La chambre de Louis XIV

* Marie-Thérèse entra dans la chambre à coucher. Elle savait qu'à cette heure Louis devait encore travailler. Elle portait une jolie chemise de nuit de dentelles blanche et un chale lui couvrait les épaules. Cette nuit là elle avait envie de Louis. Elle savait qu'il ne couchait avec elle que pour remplir son "devoir conjugal" mais au moins il le faisait par respect. Elle appela un vallet et fit allumer des bougies qu elle fit disposer ici et là.*

- Oh mon ami j ai temps besoin de vous en ces jours tristes et sans couleur.

* Elle passa sa main sur une des vestes de Louis qui était délicatement posée sur un des fauteuils de la chambre et une larme coula sur son visage*

*Louis était là, dans l'encadrement de la porte, auguste et altier dans la pénombre de l'entrée de la pièce... *

*il était fort tard, et c'est d'un pas las qu'il avait regagné ses appartements après une bien longue journée de travail... il fut agréablement étonné de deviner sa chambre éclairée et très certainement chauffée par les soins de son valet ... il était content de voir que les personnes à son service prenait quelques initiatives et des meilleures ! seulement... son étonnement se métamorphosa en grande surprise lorsqu'il découvrit qui se tenait près de son lit : son épouse !*

*il était arrivé juste au moment où elle avait prononcé ses quelques mots tout aussi remplis de tristesse que les jours qu'ils venaient dépeindre... il les avait etendu bien distinctement et sa première réaction fut de laisser échapper un soupir inaudible*

*voilà qu'il fuyait son devoir conjugal depuis quelques jour - Marie-Thérèse étant d'une humeur languissante à faire fuire la plus courageuse des compagnies !!- et que celui-ci le rattrapait ce soir !*

*il s'avança en silence, aussi discrètement qu'il fut arrivé*

* Elle ne l entendit pas arriver. Trop perdue dans ses pensées ou peut etre trop occupée a imaginer ce qui aller se passer avec son mari. Elle caressa le bord du lit en le frolant de ses doigts et eu un léger sourire. Elle repensait à leur première nuit ou ils étaiant jeune marier *

*Louis ne bougeait plus, curieux d'en savoir plus sur les pensées de son épouse..*

*il la suivait des yeux, et semblait lire en elle comme dans un livre ouvert : très certainement repensait elle à leurs premiers jours suivant leur union, ceux là mêmes où il essayait encore de se convaincre d'un amour possible à venir, où il tentait d'endosser le bel habit de mari peut être pas éperdu mais néanmoins épris... oui ses gestes au ralenti trahissait cette recherche des moments de bonheur affiché, le fussent ils en apparenc seulement...*

*cette attitude l'amena lui aussi à se perdre dans ses pensées, plus axées sur leur avenir à eux deux .... qu'allaient ils devenir ? quelle grande question !!!*

* Elle finit par sentir une odeur parfumée particulière qu'elle reconnu tout de suite. Elle se retourna et vit louis. Elle plongea aussi tot dans une profonde révérence*

- Sire ....

*Sa voix etait un peu étoufée par des pleurs*

*Louis était toujours aussi stoïque, tel une statue il resta de marbre et seul son regard suivit la révérence de son épouse ; en cette soirée déjà bien avancée, il avait grande envie de se changer les idées, les paroles tout comme l'attitude de Marie Thérèse ne semblaient à priori que peu compatibles avec ce souhait, mais il savait bien que le jugement d'une situation demandait du temps ... il releva donc la reine d'un geste doux, puis se dirigea vers la fenêtre, main dans le dos, le regard lointain (attitude qu'il aimait adopter en sachant qu'elle ne faisait que relever un peu plus une prestance qu'il acquiérait jour après jours avec toujours plus d'assurance*

-Mon amie, que me vaut le fait de vous trouver ici à cette heure tardive ?

* Elle^pensait que pourtant cette démarche lui paraitrait logique. Peut etre que Louis faisait ceci expret pour la teseter. Elle s'approcha de lui et lui mit une main sur l'épaule*

- J'ai besoin de vous Sir.

