*Soirée d'appartement* PV: famille royale,Vivonne, proches.

* Athénaïs avait été conviée par le Roi à sa soirée d'appartement lors de leur promenade dans les jardins. C0était un honneur immense que lui faisait a Majesté, et la marquise ne s'était pas toruvé le courage de refuser, même si la présence de la Reine la mettrait dans un embarras profond... Qu'allait-elle penser? Elle ne voulait absolument pas que sa maitresse s'imagine qu'elle pourrait la trahir... Sa volonté était plus forte... du moins elle le pensait pour l'instant.*

* C'est doc vêtue d'une légère robe bleu pâle, agrémentée de dentelles, qu'Athénaïs fit son entrée. Elle vit alors tous les proches de sa Majesté attables, à jouer à divers jeux. Elle aperçut son frère à la table du Roi, et lui sourit de loin. Elle s'avança vers eux un peu timidement, et fit un belle révérence au Roi.*

-Votre Majesté...

*Philippe était déjà là, il était attablé avec son frère, c'était un des privilèges de son statut. Il ne pouvait s'empêcher de penser que comme ça Louis avait les yeux sur lui et pouvait surveiller si il ne faisait pas une quelconque sottise sans que cela paraisse. Tandis qu'il jouait, il regarda un moment son frère puis il se gifla mentalement d'avoir eu de telles pensées, même si après l'épisode du Chevalier de Lorraine, Monsieur avait l'impression d'être plus étroitement surveillé que d'ordinaire, ce n'était pas une raison pour que cela soit vrai, il se faisait certainement des idées, après tout, son frère avait confiance en lui, n'est-ce pas ? Et puis en plus il avait toujours ses mignons, alors il n'avait pas à s'inquiéter. Il joua son tour. Il était encore "dans la course".*

*Il leva la tête de son jeu lorsqu'il entendit la voix de son amie, la Marquise de Montespan. C'est grâce à elle si Philippe s'était décidé à quitter Orléans pour revenir à la Cour. Il la regarda en souriant. Il ne dit rien puisque la Marquise avait, comme le voulait l'étiquette, salué le Roi. Le tour de Monsieur viendra après.*

Le Roi appréciait particulièrement ces soirées placées sous le signe du plaisir : théâtre, jeu, conversation, l’atmosphère était joyeuse et à la détente bien que le programme fut millimétré, les personnes autorisées à y paraître bien nommées, et les règles de l’étiquette toujours à respecter. Louis avec son frère et d’autres partenaires de jeu jouait la « belle » du Brelan. Il essayait de rester concentré, la parti ne virant pas à son avantage, mais il ne pouvait empêcher son regard se porter à chaque instant vers la porte… Plus qu’il ne voulait se l’avouer, il attendait impatiemment l’entrée de Mme de Montespan… bien qu’il ne fut pas certain de sa venue, il ne pouvait imaginer terminer la soirée sans l’avoir aperçue, et pourtant les heures avançaient…
Philippe joua. Il avait également remarqué les coups d’œil qu’il lui adressait avec une discrétion singulière… bien loin des préoccupations de Monsieur, le monarque était assaillit par d’autres interrogations : se doutait il de quelque chose ? avait il deviné que… ? non cela était bien impossible, Louis avait copié l’expression des statues, retenait les élans de la passion avec une maîtrise dont lui même s’étonnait… alors pourquoi ? il ne le saurait peut être pas de suite…
Aie, le jeu ne lui était vraiment pas favorable ! Il réfléchissait lorsqu’une voix raisonna, il suffit de deux mots pour qu’il abandonne les stratégies de la gagne… *

*il tourna alors la tête et la vit… *

*il devait rester lui, il devait rester le Roi*

-Madame de Montespan vous voici !

*ton neutre, attitude courtoise, rien de plus, de moins : il était resté lui, il était resté le Roi…*

* La marquise, un peu intimidée par la nouveauté de cette soirée, car en effet c'était la première fois qu'elle y était conviée, et par le Roi qui lus est, rougit à la réponse de Sa Majesté. Se relevant doucement de sa révérence et lui adressant un sourire un eu retenu, elle renchérit.*

-Pour vous plaire, Sire.

* Oui, il l'avait oinvitée, et refuser une invitation du Roi aurait été bie impoli de sa part. Son regard de posa donc ensuite sur son ami Monsieur, elle lui sourit avec un peu plus de liberté et moins d'angoisse.*

-Monsieur... J'espère que la chance vos accompagne, vous semblez avoir de redoutables adversaires...

