Escapade écourtée

Ce matin, j'en avais marre de la nourrice qui s'en fichait de moi, alors je me suis levée et je suis partie dans le jardin, sans qu'elle s'en rende compte, parce que, d'une part, un bébé ça se faufile partout sans qu'on ne s'en rende compte, et d'autre part, parce qu'elle était tellement occupée à parler avec la cuisinière qu'elle ne m'a pas prêté attention. En bref, je suis descendue de mon bac, et je suis allée dans le jardin. J'ai essayé d'attraper des papillons comme maman et la Dame des jardins, mais j'étais trop petite, alors je me suis dirigée vers les orangers, parce que j'adore leur odeurs. Je ramassais quelques fleurs que je mis dans mes poches, puis j'allais vers le bassin de l'allée principale. Je gripais avec difficulté sur le bord et me regardais dans le miroir lisse que faisait l'eau. Je me voyais, un peu déformée par les vaguelettes quiagitait sa surface, j'avais une tache de chocolat sur le bout du nez, et je pris un peu d'eau dans ma petite menotte en faisant attention de ne pas tomber et je m'en mis sur le visage mais l'eau était déjà partie. Agacée, je fis de grands gestes avec les mains et je m'éclaboussai un peu partout. je ris, c'était froid et mouillé, c'était donc marrant. je vis plusieurs papillons s'approcher de moi en battant leurs ailes aux couleurs vives. Je cessais de bouger, et presque de respirer, et l'un d'eux, le plus coloré, le vert avec des espèces d'yeux bleus sur les ailes, se posa sur mon bras. je m'efforçais de tourner la tête sans lui faire peur, et parvint ainsi à l'admirer quelques secondes. Puis, je ne pus réprimer un eteruement et les 3 papillons s'efuirent à toute vitesse. Je me disais que j'aurais peut-être interêt à rentrer avant que maman ne se fache, quand je me rendis compte qu'une tornade entourée de volant de soie se dirigeait droit sur moi. *Oups! C'est un peu tard!* songeais-je. Je réfléchis à toute vitesse, et fit la seule chose possible lorsque votre mère vous fonce dessus avec la ferme intention de vous punir pour vous être enfuie san le dire à personne: je descendis en vitesse de mon perchoir et courait vers elle de toutes mes petites jambes et me jetait dans ses bras en disant:

-Je t'aime maman!!!!!

Je me blottis dans ses bras, n'osant pas relever le visage tout de suite, des fois qu'elle serait encore en colère...

Bon ma ruse avait fonctionné,, je ne me fis pas grondé. Je serrais maman encore plus fort et rlevait la tête. J'aimais bien quand elle m'appelait mia farfalla. Elle m'essuya le nez en riant, et je sus que j'étais pardonnée. Je lui fit un gros bisous sur la joue après qu'elle m'eu embrassé sur le nez.

-Mou'oir ou oir! [= mouchoir tout noir]! Oui pillion posé sur ras! Atouille!

Je ris aussi, j'étais dans les bras de ma maman, au milieu des papillons, il ne manquait plus qu'un papa et mon doudou et j'aurais été parfaitement heureuse. Ce qui, à première vue, ne semblait pas le cas de maman. Depuis son mariage, elle était moins jolie qu'avant, même si elle était encore très très belle. Le problème, c'est que j'étais censée dormir chaque fois qu'elle pleurait, et qu'elle faisait semblant d'être heureuse chaque fois qu'elle était avec moi, mais on ne la fait pas à une reine de la comédie. Alors, prenant mon courage à deux mains, j'avais peur d'entendre quelque chose de grave je demandais d'une petite voix.

-Ma'an, pouquoi tu leure le soi?

Je ne savais pas si elle me répondrait, mais j'avais la ferme intention de lui arracher les vers du nez, beurk des vers, j'espèrais fort qu'elle n'avait pas de vers dans le nez ma maman, mais si il y en avait, je les enlèverais comme ça elle pourrais me dire pourquoi elle pleurait quand elle pensait que je ne la voyais pas. Je mit mon pouce dans ma bouche et prit une de ses boucles que je faisais passer entre mes petite mains. Je savais que ça l'attendrirais, et elle serait peut-être mieux disposée à me répondre si je montrais que j'étais trop mignonne. En plus, les cheveux de maman étaient très doux et tout brillant, comme si elle avait enfermé un petit soleil dedans.

Hj: Camilla?