Brode pour passer le temps (p.v: Athénais )

* Le médecin l'harcelait de question. Elle n'avait même pas le temps de commencer à lui répondre qu'il en posait une autre. Elle attendit qu'il termine.*

- Non je n'ai pas d'angoisse particulière à part celle de perdre mon bébé. Je ne ressens aucun mal étranger à part cette horrible douleur qui me lacère le ventre comme si quelqu'un me pkantait un coup de couteau dans le ventre.

* Elle réfléchit un instant. Ce qu'elle avait mangé? Dur à dire étant donné qu'en Espagne on passe sa journée à manger. Et Marie-Thérèse ne faisait que ça. Déja parce qu'elle s'ennuiait, mais aussi parce qu'elle se ressentait rejetée de la part de son mari mais aussi de son entourage. Elle était trop naive pour savoir que le problème venait d'elle . *

- Eh bien un potage et un morceau de poulet ainsi que quelques fruits. Rien de plus et rien de moins.

* Elle faisait attention de ne pas manger plus afin d'être en forme pour le bébé.*

* Le médecin se contenta de hocher la tête d'un air pensif, en se tenant le menton d'une main, l'autre étant repliée sous son coude opposé. *

-Je vois... Ressentiez-vous déjà une crainte particulière quant à la venue au monde de votre enfant?

*Tout en parlant, il sortit de sa malette un stétoscope et l'appliqua sur le ventre déjà un peu arrondi de la reine et écouta attentivement.*

-Hmm... il semble que tout aille bien, j'entends le coeur...

* Là, toutes les dames poussèrent un soupir de soulagement. Le médecin rangea son "outil" et regarda la reine, rassuré lui aussi. Il affichait à présent un petit sourire*

-Il faut tout simplement vous calmer et beaucoup vous reposer. Prenez une tisane, cela vous aidera. Cela semble n'être qu'une douleur dûe à certaines craintes que vous pouvez avoir.

*Le médecin n'avait pas plus tot parlé de tisane qu'Athénaïs envoya une bonne en chercher pour la reine. *

-Mais bien sûr qu'il vous est permis ... ....

*Louis allait ajouter encore quelqu'autre agréable parole, mais... se retint... Laissant le médecin faire, bien que cette consultation lui fit douter de ses compétences... Il se rapprocha un peu, de sorte à être de l'autre côté de son épouse, suivant du regard le moindre geste de cet homme de sciences que l'on appelait donc "docteur". Il trouva le temps bien long entre les premières questions posées et le début de l'oscultation, mais il n'intervint pas. Il posa son regard sur Marie Thérèse lorsque celle ci répondit, espérant que celle-ci ne dise rien que la stricte vérité et non pas de celle arrangée pour sa présence.*

*L'angoisse montait... celle-ci disparut en partie lorsque l'écho d'un petit coeur fut bel et bien entendu. Mais Louis restait tracassé*

-Etes vous bien sûr Docteur de ce que vous dîtes là ? Tout ceci n'aurait donc que pour cause une envie irrémédiable de "bien faire" ? Je ne voudrais pas vous faire appeler une seconde fois our un mal d'une toute autre gravité ...

*Il apprécia la réactivité de Madame de Montespan, qui savait exactement ce qu'elle devait faire et à quel moment, bien différente donc de ces autres pour lequel il devait tout mâcher, et derrière lesquels il devait absolument tout vérifier !*

* Le vieux docteur prit son ait savant des grands jours, comme le faisaient les médecins de cette époque, et assura d'un ton plus que certain que tout ceci était sans graviter. *

-Sire, je puis vous assurer que l'enfant se porte à merveille. Il est tout à fait normal, étant donné le statut de notre souvereine, que celle-ci soit sujette à quelques angoisses. cela, à forte récurrence, crée quelques crampe au niveau des muscles du ventre, et qui peuvent alarmer les femmes enceintes, ainsi se retrouve la situation actuelle, n'est-ce pas... mais tout ceci est sans conséquence aucune pour l'enfant à venir.