*Elle disait cela concernant son frère Vivonne, à qui elle adressa un discret clin d'oeil à cette phrase, ainsi que pour le Roi, car elle les savait de fervants joueus...*

*Il regarda la Marquise et inclina doucement la tête pour la saluer puis lui sourit.*

- Certes la partie n'est pas aisé, mais peu importe que l'on gagne ou que l'on perde, je pense que l'important est de s'amuser, non ?

*Il lança en direction de son frère un regard malicieux.*

- D'ailleurs, heureusement pour moi que je pense cela, étant donné que je n'ai jamais réussi à gagner contre vous Sire mon frère.

*Il inclina la tête à la phrase de la marquise de Montespan, ses airs de Grande Dame à peine saufs derrière une peur injustifiée sur la nouveauté de la soirée étaient encore plus irrésistibles; Louis reporta rapidement son attention sur ses cartes, car il n'avait toujours pas joué et faisait attendre ses adversaires ... en tous cas, il ne partageait pas l'avis de son frère, et il savait bien reconnaître la un petit pic lancé sur le ton de la plaisanterie*

-je vous corrigerais simplement sur l'idée que, d'autant que l'on puisse allier plaisir et gagne, alors il ne faut pas s'en priver !

*il abattit sur table un jeu pas si mauvais que cela, et reprenait confiance dans une autre victoire qui semblait décidée à revenir dans sa direction*

-Peut etre un jour Mon cher Frère, peut être ...

*et c'est son visae que le sourire malicieux illumina !*

*Bien sûr qu'il y avait là une petite pique, mais elle n'était pas méchante, et puis Philippe n'avait réellement que faire de gagner lui s'amusait très simplement pendant ces parties mais il savait bien que Louis lui n'avait que la victoire en tête, peu importe le domaine.*

- Puisque vous le dites Majesté...

*Il sourit, il était content, Louis avait réagit exactement comme il l'avait prévu.*

- Oui qui sait...

*Il jeta un oeil vers ses cartes.*

- En tout cas ce ne sera pas ce soir.

*Il ne s'était pas départi de son sourire*

* Marie-Thérèse fit son entrée. Elle ne voulait pas qu'on la remarque, elle demanda donc qu'on ne l'annonce pas lorsuqu'elle entra dans l'appartement. Elle se fit toute petite et regarda autour d'elle. Elle vit que Athénais était à la table du Roi et son coeur se fit très douloureux. Elle détourna le regard et alla s'assoire dans un coin ou elle commença à jouer à une table *

* L'entrée de la reine fut si discrète qu'Athénaïs ne la remarqua pas. Elle sourit auxy échanges verbaux des deux frères royaux. L'on ressentait bien la différence entre le conquérant et le bon vivant,celà l'amusait. Elle se tourna vers son frère.*

-Et vous, mon cher frère?

*Louis-Victor était venu parce qu'il n'avait pas le choix. Il détestait ces appartements où l'on devait prendre des airs de ngrandes personnes, et où l'on devait touijours être d'accord avec le roi. Il répondit à sa soeur, vaguement.*

-Je suis d'accord avec Sa Majseté !

*En vérité, il n'avait rien écouté et ne savait pas du tout de quoi ils parlaient. Cette fois, l'Etiquette l'avait sauvé.*

HJ: Je suis considérée comme un proche? Si non dsl mdr

*Vincent entra dans la sale et se dirigea directement vers le Roi qui jouait avec Monsieur on frère à une table, jetant quelques coups d'oeil aux alentours et repérant les jolies femmes. Il baisa la main d'Athénaïs et s'inclina devant le roi et son frère.*

-Vous êtes magnifique ce soir, ma chère!

*Il connaissait presque tout le monde ici et ce n'était pas la première fois qu'il voyait la belle Athénaïs. Il prit des cartes et misa d'emblée 200 000 livres, soit presque rien dans son immense fortune, d'autant qu'il avait une chance inouïe au jeu.*

-Votre Majesté sait choisir ses invités.