*Elle ne savait comment le lui faire comprendre qu'avant d'etre Reine elle etait femme et que en tant que telle elle avait des besoins tout comme Louis en avait. Elle pensait qu'avec un simple regard il comprendrait ce qu'elle voulait*

* Bien sur que oui, Louis avait bien deviné ! Que pourrait attendre d'autre une femme, à cette heure ci, dans la chambre d'un homme, qui plus est, son mari ? Mais il voulait le lui faire dire, et essayer par là de lui ôter cet état de tristesse qu'elle prenait pour toilette de plus en plus régulièrement et qu'il n'aimait pas ! Il ne voulait pas céder à des pleurnicheries, il était un Homme, un Roi et voulait être désiré comme il se devait, on devait le mériter et le fait d'être Reine n'y changeait rien !*

*le regard qu'il attendait, il le trouva enfin, et ses yeux jusque là transparents, se mirent à pétiller légèrement, mais Marie Thérèse ne pouvait pas ne pas le remarquer...*

*cette main sur son épaule vint au bon moment : oui il préfèrait cette épouse là avenante et pleine de sous entendus, plutot clairs pour lui...*

*pour simple réponse, il lu effleura légèrement les doigts, toujours dos à elle, il en voulait encore plus.. un Roi ne s'y prenait pas facilement !!!*

*Elle posa sa tête sur son épaule et glissa une de ses main sous la chemise de Louis. Il avait la peau douce et elle le sentait frissonner. Elle continua ses petites caresses*

*c'est sur une de ses caresses que Louis cèda alors à la seule tentation qu'il s'autorisait : celui des femmes et des joies qu'elles pouvaient lui procurer...*

*il se retourna et retint Marie Thérèse par les poignets pour l'embrasser avec fougue*

*a petits pas il la dirigea à reculon vers le lit*

* Marie-Thérèse prolongea ses baisers. Elle se laissa faire et tomba doucement sur le lit. Elle l'entraina sur le lit avec elle et lui retira délicatement sa chemise*

*Louis la couvrait de baisers... en quittant sa chemise, il redevenait un homme... dans son plus simple appareil ! *

*du creu du cou, au début d'une épaule dénudée, au fil des caresses, il descendit jusqu'au décolleté de celle qui était dans ses bras pour cette nuit à venir...*

*il entreprit ce qui l'énervait au plus haut point dans ces moments là mais qui était incontournable : le fait de défaire un corset qu'il trouvait présentement bien inutile, si non que de faire languir un Roi, or cela ne se faisait pas !!*

* Marie-Thérèse remarqua que Louis avait du mal avec les corsets. Elle savait que cela n'était pas son fort. Elle décida de lui donner un coup de main et l'aida à le défaire. Elle passa ensuite ses mains sur le torse de Louis puis avec son autre main elle le caressa plus bas. Elle lui rendait ses baisers du mieux qu'elle pouvait. Elle n'avait pas du tout l intention de le décevoir bien au contraire. Elle fit tout ce qu'elle pouvait pour le satisfaire au mieux. Elle savait que Louis ne résistait pas au mordillage d'oreille*

*Quel heureux geste Marie-Thérèse avait elle eu en désserant elle même son corset.. il ne restait qu'à Louis la meilleure partie du "travail" : ôter sensuellement cette pièce maîtresse de la toilette féminine à la Cour... Il libéra ce corps de tous les tissus qui pouvaient encore le dissimuler. Il pouvait là laisser libre cours aux caresses, baisers parfois plus insistants, ici et là, faisant monter le plaisir de minute en minute

*Son épouse le connaissait tout de même puisqu'elle savait s'y prendre pour faire faillir ce jeune coprs, qui, éduqué par une borgnesse relativement tôt, en avait bien terminé avec cet apprentissage et vivait sa vie d'homme sans complexe aucun !*

*il eneleva à son tour ce qui lui restait d'habits*

HJ : m'auriez vous abandoné mon amie ???

hj: Veuillez me pardonner ce retard.

*Marie-Thérèse se donna à lui comme jamais elle ne l'avait encore fait. Elle connaissait son mari par coeur et n'hésita pas à le faire gémire de plaisir.Elle faisait tout ce que Louis aimait le plus pour lui montrer qu'elle serait toujours là pour lui même si il ne l'aimait pas comme elle le voualit . Elle ne vouilait pas qu'il regrette ce moment*

hj : bien évidemment !

