Quelle joie de vous revoir! PV: Hortense Mancini

Il ne se rendit compte qu'elle avait pleuré que lorsqu'il eu relevé les yeux vers elle. Même les yeux un peu rouges d'avoir pleuré, elle était magnifique. Elle tomba et il la retint, en même temps que ses bras venaient buter contre son torse pour se retenir. Il fit glisser ses mains sur le côté et l'attira à lui. Il l'entoura de ses bras et lui murmura à l'oreille.

-Si j'avais su que ma seule vue vous ferait plaisir à ce point, je serais venu plus tôt, quitte à être disgracié par le Roi....

Il l'entraina vers un banc et s'assit à côté d'elle. Il sortit un mouchoir blanc brodé à ses initiales et lui tamponna doucement les yeux. Il avait un air inquiet en la regardant.

-Vous n'allez pas défaillir? Ce n'est pas que ça m'embêterait, mais on pourrait m'interdire de vous revoir.... Et ça, ça m'embêterait beaucoup. Maintenant, dites-moi ce qui a provoqué des larmes dans de si beaux yeux?

Il la soutenait toujours, de peur qu'elle ne retombe. Elle paraissait exténuée et Vincent s'en voulut de ne pas être aller la voir plus tôt, mais il avait du se débarrasser de sa mère, accomplir ses devoirs auprès du Roi et gerer un peu son domaine, de plus, lui-même n'était pas sûr qu'elle avait envie de le revoir.

Hortense avait les yeux rivés sur lui, elle ne pouvait quitter son visage des yeux et son coeur se mit à battre à tout rompre quand il l'attira contre lui. A ses paroles néanmoins, elle esquissa un léger sourire en baissant humblement les yeux.

Quand ils furent assis, la jeune femme se sentait déjà mieux mais le fait que le Duc la soutienne lui était agréable et elle ne s'en détacha donc pas.

- Non Monsieur, je ne crois pas que je vais me sentir mal. Quoique ce ne serait pas la première fois qu'une jeune courtisane défaille à la vue d'un beau Duc mais il m'est impossible de me trouver mal dans vos bras Monsieur. Ils me sont bien trop doux et agréables pour que je puisse perdre un seul instant de leur contact.

Son regard s'était relevé vers celui du Duc et elle lui esquissa un nouveau sourire quand il fit disparaitre les larmes qui perlaient encore au coin de ses yeux. Quand il lui demanda pourquoi donc elle avait pleuré, Hortense ne sut d'abord que répondre.

- Ah Monsieur... Si seulement je pouvais me permettre de vous dire la vérité. Mais cela m'est interdit et cela risquerait de me compromettre tout comme la personne cause de mes larmes. J'ai en vous une confiance totale mais je ne puis... Non je ne puis vous dire.

Le fait qu'elle balbutiait montrait pourtant bien qu'elle hésitait et que ce n'était pas si interdit que ça...

Hortense était perdue. Quand il insista, elle sentit sa bouche s'entrouvir car les yeux de celui qu'elle aimait plus que tout la perturbaient tant. En baissant humblement la tête, elle dit d'une voix où pointait douleur et mélancolie :

- Mon cher Duc... Si vous insistez, je consens à vous dire la raison de mon désarroi. Je crains de mal faire en vous le disant mais je suppose que dire la vérité ne sera pas puni, n'est ce pas ?

Levant les yeux vers lui, ceux ci étaient à nouveau emplis de larmes. Dans un souffle, elle lacha :

- C'est vous Monsieur.

Elle clos les yeux quelques instant en sentant sa main dans ses cheveux tout en étant soutenue par la pression dans son bras. On ne pouvait imaginer lieu plus merveilleux que dans les bras de son aimé. Ses bras autour d'elle avait un côté protecteur et tendre. Mais peut être s'imaginait elle tout ça. Mais comme il était bon d'être au creux de son torse. Néanmoins, Hortense du expliquer ce qu'elle venait de dire. Elle inspira profondément avant de commencer.