*Un seul coup d'œil lui avait appris qu'il n'y avait là que des gens titrés et proches du Roi, et que les plus belles nobles étaient présentes. Il regarda ses cartes, mouais, son jeu n'était pas excellent, mais il avait un bluf remarquable. Le Duc de Vivonne n'avait pas l'air très à l'aise, et Vinvent se rappela sa première soirée d'appartement, et comment il avait failli renverser du chocolat sur des dames parées de leur plus beau atours. Il s'était réfugié dans son coin et n'en avait plus bougé, jusqu'à ce qu'un jeune homme qui avait l'air relativement proche du roi ne vienne le voir et ne le présente à Leurs Majestés. Il encouragea louis-Victor d'un sourire, avant de concentrer son regard sur Athénaïs, détaillant les formes que sa robe bleu pâle voulait bien dévoilé. mais les discrètes œillades du roi dans sa direction le dissuadèrent de tenter quelque chose. Il repéra bien quelques séduisantes duchesse, mais aucune n'arrivait à la cheville de la marquise.*

HJ: oui tu peux y 'a aucun soucis euh Vivonne il est sensé être plus agé que le Roi de 2 ou 4 ans je sais plus donc quand même c'est pas un jeunôt XD. Merci pour le compliment, je réponds demain parce que là j'ai pas le temps lol

HJ : où c'est que tu vois que c'est jeunot ?

HJ: ben ton pote St Ange te décrit comme si c'était ta +ere soirée... Allez frérot montre-lui de quel bois tu te chauffes lol. fais pas honte à la famille (à prononcer avec l'accent Corse ptdrrr)

*Athénaïs sourit de la èhrase simple de son frère. Il evait encore une fois être plongée dans ses pensées, à vagabonder sur des réflexions philosophiques ou à penser à ses dernières conquêtes... Imaginant tout cela un petit sourire aux lèvres, elle entendit l'arrivée du charmasnt du de Saint-Ange, et s'inclina suite à son baie-main. *

-Je vous remercie, Mr de le duc, vous semblez particulièrement en forme ce soir.

*Elle lui sourait. cet homme lui était quelqu'un d'assez sympathique d'autant qu'il aimait s'amuser, et ne se retenait pas de rire ou penser tout haut, contrairement à d'autres courtisans qui se conduisaient tels des moutons, ce dont la marquise avait horreur et dont elle ne se privait pas de faire de magnifiques tableaux oraux à la Reine pour la divertir. *

HJ: Il a pas l'air très l'aise:! j'en déduis que c'est sa première soirée, comme quoi tout le monde peut se tromper et où j'ai dit jeunot ??!! XD

*En réponse au compliment de la marquise, il inclina la tête et sourit. Il échangea quelques plaisanteries avec Philippe et son frère, éclatant d'un rire franc et sonore. Il lança un pique à deux sucrées qui s'enfuirent en pouffant, le rose aux joues en l'entendant. Il lança:*

-Le rose vous va très bien au teint mesdemoiselles!

*S'attirant ainsi quelques regards furieux, curieux ou franchement hilares.*

-Votre épouse n'est pas ici Sire? Je ne l'ai point vue en entrant mais peut-être l'ai-je manquée?

*Il regarda autour de lui mais ne la reconnut point de dos à la tale où elle se trouvait.*

*Le Roi pour mieux préparer son jeu laissa son frère et Athénaïs faire la conversation, bien qu'il sentit la jalousie, ce sentiment père de bien nombreuses folies, le gagner petit à petit... d'autant que le Duc de Saint Ange venait de s'assoir à leur table (la réputation de ce coureur de jupons n’était plus à faire !) et qu’il ne semblait pas insensible aux charmes ensorceleurs de Mme de Montespan… ce qui l’enrageait par dessus tout c’était que cet homme était un de ces affamés de viande fraîche, et qu’il était quasi certain qu’il n’appréciait son festin qu’en dessous de sa valeur… si Louis n’avait de leçon à donner en matière de conquêtes, il supportait, mais au prix d’un imperceptible effort, ce rapprochement de crocs d’une Dame qui méritait… beaucoup mieux que de tomber dans la gueule du loup, qui emblait pour l’instant se refermer sur d’autres proies ! Pour combien de temps ?! Enfin, celui-là savait y faire pour lui plaire, il savait jouer et donc pour l’instant le monarque allait « simplement », garder un œil sur lui…*

*Louis Victor semblait des plus enthousiastes, quel plaisir de se sentir entouré de si bonne manière ! C’est dans cette réflexion qu’il fut interrompu par le Duc qui n’aurait pu mieux trouver à dire : il savait choisir ses invités ? Il pensait justement à revoir les personnes autorisées… ayant comprit la référence à Athénais, et vu que, dans le jeu des apparences, Louis excellait, il répondit alors du tac au tac :*

-Dites vous cela parce que vous en faites partie Monsieur le Duc ?

*il prit soin d’accentuer le titre du Monsieur et sur ses mots, et attendait son tour pour renchérit la mise*

*N’ayant pas vu son épouse faire son entrée, mais certain de sa présence, Louis le Grand ne fut pas long à répondre *

-Vous avez dû la manquer mon « cher »… elle n’est qu’à quelques tablées d’ici, occupant cette soirée avec le meilleur ami qu’il soit : le plaisir !

