Le Nouveau Plan (PV : Marie, Anna, Camilla et Esther)

* Ce fut au petit matin que les deux chevaux entrèrent au triple galop dans la propriété d'Anet. Le voyage s'était fait sans encombre et François ne s'était pas arrêté une seule fois. Il galopa jusqu'aux écuries où il fit descendre Marie de son cheval. Il envoya un valet faire chercher Camilla, Anna et Esther. Le valet avait pour ordre de les réveiller, leur expliquant l'arrivée de François et de les faire venir dans son bureau dans l'heure qui suive. Cela leur suffirait pour se préparer... ces femmes...
Il monta directement à son bureau, accompagné de Marie, sans se préoccuper de son bien-être. Elle allait rester là un bon bout de temps et elle aurait le temps de se changer. Il y entra et lui désigna un fauteuil.*

-Assied-toi, Marie.

*Il demanda un valet de faire amener du thé et des gâteaux. Il retira son énorme veste et resta en chemise. Il ouvrit une fenêtre et attendit l'arrivée des trois femmes.*

*Marie arriva avce François était fatigué du voyage baille et se fait descendre de son cheval avec l'aide de François dit pas un mot ou juste un seul mot de remerciment elle le suit doucement dans son bureau et le regarde*

_oui merci François

*Marie retire sa veste la met sur le Fauteuil et s'assoit et fatigué et commence a s'endormir et fini part dormir assise dans le fauteuil*

* Esther était paisiblement en train de dormir, lorsque le valet la réveilla lui expliquant que son père était arrivé. Sachant ça, La jeune femme se leva brusquement & se dépécha de faire sa toilette... une bonne demie-heure pour faire le tout. Aprés s'être habilée, elle se dirigea vers le bureau de son père où il devait l'attendre, comme le Valet le lui avait dit. Elle défroissa un peu sa robe & toqua à la porte... *

*Entendant toquer, François se tourna vers la porte et soupira. Enfin, voilà la première qui arrivait. Il jeta un coup d'oeil à l'heure : seulement une demi-heure après qu'il ait fait prévenir. C'était forcément Esther, peut-être même qu'elle avait sauté du lit sans se changer. N'étant pas très attachée à l'étiquette, elle en était capable et François aurait trouvé cela fort amusant. Il dit alors.*

-Entrez...

*Il vit donc arriver sa fille dans le bureau et esquissa un sourire.*

-Bonjour Esther, tu as bien dormi ?

*Un valet déboula brusquement dans le salon, visiblement essouflé. Il tenait à la main une lettre cachetée de cire rouge. François se précipita sur lui pour lui arracher la lettre des mains, la décacheter et la lire. Il n'en revenait pas. Il se laissa tomber sur un fauteil et soupira.*

-Je suis libre...

Tôt le matin, un valet entra dans la chambre pour me faire avertir que Monsieur mon mari voulait me voir ainsi que Mlle sa fille et Mlle Anne. Je quittai donc le lit pour me laver le visage et m'habiller rapidement. Mettant une robe bordeaux avec des dentelles noirs, noire comme mon humeur. Je m'assis devant ma coiffeuse et entrepris de me démêler mes cheveux. Je regardai mon reflet dans le miroir. Mon visage était plus pâle que d'ordinaire, j'avais des cernes, les joues un peu creuses. J'avais une tête malade, fatiguée, las. Une violente toux me secoua pendant plusieurs secondes. Ma fluxion de poitrine commençait à reprendre. Une fois la toux calmée, je me sentis faible, mais je me devais d'obéir à mon époux. Je finis de coiffer mes cheveux et me levai pour descendre les escaliers.

Je ne croisai personne à part des domestiques, certains me regardaient avec pitié, il est vrai que je faisais vraiment peur, j'avais beaucoup maigris et mes yeux étaient éteins de toute lueur de joie. Je frappai doucement à la porte et quand on me dit d'entrer, j'entrai.

-Bonjour...