*Un petit sourire niais vint se dessiner sur les lèvres du docteur.
La bonne revint avec la tisane, Athénaïs lui prit la tasse des mains et s'approcha de la reine pour la lui donner. *

* La Reine prit la tasse des mains de Athénaïs et la remercia d'un hochement de tête.tout en écoutant le discour du médecin. Elle n'était pas très convaincue par tous ses discours. Elle était certaine que le médecin voulait uniquement la rassurer et allait s'entretenir un peu plus tard avec Louis.*

hj et bien que de culture médicinale !!! ^^

Dj :

*Louis fixa d'un regard dur et froid le médecin qui débitait son flot de paroles érudites mais qui sonnaient incompréhensibles et.. creuses... Le Roi hocha la tête lorsqu'il acheva sa "démonstration", signifiant un "tout ça pour ça ?", attendant un éventuel ajout, quelques compléments... qui ne virent point. Il observait du coin de l'oeil la Reine qui avait repris des couleurs ets'abreuvait de la boisson recommandée; toujours aussi impassible, il prit la parole*

-Fort bien, si vous le dîtes, j'espère que la véracité de vos dires sera toute aussi parfaite que leurs formes...

*Il avait déjà dans l'idée de prendre un deuxième avis, mais n'en dit rien...*

-Je vous demanderais tout de même de passer au chevet de la Première Dame de France chaque jour qui nous sépare encore de la venue au monde du petit Dauphin. Je ne vous demande point, je ne vous en suis pas gré, je l'exige...

HJ: eh Marie-Théwèse, c'est moi qui te l'ai donnée la tasse, pas la bonne :s
mdr Louis je dis n'importe quoi en même temps ^^

* Athénaïs recula de quelques pas pour mieux laisser le roi et la reine s'entretenir avec le médecin.
Le médecin, lui, hocha la tête de manière empressée pour acquiescer à l'ordre du roi.*

-Cela va sans dire, Sire...

*Que pouvait-il dire d'autre? le terme de la grossesse arriverait vite et il fallait de toutes façon surveiller l'avancement des choses. *

* hj attention Ahé en mode vénère !!!!!*

dj :

*Louis regarda la Reine boire à petites gorgées, voilà que ses gestes semblaient plus assurés, oh ce n'était certainement pas l'efft de la tisane, le médecin semblait alors avoir raison quant à la gravité bénigne de ce petit évènement fâcheux. Il eu d'ailleurs la bonne réponse à son..ordre. Maintenant qu'il reportait toute son attention sur lui, il le dévisageait, observant chaque rictus comme pour percer un secret bien tenu, si secret il y avait. Il excellait dans cet art d'observer en silence pour destabiliser...*

* Marie-thérèse se sentait mieux ou peut être que c'est tout simplementr ce qu'elle voulait bien faire croire. Elle but sa tisane en silence se sentant quand même relativement observée. Elle eut une pensée assez méchante mais se dit qu'elle aimerait bien faire desw malaises plus souvent si son mari venait aussitôt s'occuper d'elle comme il le faisait à l'istant. Elle se disait que lorsque le bébé serait là il n'aurait pas être plus autant d'intention à spn égard et elle se retrouverait encore toute seul.*

*Mais finalement, il quitta son état d'observateur pour redevenir le protecteur de la Reine..*

-Comment vous sentez-vous à présent ?

*Avec un sourire, il prit la main libre de Marie-Thérèse pour y déposer furtivement ses lèvres : un tel élan de tendresse était bien rare de sa part, qui plus est, en présence d'autres personnes, et encore plus en présence de Mme de Montespan !!! Mais... l'infante d'Espagne ne pensait pas mal finalement puisque Louis lui, leur était dévoué ces jours, et son état de grossesse y était évidement pour quelquechose...*

*Il voulait attendre d'être sur, sur que tout allait bien maintenant, qu'il pouvait partir tranquille terminer de régler quelques affaires; mais il ne s'absenterait pas longtemps, il reviendrait vite, pour veiller celle qui alait lui donner le plus beau des cadeaux...*

* Marie-Thérèse appréciat cet élan d'affection. Elle ne s'y attendait pas du tout. Mais intérieurement, ça lui brisait le coeur. Elle savait que tout ce bonheur ne durerait pas. D'une fois que le bébé serait là, Louis repartirait et se ferait à nouveau rare. Come si le bébé avait sentit la présence de son papa, il donna un coup de pied à Marie-Thérère qui, ne s'y attendant pas, sursauta un peu.*

- Oui Sire je me sens miex je vous en remercie. On dirait que votre fils se porte bien lui aussi.