- Quand nous nous sommes rencontrés mon cher Duc, j'allais en réalité plus mal que je ne le laissais paraître. Le Duc de Beaufort m'avait peu auparavant fit la morale et avec peu de délicatesse m'avait conseillé de retourner en Italie car je n'avais pas ma place ici. C'est alors ce que je m'apprêtais à faire.

Voilà la partie difficile qui arrivait à prénsent. Les mains de la jeune fille glissaient sur le torse de son aimé pendant que le silence devint pesant. Puis elle reprit la parole.

- Et puis je vous ai rencontré... Et ce... Ca a tout bouleversé. C'était comme si tout revenait en place. Je me sens à ma place en ce lieu. Je me sentais à ma place... auprès de vous. Vous avez eut le don de me rendre le sourire que Mr de Beaufort m'avait arraché. Et je pensais que ça continuerait comme ça vous savez, que vous alliez rester auprès de moi. Mais j'ai été stupide car vous avez disparut. Des semaines que j'ai passées sans vous. C'était... atroce. Chaque seconde semblait durer une heure et je n'attendais que le moment où je vous verrais à nouveau. Et maintenant vous êtes là... Je ne sais que dire.

Inspirant une nouvelle fois, elle releva la tête pour pouvoir le regarder dans les yeux et se lança en disant d'une voix qui ressemblait plus à un souffle :

- Je vous aime...

Vincent ne s'était pas attendu à cet émotion, après avoir prononcé ces trois petits, tout petits mots. Lui qui se croyait si expérimenté, se sentait à présent comme un gamin à son premier rendez-vous. Il avait perdu son assurance tout ce qui faisait ses certitudes s'était effondrée, pour n'en laisser qu'une: il aimait Hortense. Il avait cru qu'il lui faudrait des semaines, peut-être, avant de l'embrasser, il pensait que ces trois mots étaient seulement dit parce que pensé,là, sur l'instant, puis, en cherchant au fond de lui, il décourvti qu'il s'était mentit à lui-même: ces trois mots était sincère, totalement sincère. L'émotion le submergea alors et il serra un peu plus la jeune Mancini contre lui. Lorsqu'elle l'embrassa, ses lèvres avaient un goût de sels, parce qu'elle avait pleuré, mais elles étaient aussi douces que du miel et Vincent découvrit alors qu'embrasser une femme qu'on aime réellement était totalement différent d'embrasser une femme que l'on désire seulement physiquement. Hortense passa ses bras autour de son cou, et caressa sa nuque, mais au lieu d'être prit de désir, il voulu juste continué le baiser, la seule chose qu'il désiait en cet instant, c'était resté avec elle pour le restant de sa vie. A regret il interrompit leur baiser et la regarda avec tendresse. Il se rendit compte, un peu tard, qu'il étaient en plein ilieu dun couloir. Il se pencha et murmura à l'oreille de son aimée:

-Il vaudrait peut-être mieux aller dans mes appartements...

Vincent ne glissa aucun sous-entendus dans sa phrase, il semblait que tomber amoureu l'avait totalement changer, et en profondeur, il pensait juste qu'ils seraient plus à l'aise pour discuter et s'embrasser à l'abri des regards indiscrets. Une petite trace d'humour resta, lorsqu'il pensa à sa mère, mais cette idée reflua rapidement. Il prit la main d'Hortense et l'entraina vers ses appartements.

[HJ: les appartements sont pas encore là, donc j'attends un peu -_-"]

Le, il fallait bien l'avouer, premier baiser de la jeune femme avait été exactement comme elle l'avait espéré : merveilleux, délicieux, empli d'amour et de tendresse. Le premier baiser était souvent un fruit du désir de l'homme mais là c'était un amour partagé qui avaient unis leurs lèvres. Un amour sans préjugés ni arrière pensées. Un amour pur comme tous les amours devraient l'être. Pendant quelques instants, elle avait gardé les yeux fermés pour profiter du baiser jusqu'à la dernière petite seconde. Puis elle les ouvrit pour plonger ses yeux dans les magnifiques yeux de son aimé.

