Le Surintendant Lully

| Qui êtes-vous donc, étranger ? |

Nom complet : Jean-Baptiste Lully... né Giovanni Battista di Maldo Lulli mais naturalisé français il y a neuf ans à présent.

Titre de noblesse : s'il est un fait que M. de Lully a été anobli, l'Histoire n'a pas gardé trace de son titre...

Fonction : Surintenant de la Musique de Sa Majesté, Compositeur du Roi, Directeur de l'Académie Royale de Musique, Directeur des Petits Violons du Roy

Âge :28 ans si nous sommes avant le 28 novembre. Sinon, 29.

Caractère (minimum 3 lignes) :
Le principal trait qui me caractérise doit être mon caractère jovial et extraverti. Né Italien, je crains le demeurer jusqu'à la fin de mes jours...
Mes qualités : Ma foi, la plupart des gens trouvent mes qualités non seulement restreintes, mais de plus fâcheusement ternies par mes défauts... Toutefois, je demeure avant tout un homme fidèle. Fidèle à ma femme (malgré les intempérances dont elle ne me tient point rigueur, merci Seigneur !), fidèle à mes idées, fidèle à tout ce que j'entreprends. Au reste, j'hésite à qualifier de qualités le reste de mes traits de caractères, car ils sont tant à double tranchant que je ne sais par où les prendre exactement. Je dois avouer avoir une prédilection terrible pour les banquets et les fêtes, aimer m'amuser comme il sied... ou comme il ne sied pas à quelqu'un de mon rang, car je suis Surintendant de la Musique de Sa Majesté. Je suis d'un tempérament bien extraverti, et d'une franchise à toute épreuve une fois bien ennivré...
Certes, je suis exigent, est-ce une qualité ou un défaut lorsque l'on sait à quelles extrêmes je puis en venir ? Ne suis-je donc pas un savant mélange de qualités et de défauts plutôt que l'un ou l'autre ?
J'ai bien plus de capacités que de qualités. Mais je tâche d'en faire usage à bon escient, n'est-ce pas une preuve de prudence ?

Et mes défauts : je ne puis que reconnaître mes nombreux défauts. Mon caractère italien me porte à une extraordinaire expression de mes sentiments, et souvent j'éprouve bien des difficultés à me cacher sous un masque de parfait courtisan. L'hypocrisie, je connais fort bien, merci. Je dois en faire usage tous les jours, histoire de plaire au public. Je suis si exigent, parfois, que j'en fais des excès. Ai-je dis parfois ? Mon Dieu, je devrais dire souvent, si souvent... Je suis bien colérique, certes. Mes pairs me détestent pour cela : je crie, je hurle, je gronde, je tonne, l'orage bout en moi lorsque je vois un archet à contresens, lorsque j'ouïs une fausse note, lorsque l'on a le front de m'affronter ou de me répliquer. Je suis très autoritaire. Je suis aussi libertin, prompt à prendre plaisir et à amuser aussi bien qu'à m'amuser. L'intempérance n'est pas une qualité, et je pense avoir fait le tour des péchés capitaux dans ma bien courte vie. Voyons cela dans l'ordre...
La colère. J'en ai parlé plus haut, n'est-ce pas ?
L'orgueil. J'aime que l'on joue de la musique, j'aime que l'on joue MA musique, la meilleure. Dixit le roi, pourquoi ? Moi, vaniteux ? Certes, et alors ?
L'envie. Ah, elle me prend souvent, celle là... Heureusement que le roi est là pour satisfaire la plupart de mes caprices...
La jalousie. Pareil. J'aime avoir autant que les autres, non, mieux, j'aime avoir plus qu'eux ! Pas étonnant que je me sois élevé si haut...
La gourmandise. Aimer le bon vin et la bonne chère, est-ce un péché mortel ? Misère de misère ! Me voici condamné, je meurs, je suis mort, je suis assassiné !
La luxure. Je dois le reconnaître, j'aime aimer. J'aime désirer. Femmes, comme hommes, cela m'a d'ailleurs mené à ma perte. Mais je ne suis pas amoureux des femmes que je prends dans ma couche. Elles me servent juste de satisfaction personnelle, mon seul amour va à ma femme... et elle le sait. C'est probablement pour cela qu'elle tolère mes infidélités...
L'avarice. Là, je suis moins sûr... Je puis être parfaitement dépensier parfois, mais que voulez-vous, l'attrait de l'argent...
Ah, j'ai oublié de préciser : je ne suis pas très croyant... enfin, je crois en Dieu, mais... à ma manière personnelle.
[Note de l'auteur : Lully envoya, selon une lettre d'un courtisan à l'une de ses proches, son confesseur à la porte tout en lui disant "que son directeur (Dieu) estoit à son chevet et ne le quittoit pas". D'où il refusa la dernière onction... qui lui fut finalement prodiguée par la force]