* Elle souriat. Il est vrai qu'à l'époque on ne pouvait pas encore savoir le sex des bébés, mais il semblait logique que le premier enfant du Roi allait en être un. Elle n'avait pas envie que son mari reparte mais elle savait qu'il avait du travail . *

- Je sais que vous avez énormément de choses à faire et je ne veux pas vous retenir plus longtemps.

hj: tu parles xd

* Athénaïs s'eclipsa un peu plus dans le fond de la pièce pour laisser au couple royal son intimité. Elle trouvait gentil de la part du Roy de prêter autant d'attention à la reine alors que d'habitude il était beaucoup plus indifférent. Elle les regarda donc sans pour autant les dévisager, dans le fond d ela pièce, regardant du coin de l'oeil le médecin. Celui-ci s'avança d'ailleurs vers elle de manière à s'éloigner lui aussi. Elle le regarda un peu de travers, mais ne dit rien, attendant que la Reine ou le Roi demande quelque chose. *

hj :p:p

dj

*Votre fils" : il n'en fallait pas plus pour Louis irradie de bonheur : deux mots et le voilà transporté, s'imaginant être ce qu'il n'était pas encore, prenant une responsabilité de plus (et pas des moindres), mais cela ne l'effrayait point, au contraire, il n'attendait que cela... Il partagea alors l'affection naissante d'une mère pour son enfant se faisant encore attendre...Plus que quelques semaines de patience!..*

-Reposez-vous ma chère, pas d'effort inutile... (il était certain qu'elle n'en ferait point..)

*Le Roy se leva alors, tout en gardant son regard rivé sur son épouse. Il devait la, les laisser à présent. Il fit un pas en arrière, dans un mouvement lent, comme s'il voulait qu'un peu de lui même reste dans cette pièce, comme si son éloignement pouvait avoir quelque répercussion sur l'état de santé de la Première Dame de France...*

*Il s'en retourna pour de bon, par le fond de la pièce, croisant alors le médecin encore là, et Madame de Montespan. Il ne put s'empêcher de poser les yeux sur elle, la flamme de la passion y brillait... Eh oui, même dans ces moments là, la Marquise était irrésistible...*

*Il sortit,un petit sourire aux lèvres..*

* Voyant le Roy s'éloigner de la reine et venir vers le fond de la salle, Athénaïs s'inclina légèrement, tout comme le médecin qui lui le fit bien bas. La marquise croisa le regard du Roy et baissa ses yeux timidement vers le sol. Elle sentait cette flamme qu'il semblait éprouver en posant ses yeux sur elle, elle en rougissait presque. que cherchait-il à la fin? Il était certain qu'elle ne lui cèderait que son amitié, du moins elle le pensait. Il était difficile de se refuser bien longtemps au Roy. Mais pour l'instant il restait assez disant, donc pas d'inquiétude outre mesure.
Quand le Roy fut sorti, le médecin s'éclipsa à son tour et la marquise se rapprocha de la Reine pour s'enquérir d'éventuel besoins qu'elle aurait. *

-Votre Majesté souhaite-t-elle quelque chose?

* La Reine regarda son mari sortir de ses appartements avec toute la grâce qu'il avait. Elle était heureuse pour une fois. Elle avait enfin toute l'attention qu'elle voulait. Elle regarda Athnénaïs venir vers elle. Elle avait bien vu les oeillades malgré le fait qu'ils avaient tout fait pour rester le plus discret possible. Mais même si La Reine était un peu cruche, elle le vit. Elle n'avait pas envie d'une séance de querelle avec sa Dame de Compagnie même si le fait de lui dire ce qu'elle pensait lui démangeait assez. Elle sourit .*

- Non je vous remercie je n'ai besoin de rien. Je souhaite m'allonger un peu et dormir.

