*Les mystères de la Cour*
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Venez incarner un personnage de la célèbre Cour de Louis XIV, le Roi Soleil, et faites-le vivre parmi les intrigues et les mystères de Versailles
 
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 Une dépêche de la plus grande importance (Louis le Grand)

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Duc de Beaufort
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Duc de Beaufort


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MessageSujet: Une dépêche de la plus grande importance (Louis le Grand)   Une dépêche de la plus grande importance (Louis le Grand) Icon_minitimeJeu 3 Sep - 23:35

* Le valet avait attendu toute la matinée qu'il se passe quelque chose. Posté devant l'entrée de la Cour de Marbre, il n'avait pour rôle que d'ouvrir et de fermer les portes derrière les courtisans. Ce n'était pas franchement passionnant pour quelqu'un qui avait toujours rêvé d'aventure et de gloire. Il ignorait qu'il allait être servi. Il vit arriver au loin, un paysan courir. Il leva son arme et le menaça. On lui indiqua que la lettre était destinée au Roi et était de la plus grande importance : elle venait du Duc de Beaufort. Le valet l'attrapa et lâcha son poste immédiatement. Il traversa les couloirs en courant et se fit annoncer par le valet, jaloux, devant le bureau où se trouvait le monarque.
Lorsqu'il eut la permission, le jeune valet entra et salua le Roi. Il tendit la lettre en disant :

- Une depêche de la plus haute importance, d'après ce qu'on dit, Sire.

Et il recula d'un pas. Il regarde le Roi dévisager le papier et le déplier.

A l'attention de Louis le Quatorzième, Roi de France,
Moi, François de Vendôme, Duc de Beaufort et Prince de Martigues, vous informe qu'au prix de ma liberté et de ma vie, je garderai à mes côtés la protégée que j'ai choisie. Elle se trouve être mademoiselle Marie Mancini, nièce du feu Cardinal Mazarin et épouse du Prince Colonna. Je ne demande ni rançon, ni force. Ma liberté et la sienne suffiront à remettre les choses là où elles doivent être. J'ai toujours eu pour vous, Sire, la plus grande admiration et mes erreurs de jeunesse ont su me rattrapées. Pardonnez-le, Votre Majesté, autant que vous avez pardonnée à la complice. En cas d'attaque de votre part, je considérerais cela comme une déclaration de guerre.

Monseigneur le duc de Beaufort.
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Louis XIV

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MessageSujet: Re: Une dépêche de la plus grande importance (Louis le Grand)   Une dépêche de la plus grande importance (Louis le Grand) Icon_minitimeVen 4 Sep - 23:08

La matinée se passait comme celle d’hier et de demain, le rituel était immuable et imposé par Louis XIV qui s’en satisfaisait grandement.
Après le cérémonial du lever, après avoir donné des audiences particulières, assisté à la messe puis présidé le Conseil, le Roi s’était maintenant retiré dans son bureau afin de coucher sur le papier quelques notes et réflexions dont sa mémoire se serait peut être jouée s’il avait attendu une autre heure de la journée. Le conseil avait duré et le Souverain avait fixé une réunion extraordinaire en fin d’après-midi puisqu’ une affaire occupait tous les esprits et était bien loi, à son grand mécontentement, d’être réglée. Le Duc de Beaufort avait en effet réussi à détourner la garde qui aurait dû veiller sans faute sur son enfermement, au prix d’ailleurs de quelques vies ! Après avoir renvoyé les incapables saufs sur le champ, il lança sur ses trousses un détachement d’hommes sommés de lui ramener François de chair et d’os, ou sa simple dépouille. Malheureusement, celui-ci restait encore introuvable…
Le Roi rédigeait donc quelques volontés et ordres à faire passer le plus rapidement possible lorsqu’un valet s’annonça, porteur soit disant d’une missive de la plus haute importance.
Au vu de l’attitude de l’aventureux, il semblât en effet que ces mots furent d’un intérêt sérieux pour que Louis délaisse quelques instants ce qu’il était en train de faire…*

*Il permit donc au valet d’entrer, prit d’un geste furtif le papier qu’il tenait et se mit à le lire, oubliant alors de le renvoyer.*