*à son frère*

-et bien Philippe ? êtes vous bien certain que le Grand soir n’est point pour tout à l’heure ?

*Maintenant qu’il avait la suite du jeu dans les idées, il pouvait pleinement part à la causerie poursuivie sans lui…*

hj: je peut ou pas?

HJ: aucune idée désolée!

-Mais bien sûr que non Sire! Je suis au contraire extrêmement flatté que Votre Majesté juge que ma modeste personne puisse assister à une si illustre démonstration de sa puissance.

*Voyant que le roi n'avait pas apprécié ses œillades en direction d'Athénaïs, il jugea plus prudent d'arrêter. Suite à la remarque du roi sur son épouse, il regarda autour de lui et la remarqua finalement. Il se leva et alla rapidement la saluer, avant de retourner à la table du roi. Pour son malheur, i aperçut également sa mère, qui ne l'avait heureusement pas vu. Il soupira. Sa mère continuait de lui chercher une épouse, malgré ses supplications.*

*Philippe n'avait prêté qu'un œil distrait au Duc lorsqu'il l'avait salué, il n'avait rien contre lui, il était juste concentré dans son jeu. Il n'avait pas remarqué l'entrée de Marie-Thérèse, mais si Louis disait qu'elle était là, c'est qu'elle devait l'être. Toutefois, il avait décelé la jalousie de Louis à l'encontre du Duc de Saint-Ange et cela le fit sourire intérieurement.*

*La question de son frère le tira de ses pensées. Il contempla ses cartes avant de les abattre sur la table.*

- A dire vrai mon Roi, j'ai bien peur que la chance ne soit vraiment pas de mon côté ce soir.

*Il se tourna vers le Duc*

- N'est-ce pas votre avis Monsieur le Duc ?

*Il voulait détourner, pour un instant seulement, le Duc de sa contemplation d'Athénais, car provoquer la jalousie du Roi n'était pas chose recommandée.*

*Extrêmement reconnaissant à Philippe de l'avoir arraché à sa contemplation, Vincent se détourna d'Athénaïs et s'asséna une claque mentale.*

-Ne vous inquiétez point, mon cher, je suis sûre que votre bonne amie ne restera pas fâchée bien longtemps, elle doit sans doute se languir de votre compagnie!

*Soucieux d'apaiser la jalousie u roi, Vincent fit remarquer que de nombreuses dames était en beauté ce soir-là, et plaisanta sur sa mère, qui, comme chacun le sait à la cour, recherche à tout prix une jeune noble, de bonne naissance et ayant une dot convenable pour épouser son coureur de jupon de fils! Il abbattit son médiocre jeu, il venait de perdre cu qui représentait le salaira d'n ouvrier en une vie, et qui valait dans le millième de sa fortune.*

HJ : Victoria à priori pas trop, mais, tu peux quand même venir mettre ton grain de sel.... attention à la suite des evenements eheheh ^^

*Les efforts de Monsieur et du Duc ne furent pas vains puisqu’effectivement, ceux-ci parvinrent bien heureusement à éteindre les braises naissantes sous la cendre toujours brûlante des sentiments d’homme. Mais Louis fût tout de même piqué d’avoir été découvert dans sa jalousie : il maugréa intérieurement, il avait failli, il n’avait pas réussi à garder le masque placide du monarque irréprochable qu’il voulait être. Soit, on ne l’y reprendrait plus !*

*Louis hocha la tête en guise de remerciement : effectivement, de telles soirées étaient des occasions parmi d’autres, d’être et paraître grand, de se sentir Roi, d’être Louis XIV et de le faire savoir. Personne ne venait ici en n’y étant point invité, le choix du convié était donc une façon d’asseoir son pouvoir sur un cercle fermé : on y entrait tout comme on en sortait sur un simple mot de sa part ! Si certains appréciaient l’appartement, d’autres y venaient juste parce qu’il était impensable de refuser une faveur royale (il valait mieux en effet être dans ses petits souliers qu’écrasé sous ses talons, Louis n’était pas dupe, mais l’ambiance était en tous cas bon enfant, le jeu à l’honneur, et peu de choses pouvaient venir le ravissement d’une nui qui s’avançait au fil des heures*

*il vit que son frère en effet, ne possédait pas un jeu pouvant le conduire à la victoire, ses autres adversaires non plus, rassuré ? il l’était sans l’avouer, il abattit ses cartes en souriant*

*Il fut surpris d’entendre le Duc évoquer la « brouille » d’avec son épouse : bien que seuls lors de l’évènement, celui-ci n’avait pu demeurer dans le secret… il faut dire aussi qu’il n’avait absolument rien fait pour engager la réconciliation, et que tout dans son attitude, gestes et paroles trahissait leur discorde : là aussi il essayait de « paraître », mais il fallait reconnaître que certaines choses sont plus fortes que les plus le plus préservant des efforts et la meilleure des volontés*

-puisse t elle vous entendre mon cher !