* Lorsqu'elle entendit son père, Esther rentra dans la piece où ce trouver Mlle Mancini en train de dormir sur le fauteuil, elle devait être epuisée comme elle était là. La jeune duchesse regarda Son père en souriant légérement à sa question. *

- Oui trés bien, merci...

* Elle allait lui posée la même question lorsqu'un valet déboula dans la piéce. Elle se poussa alors & regarda son père lui prendre des mains l'envellope qu'il tenait alors... Ne comprenant rien elle s'avança doucement vers lui un peu suspect & le regarda tomber sur un fauteuil... Elle s'approcha encore un peu du coup. Qu'était ce cette lettre qui le mettait dans cet état... elle ne mit pas longtemps à comprendre... Il était libre ! enfin une bonne nouvelle pour lui & pour la famille !! Elle le regarda & souria contente de cette nouvelle. Elle se mit dérriére le fauteuil & posa ses deux mains sur ses épaules... *

- Enfin !

* Puis elle releva la tête & vit sa belle mère entré dans la piéce. Dieu qu'elle était blanche, ça lui faisait mal au coeur de la voir ainsi, elle qui était trés belle autrefois, la voici maigre, pale... Il est vrai qu'elle n'as pas de trés grand rapport avec elle, mais Esther ne la destait pas. Son sourire se fit moins grand lorsque son regard se posa sur elle, la voir comme ça lui faisait de la peine... Elle dit doucement *

- Bonjour...

*Marie était fatigué du voyage avais besoin de dormir un peut*

*dort et pensé a ses soeurs , au roi et tout en faite*

*fini part se réveillé 2 minutes après en entendent parlé , ouvre les yeux doucement *

*les regarde voit Esther et Camilla *

_bonjour

*François, assis dans son fauteuil, souriait en sentant la tendresse des mains de sa fille sur ses épaules. Il ressentait un immense soulagement, comme un poids comme lui aurait retiré d'un coup sec. Il était libre. Les cinq lettres résonnaient dans son esprit comme un air d'opéra. Il devrait peut-être aller à l'Opéra, ou au théâtre, histoire de se montrer un peu. Bref, il aurait tout le temps...
Il s'apprêtait à répondre et à enlacer sa fille lorsque la porte s'ouvrit pour laisser place à Camilla. Il se leva immédiatement : il bondit du siège comme si on l'avait piqué. Il se tenait droit, le visage impassible. Il la regarda s'avancer, dans cette mine épouvantable qui lui brisait le coeur. Il répondit à son bonjour par :

- Je suis libre, Camilla, nous pouvons rentrer à Paris.

*Il laissa Marie répondre aux deux jeunes femmes tandis que François s'avançait vers son bureau pour prendre des papiers et les classer rapidement. Evidemment, ce n'était pas le moment de le faire, mais il fallait qu'il occupe ses mains. Il soupira avant de dire.*

- Nous partons en début d'après midi et retournerons à l'hôtel Vendôme où nous retrouverons ma soeur, Madame de Nemours.

Il lança un regard à sa fille, qui serait sans doute ravie de revoir sa tante et marraine, qui l'avait aimé comme sa propre fille. Puis François s'adressa à nouveau à la cantonade.

- Je raccompagnerai Mademoiselle Mancini auprès du Roi, afin de régler de nombreuses choses, dont la légitimité d'Esther, qui, par ma faute, a perdu ses titres lors de mon emprisonnement. Je dois à tout prix rétablir la chose.

Il tourna son regard vers Camilla, s'adressant directement à elle, et la vouvoyant. Il savait bien qu'il ne pouvait plus lui parler comme avant. Leur relation avait changé : ils étaient un couple comme les autres. Et les couples se respectaient, par le vouvoiement, entre autres.

- Vous pourrez m'accompagner, madame, si vous en avez l'envie, notamment pour régler des affaires qui vous concernent.

Il lui était impossible de formuler clairement la possibilité d'annuler leur mariage, ou d'en faire la demande. Un divorce, ou une dissolution, lui serait surement fatal mais il devait respecter le choix de Camilla. Et le Roi serait très heureux de rendre son cousin dans un état pitoyable.