Description physique (minimum 3 lignes) : Ayant été danseur, je puis m'avouer nanti d'un corps agréable à la vue. Etant né italien, cette apparence est fâcheusement gâchée par mon teint mat... mais que voulez-vous, je n'ai guère le choix. Je ne fus jamais un homme d'une beauté spectaculaire, mais je m'efforçai toute ma vie de me mettre en valeur de mon mieux, par de beaux vêtements (ou du moins des vêtements d'apparence convenable, le tout dépendant de mon argent et de ma situation), des couleurs chatoyantes et des brocarts.
Lorsque l'on me voit arriver, de loin, l'on peut croire que j'ai l'apparence d'un homme normal. De taille moyenne, à peine plus grand que Sa Majesté, j'ai naturellement l'air gracieux. Mince, svelte, je ne vais jamais dans l'excès, au contraire de certains courtisans. Je m'efforce d'avoir l'air noble sans avoir l'air ridicule d'un clown de pantomine. Lorsque je me tiens debout, je suis appuyé le plus souvent sur ma grande canne, quoique je puisse parfaitement marcher sans (merci Seigneur !).
Mon visage est celui d'un homme d'origine méridionale. D'une forme hésitant entre l'ovale et le rond, il est doté d'un relief prononcé. Mon menton musculeux, appuyé d'une très légère fossette, mon nez aquilin (un assez gros nez d'ailleurs), mon front plus harmonieux et volontaire. Mes yeux, couleur marron, brillant sans cesse d'un éclat de joie ou de tristesse, suivant les moments. Ma bouche trop rouge par nature, aux lèvres épaisses. Mon absence de maquillage, enfin : j'ai horreur de ça. Si je me farde de temps en temps un peu, plus pour plaire au roi que pour autre chose, cela rend très mal, enfin, à mes yeux du moins... Enfin, ma chevelure, immense crinière noire, naturellement bouclée. Je porte la perruque de temps en temps, mais le plus souvent, friser mes véritables cheveux suffit amplement. Et par-dessus, je porte parfois un chapeau élégant...
Et me voici, moi, Baptiste Lully, devant vos yeux.

Ne suis-je point beau, tout de même ?

Votre histoire (minimum 5 lignes) :
[note de l'auteur : je pastiche à moitié Lully dans ce qui va suivre. Lorsque Baptiste reçut ses lettres de naturalisation, il fit changer l'orthographe de son nom en Lully, et se nantit d'une biographie fort flatteuse rédigée par ses soins, histoire d'avoir l'air de moins basse naissance. Ce qui est en italique est la vie de Lully telle qu'il l'aurait désirée. Les caractères normaux expriment la vérité]

