Visite à une amie [PV: Marie-Thérèse]

Vincent avait assisté au lever du roi comme le voulait l'étiquette, puis il avait courut pour arriver avant la fin de celui de la Reine. A son grand soulagement, celle-ci n'avait pas fini de s'habiller quand il arriva. Il la salua comme il se doit, puis une fois les courtisans partis et la Reine habillée il lui demanda comment elle se portait. C'était une amie de longue date, mais il n'avait pas eu beaucoup de temps avec elle ces derniers jours, aussi était-i ravi de retrouver sa conversation. Il salua également d'un petit hochement de tête madame de Montespan qui, étant une dame de la Reine, devait aider à l'habiller.

* Lorsque l'habillage de la Reine fut terminé, elle fit signe à toutes ces Dames de compagnies de sortir de la pièce. Elle voulait pouvoir parler seul avec le Duc de Saint-Ange. Il fallait dire que depuis quelques temps, elle n'allait pas bien mais alors pas bien du tout. Elle ne mangeait presque plus et elle pleurait tous les soirs sans la moindre excpetion au fond de son lit. *¨

* Il fallait bien avouer que Marie-Thérèse se sentrait coupable. Coupable de l'embastillement du Duc de Beaufort, coupable d'avoir briser sa famille et d'avoir privé une adorable petite fille d'une figure paternel. Tout ça parce que Le Duc de Beaufort avait voulu coucher avec elle !!! Elle l'avait repousser et rien ne c'était passer entre eux. Mais à première vue, Louis ne l'entendait pas de cette oreille. Marie- Thérèse était plus maigre qu'à son habitude et elle avait une petite mine. Elle fit signe au Duc de s'assoire en face d'elle *

- Je suis heureuse de vous voir mon ami, même si ce n'est pas vraiment dans les meilleures conditions.

* Elle lui sourit *

- Je sais que je fais peur à voir.

Vincent avait en effet remarquer la mauvaise mine, la pâleur et la perte de poids de marie-Thérèse, et il en était désolé. Il s'assit en face d'elle.

-Ma chère amie, dites-moi tous ce qui vous tracasse. Et vous savez la dernière nouvelle? Il en faudrait bien plus pour qu'on vous considère moins que magnifique!

Même s'il ne savait rien de précis à ce sujet, il était assez observateurs pour se rendre compte que l'arrestation de Beaufort avait un rapport avec elle. Se pouvait-il que... Non! c'était impossible, pas Marie-Thérèse! Vincent afficha un instant une mine à la fois horrifiée et déroutée qu'il s'empressa de dissimuler. A elle de voir si elle lui faisait assez confiance pour lui parler.

* Marie-Thérèse ne savait pas quoi faire. Elle le trouvait très charmant, il se souciait très souvent de son état et il la faisait rire. Lui au moins la traiter à son juste titre, mais elle ne savait plus vraiment à qui elle pouvait se confier et à qui il ne valait mieux pas. Elle décida quand même de lui parler, elle avait besoin de soulager sa conscience de pêcheresse, et elle irait également se confesser avant d'aller rejoindre Le Roi pour le repas du soir. *

- Eh bien voilà, j'ai faillit avoir une aventure avec le Duc de Beaufort et je n'en suis pas fier.

* Elle se mordit la lèvre *

- Au dernier moment, j'ai renoncer et je lui ai dit qu'il valait mieux que l'on ne fasse rien. Au certes, il ne l'a pas apprécier mais c'était la meilleur chose à faire. Une personne dont j'ignore l'identité, à été dire au Roi que nous avions commis l'irréparable. Louis a embastillé François et la suite vous la connaisser.

* Elle baissa le regard. Ayant peur de se faire juger mais surtout peur qu'il aille tout rapporter au Roi. Pour cause, elle lui serra la main d'avantage sans vraimenr sans rendre compte *

Son pressentiment était fondé, mais pas totalement. Vincent comprenait la Reine et ne savait pas qui avait pu la compromettre ainsi. Oh! Il ne portait pas le Duc de Beaufort dans son cœur, mais faire ça alors qu'il venait de se marier, à une jeune femme charmante qui plus est, il fallait que la récompense fut grande. Il vit la ride soucieuse qui barrait son front et comprit l'inquiétude de Marie-Thérèse, aussi s'empressa-t-il de la rassurer.

-Ne vous inquiétez pas, mon amie, je ne dirai rien à Sa Majesté. De plus, vous n'avez rien fait, n'est-ce pas? Vous m'avez dit avoir failli, mais failli n'est point fait, vous n'avez donc pas commis de pêché, quoi que certains puissent en penser.

Inconsciemment, elle serra sa main plus fort et il fit de même pour la réconforter.

-Le meilleur moyen de faire sortir François rapidement, c'est de vous montrer repentante, essayer de faire des concessions, si votre époux vous demande certaine chose, accordez-les lui, ne parlez plus de cette affaire pendant un temps. Attendez qu'il se soit calmé et reparlez-en plus tard.