*Dès la deuxième ligne, une colère noire gagna le monarque : le fugitif se rappelait tout bonnement à lui et cette prise de contact de sa part ne faisait que magnifier son évasion … Mais Louis savait que ce qu’il lisait là n’était qu’une introduction, et il avait raison de s’attendre au pire… Il termina la lettre d’une traite, son regard faisait défiler les mots que ses pensées analysaient tout aussi rapidement. Il se leva d’un bond, raclant lourdement le siège de son bureau et faisant sursauter le valet toujours présent dans la pièce. Il chiffonna de rage le bout de papier qui atterrit aux pieds de celui qui venait de le lui transmettre. Il se posta à la fenêtre, contenant tout juste le courroux qui le démangeait jusqu’au bout de ses doigts….*

*Ce sacripant détenait son premier amour, se servait d’elle pour recouvrer la liberté et lui mentionnait « l’admiration qu’il avait toujours eue » pour sa personne ?! Quel culot ! Quelle outrageuse effronterie ! Il méritait l’échafaud pour une telle attitude ! Il le savait depuis son retour à Versailles : jamais cet « ennemi de la première heure » n’avait changé, il avait joué des apparences mais était demeuré le même : un calculateur narcissique et imbu de lui même… Il prétendait être mais n’en était que tout le contraire ! Seulement là, Louis était désarmé : Beaufort avait mis la balle dans son camp, mais elle était un boulet enflammé. Cette fois, il avait l’ascendant, c’est d’ailleurs pour cela qu’il avait pris sa plume, parce qu’il savait que le Roi ne pourrait que se plier à son désir ! Le Roi réfléchissait encore et encore, il devait bien y avoir une autre solution ? … Ses pensées divaguèrent en souvenirs, il revit la belle Marie, ses heures passées en sa compagnie resteraient à jamais le joyau de son cœur...*

*Un mouvement du valet le ramena à la réalité, et c’était une évidence : il n’avait pour l’instant pas le choix. Il ne pouvait prendre le risque d’agir : Marie ne pouvait pas être une martyr ! Il se résigna alors, pour elle, il allait se soumettre, mais savait qu’il l’aurait d’une autre manière… Oh Oui François pourrait goûter à sa liberté, il devrait d’ailleurs la savourer pleinement, histoire d’avoir vécu pleinement des instants qui étaient comptés… Mais, avant cela…*

*Il prit sa plume, qui crissait sous une main que l’irritation faisait trembler*

-----

Monsieur,

Je ne puis vous écrire que votre missive m’a surpris, cela serait mentir or si certains murmurent que Louis le Quatorzième est le plus fourbe des Rois, c’est une méprise excusée par le fait qu’ils ne vous connaissent point encore… C’est là le seul « pardon » qui pourrait concerner votre personne, aucun autre est, ne sera possible, je vous laisse imaginer le pourquoi.
J’écrivais donc Monsieur, que je m’attendais à vous lire, sans savoir quand ni comment. J’ai maintenant mes réponses.
Sachez que ce n’est pas en employant des manières telles que les vôtres que vous retrouverez la liberté que vous attendez : même si je vous l’accorde sur l’heure, et même sans aucune autre action de ma part, celle-ci ne sera que du ressort du vocabulaire, et vous vous en rendrez compte de vous même.
Vous me décevez Beaufort, prendre en otage Marie est un geste lâche que je qualifierais de désespéré, permettez moi de vous faire remarquer que vous venez de tomber bien bas… C’est donc pour vous épargner une descente interminable dans les bas fonds de la pusillanimité que je pourrai vous recevoir dans votre requête.

Souvenez-vous bien de cet honneur,
Souvenez vous que vous n’êtes plus le bienvenue à Versailles,

Louis, par la grâce de Dieu roy de France et de Navarre, à tous présents et à venir ne vous salue point


Louis

----
*Il relu sa lettre, et pensa à Marie, oui c’était uniquement pour elle qu’il faisait tout cela, non pas par crainte de déclarer la guerre à ce Duc qui mériterait d’être avili, mais parce qu’il le savait capable de tout, de tuer … il ne se pardonnait déjà pas d’avoir accablé de chagrin l’amour de sa vie il ne se pardonnerait encore moins d’avoir précipité sa mort… Il trouverait bien à assouvir sa soif de vengeance !*

*Une dernière question se posait : où adresser sa missive ? Beaufort serait certainement rentré à Hanet ; Il confia donc ce mot au Valet, lui indiquant sa destination, et lui ordonnant de braver le temps.*
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