Moi, Giovanni Battista di Maldo Lulli, fils de gentilhomme Florentin, suis né le 28 Novembre 1632 à Florence, en Italie. Mon père, de noble naissance, eut trois enfants dont je fus le cadet, et accessoirement le seul survivant. Tôt, je reçus l'éducation nécessaire à un fils de bonne famille : j'appris à lire, à écrire, à jouer de la musique. Ah ça ! J'étais un délicieux violoniste, un guitariste apprécié, et un acteur appréciable...
Ne laissons pas monsieur de Lully travestir ainsi la vérité ! Giovanni Battista Di Maldo Lulli naquit bien à Florence, mais ne fut guère fils de noble... Son père était meunier, sa mère fille de meunier. Ses parents, qui n'étaient pas d'une pauvreté absolue non plus, veillèrent à ce que leur fils unique (les deux frères étant bel et bien décédés) reçoive une éducation moyenne : lecture, écriture, calcul. Et il apprit la musique. Giovanni Battista fut dans son enfance un baladin, un petit violoniste des rues ; il fut en même temps initié à la Commedia De'll Arte : la scène n'avait pas de secret pour lui, et il apprit ainsi à danser et à mimer, art qui lui fut bien utile par après. Laissons maintenant Baptiste nous conter la suite de son histoire.
Alors que je jouais de la musique dans les rues de Florence, je fis la rencontre imprévue du sieur Roger de Lorraine, qui remarqua mes talents. Après moult pourparlers avec monsieur mon père, je fus envoyé en France en l'an de grâce 1645. J'étais alors âgé de treize ans, et arrivai à la cour de Versailles l'année qui suivit. 1646 me vit au service de la Grande Mademoiselle, la Duchesse de Montpensier, nièce du sire de Lorraine et cousine de Sa Majesté. Mademoiselle désirant parfaire sa connaissance de la langue italienne, je fus pris comme page, l'une de mes tâches consistant à faire la lecture à Mademoiselle. Tâche qui me laissait suffisamment de temps libre pour bien des choses, comme danser...
Encore une fois, j'interromps monsieur de Lully, quoique cette fois ci, il ne mente pas trop... si ce n'est par omission. En cette époque, la Fronde menaçait, et finit par éclater en 1648, pour prendre fin cinq ans plus tard. Peu avant, Lulli et le roi avaient fait connaissance : le caractère joyeux et farceur de l'Italien avait rapidement fait de lui un personnage apprécié pour divertir, une espèce de bouffon. La Fronde le vit quitter la Grande Mademoiselle et prendre le parti du jeune Roy. Une fois Mademoiselle exilée sur ses terres, Lulli resta à la cour. Le roi avait quatorze ans, Lulli en avait 21...
La fin de la Fronde me vit rejoindre pour de bon sa Majesté, depuis le départ de mon ancienne maîtresse. Mes talents musicaux et scéniques me permirent de recevoir une éducation musicale importante : je perfectionnai le violon, la guitare, appris le clavecin et l'harmonie auprès de grands maîtres, comme mon futur beau-père Michel Lambert. Mes treize ans me virent entrer dans la Bande des Violons du Roy. J'étais alors danseur et compositeur, je dansai et jouai aux côtés de Sa Majesté dans le Ballet de la Nuit, que je n'eus pourtant pas le plaisir d'écrire. Un mois et demi plus tard, je fus nommé Compositeur de la Chambre, remplaçant mon compatriote monsieur Lazzarini. J'obtins peu après la direction des Petits Violons, un groupe de bien meilleure qualité que celui des Violons du Roi ! De Compositeur de la Chambre, je devins rapidement Surintendant de la Musique Royale, puis Compositeur du Roi.
Lully peut s'estimer fier de son parcours, aussi ne ment-il pas présentement (encore heureux). Ne sachant exactement en quelle année nous sommes, je pense donc continuer sans monsieur le violoniste...
Oh ! Quelle honte, je ne puis parler de la partie de ma vie qui me plaît le mieux...
Soit, mon cher, allez-y donc...
Merci bien. Je fus donc naturalisé français quelques années plus tard, en 1661. A cette occasion, je changeai l'orthographe de mon nom en Lully, je fus anobli, et me nantis de la présente biographie. J'épousai peu après la fille de mon ancien maître de musique, Madeleine Lambert.
Et voici où en est monsieur de Lully avec sa biographie. Maintenant, je pense continuer vraiment seule... en baillonant le compositeur, tiens.
Il épousa donc Madeleine Lambert, eut par la suite six enfants : Louis Dieudonné, Catherine-Madeleine (qui épousa Jean-Nicolas de Francine en 1684), Jean-Baptiste, Jean-Louis, Gabrielle (qui épousa Jacques du Molin) et Marie-Louise. Ses dons de courtisan, d'intriguant et d'homme d'affaires lui permirent rapidement de s'adjuger nombre de privilèges plutôt gênants pour le reste du monde musical, comme par exemple le monopole de la musique, en interdisant les exécutions de plus de quatre musiciens dans les théâtres à moins de payer une taxe.
A partir de 1661, Lully commença à travailler avec Molière. Il résulta de cette collaboration nombre de grandes oeuvres. Parallèlement, il créa le genre de l'opéra français, avec l'aide de Philippe Quinault (un librettiste). Couvert d'honneur, de gloire et de richesse, ayant l'affection du roi et de la plupart des courtisans, Lully se montra pourtant bien libertin, eut nombre de maîtresses (au su de sa femme, qui ne lui en tenait pas rigueur.... le fait était qu'il ne prenait maîtresse que pour se satisfaire, et non pour aimer), fut un bon vivant parfait la nuit et un courtisan impeccable le jour suivant (en gros, il maîtrisait l'art de déssaouler rapidement XD). En 1672, Lully s'accapara les privilèges de l'Opéra, s'assurant par la même occasion la mainmise sur le genre musical. Il fit de même avec la troupe de Molière lors de la mort de celui-ci, un an plus tard.
En 1681, il atteint l'apogée de sa carrière en devenait Secrétaire de Sa Majesté. Mais plus haut il monta, plus dure fut la chute. Décrié pour ses "moeurs à l'italienne", Lully fut pris en flagrant délit dans une scène peu catholique... avec un jeune page nommé Brunet, dans son propre lit conjugal. Sa disgrâce s'exprima par le refus du roi d'assister aux représentations de son dernier opéra, Armide, jugé "immoral" par ses détracteurs.
Un an plus tard, alors que l'on fêtait la guérison du Roi, Lully, qui dirigeait le Te Deum qu'il avait composé dix ans plus tôt, s'emporta contre ses musiciens. Sa rage était telle qu'il en perdit tout contrôle de lui-même, et, donnant des coups de canne pour battre la mesure, se frappa le pied (avec ladite canne... comme quoi chef d'orchestre est un métier à risques). Ne voulant pas interrompre la représentation malgré la douleur, il s'en tira joliment amoché, rentra chez lui en boitant... et sa plaie s'infecta rapidement. Quelques jours plus tard, la gangrène apparut. Lully refusa avec véhémence l'amputation d'un orteil. Son agonie dura plus de deux mois, durant lesquels, outre envoyer balader le médecin et le prêtre, il composa l'ouverture et un acte de son dernier opéra, Achille et Polyxène, qui fut achevé par l'un de ses élèves (Pascal Calosse). Il mourut de la gangrène dans la journée du 22 mars 1687.
Lully fut joué fréquemment jusqu'à la révolution française, ou le fait qu'il ait été courtisan joua en sa défaveur. Il ne fut redécouvert qu'en 1987, au tricentenaire de sa mort, alors que l'on rejoua pour la première fois depuis 1789 son opéra Atys.

