Promenons nous dans les bois..... (complétement privé ! =) )

* Athénaïs n'eut pas le temps de répliquer que ses lèvre sse retrouvèrent collées à celle du duc de Beaufort. Si elle s'attendait à cela ! Ne comprenant pas ce qui lui prenait, elle le repoussa et lui flanqua une gifle pour le dissuader de recommencer.*

-Mais enfin que faites-vous?!

*Elle recula d'un pas et manqua de trébucher sur une racine.*

*François en avait embrassé des femmes. Des belles, des moches, des fines, des rondes, des nobles, des paysannes, des françaises, des étrangères. Toutes avaient leur propres réactions. Mais ce fut la première fois qu'il se prit une gifle. Il resta légèrement bouche bée, pendant une fraction de seconde pendant laquelle son sang ne fit qu'un tour : il fallait se reprendre.*

- Je ... je .. pardonnez moi, je ne sais pas ce qui m'a pris..

*Il se retourna et marcha un peu plus loin. Il respira tranquillement pour revenir à lui pendant que la marquise se remettait de ses émotions*

* Athénaïs le regardait fixement, secouant la tête lentement de droite à gauche, et aussi un peu de gauche à droite (ok je sors ) , essayant de comprendre ce qui venait de se passer. Mais enfin son soucis principal n'était pas là.*

-Ce...ce n'est rien, Mr le Duc... enfin pourriez-vous juste me dire oü nous sommes?? Je... je crois que nous égarons.

*S'égarer, c'était le mot juste ! Etait-ce l'air de la forêt qui montait à la tête de ce pauvre Beaufort? Athénaïs n'y entendait rien, et espérait qu'il se resaisirait.*

*François leva les yeux et vers elle. Il s'apprêtait à répondre lorsque soudain, comme par magie, comme un signe du dieu de l'amour, il eut une idée. Habituellement, François n'était pas du genre stratégique : il fonçait dans le tas. En l'occurence, cela n'avait pas marché. Il changeait donc de tactique.*

- Je suis désolé, je l'ignore... je crois bien que nous sommes perdus.. nous ferions mieux de nous créer un abri pour la nuit !

* A cet instant précis, le sang d'Athénaïs ne fit qu'un tour. Perdus, ils étaient belle et bien perdus. faisant des yeux ronds comme ceux des carpes (poissssssons) du canal. .*

-Allons Mr ... vous... vous n'êtes pas sérieux? Vous n'y pensez pas?

*Et tâchant de ne pas céder à la panique, bien qu'elle en soit proche de la crise, la marquise chercha desespérément le chemin du retour, tournant et re tournant sur elle-même.*

*François la regarda faire en s'amusant. Puis il s'approcha d'elle et prit ses mains.*

- Ma tendre amie, calmez vous !

*Il regarda le ciel et fit mine de s'y connaitre en météorologie xD*

-Le soleil va bientôt se coucher, je vais vous construire un abri et partir à la recherche d'une sortie. Vous ne craignez rien, les loups ont peur des hommes !

* Athénaïs, elle, ne s'amusait pas du tout. Elle était morte de peur et tentait de ne pas le montrer, mais là c'était difficile de ne pas paniquer. C'était la première fois qu'elle se retrouvait perdue en forêt, et qui plus est avec un homme qui lui faisait des avances.*

-Vous vous moquez ! Je vous interdis de me laisser seule !

* *

-Les loups???? Oh mon dieu !

* Elle regarda autour d'elle comme si un loup allait surgir de nulle part*

*François rit. Cette marquise était une vraie trouillarde mais il ne pouvait s'amuser avec elle encore longtemps. Il capitula.*

- Ne vous énervez point Madame, ce n'était qu'une simple plaisanterie

*Il vint se mettre à sa hauteur et lui montra une direction du bout des doigts.*

- Versailles n'est qu'à quelques minutes d'ici

* Réalisant que cet idiot de beaufort s'était joué d'elle, la Marquise le regarda d'un air désaprobateur, les poings sur les hanches. Reprenant son souffle, rassuré, elle lui assena une grande claque sur l'épaule.*

-Cela vous apprendra à me faire mourir de peur deux fois dans la même journée !

*Puis elle éclata de rire, à la fois nerveux et puis... il faut bien avouer qu'un petit coup de stress de temps en temps ça fait bien rire.*

*Pendant un instant, François cru que la marquise était réellement en colère. Son rire le rassura et le soulagea vraiment. Il se mit alors à rire avec elle.*

- Je n'arriverai donc jamais à vous faire succomber !

*Il continua de rire tout en sachant que sa phrase comprenait un double sens. Il n'avait pas pesé ses mots...*

* Elle le regarda, souriant toujours.*

-Succomber? A quoi? Vos charmes??