* Marie-Thérèse fut soulagée de l'amitié que lui portait le Duc de Saint-Ange. Comme il le lui avait bien fait remarqué, elle avait "faillit" le faire mais ne l'avait pas fait. Elle avait trop eu peur de la réaction du Roi et de finir en enfer le jour ou elle quitterait ce monde. *

* il fallait bien avouer que le Duc de Saint-Ange faisait lui aussi parti des hommes pour qui elle avait un petit faible. Mais elle garda cette remarque pour elle. Elle avait déja guacher la vie d'un homme et briser sa famille, il n'y avait pas besoin d'en rajouter d'avantage*

- Oui vous avez raison, mais Le Roi ne l'entend malheureusement pas de cette oreille.

* Elle ferma les yeux quelques instants et une larme coula sur sa joue*

- Oh mon Dieu qu'ai je fait ? Je ne pourrais plus jamais me regarder en face.

Vincent n'avait nullement l'intention de faire pleurer la Reine, aussi en fut-il désolé.

-Je vous en prie, Madame, ne pleurez point.

Il eu un geste tellement audacieux qu'il en fut lui-même choqué: il essuya la larme qui avait roulé sur la joue de Marie-Thérèse et lui tapota maladroitement la main. Lui, il était doué pour détendre l'atmosphère, mais il sentait que lancer une plaisanterie maintenant n'était pas la meilleure chose à faire. La consolation, ce n'était pas franchement son truc, et il se sentait un peu perdu.

-Madame, ne vous mettez pas dans cet état-là. Vous savez fort bien qui Louis n'a pas pardonné la Fronde à son cousin. Tôt ou tard, François aurait fait un faux pas, ou failli, et Louis l'aurait condamné. Vous n'avez rien à vous reprocher.

- Oui vous avez sans doute raison.

* Malgré le réconfort qu'il lui donnait, Marie-Thérèse avait quand même un peu peur des gens de la cour. Elle n'avait déja pas une bonne réputation aux yeux des autres , mais ce qu'elle venait de faire n'allait pas l'aider non plus. *

- Mais je me sens quand meme coupable. Je n'ose plus sortir.

Marie-Thérèse disait vrai, même si Vincent n'avait jamais réussi à comprendre pourquoi. Sans doute les gens avaient-ils peur d'être ami avec la Reine qui était souvent en froid avec son royal époux.

-Mais c'est en sortant que vous montrerez que vous êtes forte, que leur opinion ne vous importe pas, et que vous êtes innocente du crime dont on vous accuse. si vous restez dans vos appartements, tout le monde conclura que vous êtes coupable.

Vincent se promis de tenter de répandre une rumeur comme quoi la Reine n'était nullement coupable et qu'un tiers qui lui en voulait sans doute avait été raconté cette stupide histoire. Il ne savait si ça marcherait, mais si il le disait aux bonnes personnes, l'histoire aurait fait le tour de la Cour en un rien de teps et parviendrai peut-être à semer le doute dans l'esprit du roi.

* Marie-Thérèse releva la tête et pour la première fois depuis bien longtemps, un sourire traça son visage amaigrit et fatiguer.*

- Oui vous avez raison , mais comment faire les rumeurs ?

" Elle savait bien que les gens de la cour étaient de véritable vipères et qu elle ne devait faire confiance a personne. Sauf au Duc de Saint Ange *

Vincent fut heureux de voir le pauvre sourire de la Reine se dessiner, car même si tout n'était pas gagné, il s'agissait tout de même d'un progrès. Il lui sourit également en retour.

-Pour cela, j'en fait mon affaire, soyer sans crainte Votre Majesté. Je saurais me débrouiller, mais il faut que vous m'aidiez, vous devez sortir, vous faire voir sans provoquez le Roi, soyez présente aux soirées d'appartement ou aux sorties effectuées par le Roi.

Vincent se sentait bizarre de donner des conseils à une Reine, mais bon, tant que ça l'aidait tout allait bien. Il regarda dehors et se rendit compte que l'heure tournait, il ne voulait pas vexer la Reine mais il allait devoir prendre coné bientôt. Il décida cependant de rester encore un peu.

* La Reine était persuadée qu'elle allait se faire lapider dans le sens figuré, p ar les membres de la cour. Mais le Duc avait raison, il fallait qu'elle montre qu'elle était plus forte que ça. *

- Bien. je suivrais vos précieux conseils.

* Elle se leva*

- Je vais même commencer tout de suite. Je vais me faire faire une toilette pour ce soir.

Vincent était enchanté par les paroles de la Reine, il se leva en souriant.

-Je vais donc vous laisser vous apprêter et sans doute vous retrouverais-je ce soir, je le souhaite ardemment en tout cas. Madame...

Il s'inclina bien bas et fit un baise-main à Marie-Thérèse et attendit qu'un domestique lui rapporte ses gants.

* Elle sourit au baise-main du Duc*

- Je vous remercie mon ami, et j'ai bien l'intention de vous revoir ce soir.

* Un domestique arriva avec les gants du Duc*

Vinent enfila ses gants, puis sur une dernière courbette il prit congé.

- A ce soir donc.

Il partit dans le couloir, avec, une fois n'est pas coutume, un air mélancolique sur le visage. Il décida de se rendre dans les jardins pour trouver une solution.

* Marie-Thérèse alla voir avec son tailleur qu'elle tenue idéal elle pourrait lui faire créer pour impressionner suffisemment le Roy.*