| Un petit questionnaire sur vous, derrière l'écran |

Prénom ou pseudonyme : mes parents me prénommèrent Véronique, mais j'ai d'excellentes raisons de détester ce prénom. Je veux le faire changer en Ebene-Elisabeth, donc merci d'utiliser plus volontiers les diminutifs de ces prénoms

Âge (facultatif): 16 ans

Localisation: Belgique

Passions: musique (je suis compositeur et altiste dans des orchestres en semi-professionel, en plus de jouer du violon, de la harpe, du piano, de l'orgue et de savoir chanter), rpg (ben tiens !), littérature, etc... j'aime aussi beaucoup l'histoire et la cuisine

Pourquoi ce rôle ? : parce que c'est mon chouchou à moi, mon Baptiiiiiiiiiiiiiiiiisteeeee
*mode fangirl off*
Plus sérieusement parce que j'adore ce type, que je le trouve extraordinaire (et mignon avec ça) en plus d'avoir une conception des choses plutôt originale en son genre XD

Comment avez-vous connu le forum ? via Jenny ^^

Multicompte ? Si oui lequel ? : Nah pas encore ^^


Avatar :Je sais pas encore, je vais chercher un truc sympa ^^

Eby !!!!!!!!!!!!!!

(Elle est partout... elle nous envahit.... Faites gaffe !)
Mdr !

Bienvenue sur notre forum à Jenny et moi-même !
Monseigneur le Duc de Beaufort qui se trouve être actuellement en fuite vous souhaite tout de même la bienvenue dans notre univers (avant de prendre ses jambes à son cou pour éviter Sa Majesté).
Je suppose que tu m'as reconnu

Eby ? Eby ? *regarde autour de lui et voit sa pasticheuse* Ma c'é vré ! Elle éxiste encoré, cellé là... -_-
Plus sérieusement puisque je risque fort de quitter vie de Versailles et que j'ai plus qu'AdP... il me fallait un deuxième lol ^^
Grazie mille per la bienvenue dans ce monde ! Yé vé réprendre mon travail dé surintendant, ah mia musica !
Eby : je rêve ou son accent italien a pas mal empiré aujourd'hui ?

Enfin bon. Je me fais un vava et j'arrive toute joyeuse lol

Ma yé sé ! Ma yé n'avé pas ennvie dé changer oune fiche qui marche trés bien !
Eby : LULLY, bon sang, parle françaaaaais ! Ton accent me plie en quatre de rire !
Lully : ma c'é pas drôle !
Eby : si...
Lully : NAN !
Eby : SI !
Lully : RHooo mais t'es énervante, comme pasticheuse, tu sais !
Eby : je sais cela fort bien.
Lully : et en plus elle se prend pour Molière -_-"

MDR !

heumm Pardon....

Le Roi Louis le Quartorzième est heureux de vous trouver ici, à Versailles, cela maquait quelque peu.. d'ambiance musicale....


^^

Dé l'ambiance ? Ma sans probléme Mayesté ! Yé vé faire préparér mes mousiciens !

Eby : Lully, arrête avec cet accent florentin, t'es énervant XD

Bienvenue cher Lully

Bienvenue =D

Merci à vous deux ^^
Sinon, sur l'avatar, c'est Enrico Lo Verso, l'acteur qui jouait Ricardo Broschi dans le film Farinelli ^^

AAAAAAH !! bah voila ! xD j'me disaot bien qu'il me disait quelque chose ...
C'est lui qui a jouer Marius dans les Misérables avec Gerard Depardieu =D !!...

^^
Curieusement je le retiens bien mieux dans le rôle de Ricardo Broschi. Peut-être parce qu'il s'agit d'un autre compositeur italien (Lully vient d'Italie, après tout), au caractère bien trempé, aux attitudes avant-gardistes... Enfin quoique. Lully n'avait pas pour frère un célèbre castrat (Carlo Broschi = Farinelli)

A vous Monsieur Loully : yé vous z'attend épatiemment ^^

(je suis fan z'aussi de l'avatar !!!!)