*Elle se sentait fatiguée et posa une main sur son ventre*

* Athénaïs hocha la tête à la réponse de Marie-Thérèse. Dans son état et après toutes ces émotions, il était normal et légitime que la Reine souhaite avoir un moment de repos. La marquise fit un signe de tête à une autre dame de compagnie pour qu'elle l'aide à soutenir la Reine, une de chaque coté, pour l'aider à regagner son lit. Elles l'y amenèrent tout doucement pour ne pas la faire tomber, afin qu'elle puisse marcher à son rythme.
Un fois la Reine assise sur le lit, Athénaïs la regarda avec un sourire tendre. Elle trouvait touchante Marie-Thérèse pour une fois.*

-Vous ferez une bonne mère, Votre Majesté, ce la se voit. Voulez-vous une tisane pour vous aider à dormir?

* Avant qu'elle ne réponde, elle fit un signe à la même dame qui alla chercher une théière. Elle savait que la rein appréciait les boissons chaudes, et les tisanes avant de dormir étaient très prisées. *

* Marie-Thérèse regarda Athénaïs avec un grand sourire. Elle posa sa main sur son ventre. Ce que venait de lui dire la Marquise la toucha au plus haut point. Elle avait quand même un peu peur car il s'agissait de son premier enfant. Elle risqua uand même une

- Je vous remercie mais je prendrais la tisane plus tard.*

* Elle n'osait pas vraiment lui parler de peurt de lui rapeler de mauvais souvenirs. Car elle savait que la situation de couple de sa Dame de Compagnie n'était pas un joli conte de fée.*

- Madame, que faut il savoir avec les enfants ? Comment savez vous ce qu il faut faire ?

* Non ça c'était certain. Elle n'aurait pas besoin de se poser toutes ces questons puisqu ce n'est pas elle qui s'occuperait du bébé. Il sera prit en charge dès sa venue au monde. Si ça se trouve elle ne pourrait même pas l'approcher et cette idée l'effryait au plus ou point. Elle resta silencieuse laissant ses pensées voler *

- Non en effet je n aurais pas beoin de me les poser.

*Elle sentait aussi ses larmes venir. Elle se disait que Louis n'en aurait plus rien à faire d'elle lorsque le bébé serait là. Elle prit la main de Madame de Montespan*

- Pourquoi personne ne m'aime? Ne me dîtes pas le contraire je le sais très bien.

* Bien entourée ? Oh certes elle était bien entourée enfin comme l'exigeait le protocole. Elle avait des Dames de Compagnies qui n'en avaient rien à faire d'elle ou peut être que si, allez savoir. Il fallait bien avouer que Versailles était un endroit où les vautours tournaient autour de vous attendant le moindre faux pas afin de prendre votre place. Heureusement pour elle, elle avait ses nains et ses bonnes espagnols. Tout le monde avait horreur de ses nains mais Marie-Thérèse s'en fichait royalement ( c'est le cas de le dire ). C'était les seuls amis sincères qu'elle avait et elle pouvait se confier à eux en toute tranquilité.*

- Oui il est vrai que je suis bien entourée mais est ce que toutes ces personnes qui m'entourent son sincères ? J'ai quand même un doute là-dessus.

* Athénaïs sourit à la reine. Elle était bien naïve. Pourtant elle vivait en France depuis de nombreuses années déjà. Qui parlait de sincérité? Cela n'avait aucune importance, chacun avait une tâche à accomplir et s'occupait de la faire, voilà tout. Les gens qui la servaient n'étaient pas là pour être ses amis. *

-Je ne pense pas que ceux qui vous servent aient besoin d'être sincères pour bien le faire. Dans une cour royale, peu importe laquelle, je crois que la sincérité est rarement de mise, Votre Majesté.

* La marquise essayait de lui répondre avec une certaine douceur, bien que lui disant des vérités assez dures, car après toutes les émotions que la reine venait d'avoir, inutile de lui en créer d'autres. *

-Mais vos sujets vous aiment, Madame, et c'est le principal. ajouta-t-elle avec un sourire.

*Ceci disant, elle lui remonta un peu les couvertures*

HJ mais laisse la prendre froiiiiiiiiiiiiiiiiiiid !
:p

hj mais je t emmerde chéri !!!!

* Elle l'écoutait avec attention. Certes, ses paroles étaient durs à entendre mais très réaliste. Marie-Thérèse savait que Athénaïs disait sincèrement ce qu'elle pensait. *

- Je vous remercie pour votre franchise.

* Elle commençait à se sentir fatiguée. *

- Vous pouvez disposer . Je vous remercie et vous souhaite une excellente nuit.