*Elle éclata de rire de nouveau, encore plus intensément.*

-Oü donc avez-vous la tête mon ami? Je suis une femme mariée. Vous n'allez tout de même pas tomber dans la même désillusion que ces jeunes Comtes et Marquis qui me font sans cesse la cour à tout va?

*Il eut un petit sourire.*

- Non je parlais de vous faire mourir de peur, mais je vois que vous vous décidez à traduire mes propos de façon déplacée ! Voila une attitude qui n'est pas digne d'une marquise

*Il la regarda souriant : il avait gagné.*

- Suis je donc au même rang que ces jeunes gens qui vous font la Cour ? Je ne vous ais jamais demandé de devenir ma maitresse ,mon amie

* Athénaïs fut amusée de sa réponse. Elle savait qu'il essayait de cacher les faits, mais il s'y prenait fort mal, vu les actions précédantes.*

-Si vous le dites... dois-je vous rappeler que vous avez essayé de m'embrasser?

*Elle eut un petit sourire en coin*

-Vous avez des façons un peu directe, monsieur, malgré le nombre incoryable de femmes que vous avez connues, je crois que jamais aucune ne vous a appris la subtilité.

*Elle le regarda avec amusement, presque de manière tendre.*

*François eut un petit rire.*

- J'ai simplement voulu tester la douceur de vos lèvres ! Loin de moi l'idée de vous prendre un baiser alors que vous êtes mariée

*François appréciait fort ce petit jeu entre eux deux.*

- Aucune femme, madame, ne m'a jamais résisté

* Athénaïs se retint de rire une nouvelle fois.*

-Oui, bien sûr, je le sais mon ami, vous êtes un homme tout ce qu'il est de plus respectable.

*Elle lui fit un grand sourire.*

-oh je vois... et un tombeur avec cela... Eh bien vous connaitrez des déceptions, comme tout un chacun... C'est le lot de chaque être humain.

*Athénaïs en mode philisophe alors que le Siècle des Lumières n'est que le suivant... mais que se passait-il?* XD

*François se mit à rire*

- Mais je refuse d'avoir des déceptions, cela m'apporte de grandes peines !

*Il soupira et fit mine d'être terriblement triste.*

- Je crois que je ne m'en remettrais jamais. Votre refus me brise le coeur

* Elle se tourna vers lui en souriant, lui mettant une main sur l'épaule.*

-Allons, vous vous en remettrez...

*puis, elle ajouta d'un air triomphal*

-Ah, mon refus vous brise le coeur... Vous avouez donc !

*Elle eut un petit rire amusé*

*François s'amusait avec elle. Il adorait sa compagnie. Beaucoup de femmes se seraient offensées mais elle, elle préférait en rire.*

- Oui j'avoue, j'avoue

*Il prit ses mains et se la joua à la tragédie grecque.*

- Mon coeur ne bat plus que pour vous, ma Juliette, vous êtes ma lumière, mon soleil... je vous aime ! Epousez moi !

*Et il embrassa follement ses mains en riant.*

*Athénais le laissa faire, et se mit à rire avec lui.*

-Oh mon Roméo, je ne demande que cela, mais malheureusement c'est impossible...

"Elle avait beaucoup de mal à garder son sérieux, tant la situation était drole, mais elle faisait des efforts, entrecoupés d'éclats de rire.*

*François continuait le jeu avec un malin plaisir.*

-Mais ma Juliette, ne suis je pas libre maintenant ? Plus rien ne s'oppose à notre union ! Je m'en arrangerai avec Dieu

*Il prit ses mains et les embrassa.*



hj: lol xD

HJ: mdrrr bizarrement cette réplique me dit quelque chose

*La marquise tâcha de garder son sérieux.*

-Mais mon Roméo, nous serions maudits... nous ne pouvons accepter pareil dessein.

*Elle se mit à rire en le regardant dans les yeux. Il était d'humeur joueuse lui aussi.*

*François continuait de s'amuser avec la marquise, sans se rendre compte que la nuit était en train de tomber petit à petit.*

- Ma douce Juliette, je peux mourir d'amour pour toi, alors les malédictions ne m'atteignent pas tant que je reste auprès de toi

HJ: toi? lol

*La marquise riait aux éclats, le duc de Beaufort était absolument incrédible dans le rôle de Roméo, et la situation était assez risible. Comme ils s'amusaient !*
Mais soudain, elle jeta un oeil au ciel qui s'était sérieusement obscurci. Elle reprit alors son sérieux et regarda le duc d'un air inquiet*

-Mon ami...

*François remarqua le changement d'humeur de la marquise. Il fronça les sourcils puis comprit.*

-Vous avez raison, nous devrions rentrer

*Il eut un petit sourire et lui proposa son bras*

-Madame ?

* Athénaïs sourit et prit volontier son bras.*

-Merci.

*Elle posa délicatement sa main sur son avant-bras et avança avec lui en direction du château.*