*Louis gloussa à entendre de le récit de Vincent, il est vrai que cette mère un peu trop envieuse de transformer les amourettes de son fiston en Amour solide que Dieu pourrait bénir était un sujet tout trouvé pour de nombreuses railleries …*

-et bien Monsieur de Vivonne, la chance vous boude t elle également ce soir ?

HJ: en fait Vic, pas trop pour ton perso, mais pour ce topic tu pourrais faire la mère du Duc qui s'installe à la table de la Reine, ça pourrait être marrant...

"Athénaïs n'avait, pour sa part, nuillement remarqué la jalousie du Roi... Elle était tellement opccupée à savourer sa chance d'être ici et surtout admirer combien cette soirée était parfaite, qe ce genre de détails lui avait échappé... D'autant qu'elle avait tant l'habitude que des hommes se disputent ses regards et sourire que ce n'était pas cette sorte de démonstration discète qui aurait attiré son attention. Elle sourit de voir combien Philippe et son frère était en malchance pour cette partie. Elle aimait beaucoup les cartes, et voyant qu'elle n'avait pas encore été invitée à la partie, elle se dit qu'elle pourrait peut-être aider son frère. *

-Louis-Victor, vous semblez en effet en difficulté... Aeccpetiriez-vous de l'aide de votre cadette?

*un sourire si angélique apparut sur son visage qu'il n'aurait été possible de refuser.
Tout comme le Roi, elle fut amusée par l'histoire de >Vincent donc la mère possessive cherchait absolument à ranger son fils sur le droit chemin...*

* La Reine s'ennuiait ferme dans son coin et avait horreur de se genre de soirée. En règle général elle s'ennuiait à mourir mais là..... Elle ne supportait pas la présence de ses Dames de Compagnies qui restaient avec elle uniquement pour des questions de "protocole". Comme son Espagne natale lui manquer!!! Elle soupira tout en restant discrète. Puis se leva et se retira poliment. Des Dames la suivirent aussitôt mais elle les renvoya préférant rester seul. Elle sortit de la salle et se posta devant une fenêtre regardant droit devant elle, se demandant ce que ses amies qui étaient restée en Espagne pouvaient bien faire*

*Philippe avait pour ainsi dire "perdu la partie". Il n'écouta que d'une oreille distraite l'histoire du Duc puisqu'au même moment il avait aperçu la Reine qui sortait de la salle. Cette dernière avait renvoyé ses dames de compagnie. Le prince savait que sa belle-sœur était en proie à un profond chagrin, et il en était désolé. Il aurait bien aimé la rejoindre pour aller lui parler et tenter d'égayer ses heures par quelques plaisanteries, mais on ne quitte pas la table du Roi ainsi, et Monsieur savait bien que Louis ne lui pardonnerait jamais si il se levait ainsi de table et partait sans en avoir eu l'autorisation. Il fit donc signe à un serviteur de s'approcher. Et lui murmura quelques mots dans l'oreille. Le serviteur le regarda avec surprise et Philippe lui fit signe de partir. Ce qu'il fit donc et alla voir la Reine comme le lui avait demandé Monsieur. Il s'inclina devant elle.*

- Je vous demande pardon de vous déranger Majesté, mais Son Altesse a vu votre peine et aimerait savoir ce qu'il pourrait faire pour l'alléger un peu.

-Mme de Montespan, vois choisissez donc de vous liguer contre votre souverain? Quelle audace pour votre première soirée !

*le ton était bien entendu à la plaisanterie... façon louis XIV*

* Le Roi avait remarqué l'appel du valet par son cadet, bien qu'il voulu le questionner sur le pourquoi du comment, il ne dit mot, attendant ce qu'il allait advenir; il fit mine d'être concentré dans le jeu mais suivit l'homme du regard pour découvrir qu'il s'adressa à... son épouse*

*ramassa ses cartes en une seule main et se retourna franchement pour voir ce qu'il en était; il attendit que le valet eu fini pour se lever à son tour, sans autre explication puisque ce qui était applicable aux courtisans et gens d'étiquette ne l'était pas pour lui*