DJ :

*Louis oublia tout, jusqu'à s'en oublier lui même ... il n'y avait rien à dire : malgré leur manque de complicité, la distance qui grandissait chaque jour un peu plus entre eux deux, Marie Thérèse savait faire de ces moments là, des instants d'un exquis indescriptible... Il n'en était pas pour le moins égoïste et tâchait de lui rendre du mieux qu'il pouvait toute cette intensité qu'un coprs choyé pouvait faire ressentir ... Y parvenait il ? Certainement que oui : de deux entités bien distinctes dans le quotidien, ils ne faisaient plus qu'un dans cette seconde charnelle, suspendue au temps et qui prenait ses aises dans cette parenthèse folle Ce n'était pas le Roi qui allait l'écourter !!!*

* Au bout de longues heures Marie-Thérèse commença à fatiguer. Le défaut de Louis était là il ne fatiguait jamais ou tres rarement. Elle s allongea sur le cote et lui caressa le visage tout en souriant"

- Je vous aime Sire je vous suis tres reconnaissante de ce moment .

*Louis ne se serait pas fait prier plus que cela pour prolonger un peu cette petite escapade sensuelle, mais Marie Thhérèse en avait décidé autrement, soit...*

*il se laissa faire et prit sa main dans la sienne pour l'embrasser lorsque ses doigts effleurèrent son visage... elle l'aimait, le remerciait pour leur moment à deux qui venait de prendre fin : le Roi s'était senti désiré et il venait de rendre une femme heureuse, qui plus est la sienne, ce qui venait d'autant plus gratifier son ego et sa virilité, même sa fierté : tout cela était parfaitement...parfait ! De se sentir "si homme", irrésistible était ce qu'il recherchait et l'infante d'Espagne réussissait encore à le contenter sur ce point là*

*les baisers qu'il lui donnait comblaient un silence qui se serait installé après qu'elle eu conjugé le verbe aimer pour leurs deux personnes*

* Que ce moment avait été délicieux !!! Il était rare que Louis la touche mais lorsqu il le faisait il le faisait plus que bien. Elle espérait que leur ebat lui donnerait un autre enfant. Elle s'ennuiati terriblement avec ses Dames de compagnie qui restaient avec elle uniquement pour le protocole alors qu elle n avait rien demander a personne*

*Son Espagne lui manquait terriblement en ce moment. Elle posa sa tête contre le torse de Louis et se mit à réfléchir à ce qui se passait sur sa terre natalle. Les fêtes que l on pouvait donner, les décorations,les plats typiquement espagnole*

*Le Roi la laissa faire, il n'aurait d'ailleurs eu pas le temps de protester au vu de la rapidité à laquelle il s'endormit, avec pour dernières pensées celle de "renvoyer", avant le cérémonial du lever, son épouse dans le lit qu'elle devait occuper. Etant d'un naturel lêve tôt, cette "obligation" ne l'inquiéta pas outre mesure.
Et pour ce qui est de l'idée d'avoir bientôt un autre rejetons pourquoi pas ?! Cela non plus ne figurait pas au rang de ses tourments du moment que l'état de grossesse ne venait pas mettre à mal Marie-Thérèse et leur couple déjà brinquebalant... peut être même que cela lui réussirait ? A la bonne heure!!*

*Louis dormait déjà...*

* Marie-Thérèse regarda Louis dormir. Elle lui caressa le visage en souriant. Elle lui donna un dernier baiser sur le front.*

*Elle renfila sa robe de chambre et repartit dans ses appartements avec de superbes souvenirs pleins la tete*

*Louis finit paisiblement la nuit; Réveillé comme bien souvent, avant son valet, il porta automatiquement sa main à côté de lui, pour ne rien trouver : Marie Thérèse était donc repartie dans ses appartements...*

*lui traversa alors la pensée de leur futur à eux deux : où cette union allait elle les mener ? de quoi seraient fais les jours prochains ? Allaient ils s'ancrer dans une routine de convenance déjà bien installée ? Les questions n'en avaient pas fini de se retourner dans son esprit que le cérémonial du lever commença*