....comment vais-je faire pour l'oublier. Je l'aimais tant, et lui....il n'a pas cessé de se moquer de moi alors que je pensais naïvement qu'il m'aimait. Comment ai-je pu être aussi aveugle ?

*Il s'assit et regarda son amie.*

- Jamais encore quelqu'un avait rompu avec moi, je ne suis pas habitué à cela.....ça fait mal.

*Il jeta un oeil à la lettre et reporta son attention sur Athénais.*

- En plus il a le toupet de me demander de ne pas le haïr de trop....c'est au-dessus de mes forces en ce moment, je ne peux pas faire comme si de rien était. J'ai déjà donné des ordres pour qu'il ne mette plus jamais un pied ici, il n'y est plus le bienvenu. A Versailles je ne peut malheureusement pas faire cela, de plus il fait encore parti de l'armée de mon frère. Mais si un jour je le croise là-bas, je lui conseil fortement de baisser les yeux devant moi, de ne pas fanfaronner.

*Dans les yeux du prince passait une colère immense.*

*Athénaïs se mordit la lèvre devant la peine de son ami. Elle aurait tellement aimé lui venir en aide*

-Oh Philippe, j'entends tout à fait votre peine, et je sais à quel point il est difficile de perdre, d'une manière ou d'une autre, celui que l'on aime. Moi-même, j'ai dû faire face, il y a quelques années, à la fuite de celui à qui j'étais fiancée, et ce une semaine avant notre mariage. Souvenez-vous, il s'est exilé au Portugal, sans quoi il aurait été condamné à mort à cause d'une querelle qui a terminé en duel auquel il avait participé.

*elle prit alors ses mains dans les siennes*

-Vous savez que mon amitié envers vous est des plus sincères, et si je puis faire quoi que ce soit... Je comprends que dans une telle situation, l'on maudit la terre entière, mais voyez, pour moi la situation s'est arrangée, d'un mal s'en est suivi un bien puisque j'ai rencontré mon mari par la suite.

*se demande si en fait c'était une bonne chose, mais son but était surtout de réconforter Philippe*

*Se rappel ces évènements à l'écoute du récit d'Athénais.*

- Oui, je m'en souviens très bien, à l'époque vous étiez à peu près dans le même état que celui dans lequel je suis aujourd'hui.

*Il soupira tristement et la laissa lui prendre les mains.*

- Oui Athénaïs, je le sais, vous êtes mon amie la plus sincère, à dire vrai malgré tout les gens qui m'entourent vous êtes la seule que je considère comme une amie. C'est pour cela que pour réussir à m'en remettre, j'aurais grand besoin de vous, pour parler principalement, je sais que c'est ce qui me fait du bien.

*Il lui embrassa les mains.*

- Je suis heureux de vous avoir auprès de moi mon amie.

* Athénaïs acquiesca. Il est vrai qu'à l'époqiue elle était dans un immense état de chagrin, mais il n'avait pas duré bien longtempos car elle avait par la suite des événement, rencontré son Louis-Henry, et ils s'étaient mariés.*

-Et c'est avec plaisir que je vous écouterais si cela peut vous venir en aide. Vous pourrez me trouver à n'importe quelle heure du jour et de la nuit.

*Il lui adressa un regard rempli de gratitude.*

- Je vous remercie mon amie....pour tout

*Il lui sourit*

- Désirez-vous une autre tasse de thé ? Moi j'en reprendrais volontiers une.

*Elle lui fit un petit sourirer amical rempli de gentillesse*

-Vous n'avez pas à me remercieer, je veux que vous retrouviez votre entrain !

*hoche la tête*

-Soit, laissons-nous tenter!

*Il lui sourit*

- Ne vous inquiétez pas, je le retrouverais, ce n'est qu'une question de temps.

*Il tapa dans ses mains pour appeler ses domestiques et fit servir à Athénais ainsi qu'à lui même une autre tasse de thé.*

*le regarde faire*

-vous avez donc décidé de relever le menton, voilà qui est bien !

*lui sourit joyeusement*

-plongez-vous dans quelque chise qui vous pqssionne, celàvous aidera à aller de l'avant.

*Il la regarda et lui sourit*

- Oui, je pense qu'il est inutile de se laisser abattre.

*Il lui fit un petit sourire malicieux*

- Quelque chose qui me passionne ? Humm....et bien pour tout vous dire, j'ai l'intention de chercher un nouvel amant, je ne connais pas de "chasse" plus amusante.

*Il parti d'un grand éclat de rire.*

*Athénaîs hocha la tête et rit avec lui*

-Et quel meilleur terraind e chasse que la Cour de votre frère...

*lui rend son sourire malicieux*

-J'ai pu remarquer quelques juenes hommes qui vous plairaient beaucoup, pour sûr !

- En effet, il y a là-bas un large éventail de choix.

*Il se pencha vers elle*

- Vrai ? Il me tarde de les rencontrer

*Il lui sourit.*

*sourit en voyant qu'elle avait piqué sa curiosité*

-oh oui, j'imagine... surtout que...

*fait mine de reflechir*

-Non, je ne vous en dis pas plus...

*regard malicieux*

*La regarde, avide d'en savoir un peu plus*

- Oui, dites-moi

*Prend un air boudeur*

- Oh Athénais, ce n'est pas gentil de me faire languir ainsi sans rien me dire, même pas un petit indice.

*Rit doucement.*

*Athénaïs adorait faire marcher Philippe, d'autant que lorsqu'il s'agissait de potentiels amants, la chose était bien plus aisée*

3Elle se mit à rire doucement, sortant son éventails et faisant moult manièresm tout exprès pour retarder encore le début de la description*

-Eh bien...

*elle s'éventa un peu, regardant du coin de l'oeil le suspens dévorer son ami*

-tout ce que je peux vous dire, c'est que le plus beau damoiseau que j'aie vu...

elle fit exprès de ne pas terminer sa phrase, en guettant sa réaction, un sourire en coin*

*Il la regarda faire toutes ses manières et trépignait presque d'impatience de connaître plus de détails*

- Oui.....

*Il croisa les bras et se mit à bouder.*

- Oh vous êtes cruelle avec moi, pourquoi ne terminez vous pas votre phrase ?

*Il lui fit des yeux suppliants.*

*finallement, Athénaïs se résigna à être "gentille" et continua*

- Oh, pardonnez-moi, je suis incorrigible...

*se racle la gorge*

-Donc oü en étais-je? Ah oui, le jeune homme... il était blond comme un ange, avec un regard à vous envouter... je ne l'ai vu que 2 fois.

*Il la regarda, de plus en plus intéressé.*

- Ah oui ? Oh il va falloir que je fasse mener une enquête sur lui pour savoir qui il est, il est impensable qu'un tel jeune homme me soit complètement inconnu, vous ne croyez pas ?

*Il lui sourit et lui fit un clin d'oeil.*