Les mots murmurés à son oreille la firent frémir doucement et elle eut un sourire pendant que léger rouge apparaissait sur ses joues. Elle ? Seule avec un homme dans ses appartements. Cela lui semblait tout à fait irréaliste mais la perspective ne lui déplaisait pas, loin de là. Surtout si l'homme en question était celui dans les bras duquel, elle se trouvait en ce moment.

Se rendant aussi compte qu'ils se trouvaient en effet dans un couloir, elle hocha doucement la tête à sa proposition.

- Vous avez raison mon ami, le couloir et ses courants d'air glacé ne sont pas à moi nonplus, mon endroit préféré. Quoique tout lieu avec vous devient pour moi le paradis terrestre. Vos appartements seront parfaits pour accueillir nos échanges.

Déposant encore un dernier baiser sur ses lèvres, elle se laissa entraîner derrière lui vers ses appartements. Dut au presque-malaise d'un peu plus tôt, sa tête lui tourna légèrement, elle rallentit un peu et appuya sa main contre le mur. Toutes ces émotions, ajoutées au manque de consommation de nourriture semblaient lui faire plus d'effet qu'elle ne l'avait prévu.

- Vincent...

Elle ne put continuer ce qu'elle était sur le point de dire car le vertige devint plus fort et ses genoux cédèrent sous elle.

[HJ : En attendant les appartements, je fais trainer un peu ici ]

Au soupir d'Hortense, Vincent se retourna et n'eus que le temps de la cueillir dans ses bras lorsque ses genoux se dérobèrent. Il la porta sur le banc le plus proche (décidément, que de banc!!) et sortit son mouchoir pour lui tapoter le front avec douceur. Il lui murmurait des mots doux à l'oreille tout en la serrant avec tendresse contre lui. Visiblement, son absence lui avait plus manqué qu'il ne l'aurait cru, il en fut à la fois heureux, cela signifiait qu'elle l'aimait, mais aussi malheureux, en voyant l'état dans lequel cela l'avait mise. Il héla un domestique qui passait, et lui demanda d'aller chercher de l'eau, et de faire préparer des macarons et autres douceurs, ainsi qu'un bon vin de Bourgogne pour remonter la pauvre italienne. Le domestique revint quelques instant plus tard avec une carafe d'eau. Vincent trempa son mouchoir dedans, et épongea délicatement le front blanc de la belle jeune femme. Il attendit qu'elle se réveille avec inquiétude, sans cesser de lui passer de l'eau sur le visage et sur les mains. Il n'avait pas de sel, qui l'auraient réveillé immédiatement, il devait donc attendre, que la jeune fille se remit.

[HJ: les appartements sont prêts ^^]

Hortense ne tarda heureusement pas à retrouver ses esprits. Elle était encore faible et le vertige n'était pas totalement passé mais la douceur et la tendresse dans les gestes du Duc avaient eu pour résultat de la ramener à elle. Ouvrant donc doucement les yeux, elle le regarda et esquissa un faible sourire désolé. Elle s'en voulait d'être aussi faible. Quoique le fait que sa tête se retrouve à nouveau contre le torse de son aimé lui plaisait on-ne-peut plus. La fraicheur du linge sur son front lui fit du bien et la migraine qui commençait à pointer disparut doucement.

- Je suis désolée de tant de faiblesse...

Craignant de perdre son aimé à cause de sa faiblesse, elle alla nicher son visage au creu de son cou en passant ses deux bras autour. Elle n'avait le courage de regarder dans ses yeux de peur d'y voir du dégoût. D'une voix un peu étouffée, elle dit :

- J'ai tellement peur de vous décevoir Vincent...

Oui, tout d'un coup elle l'appelait par son prénom. Il avait un si joli prénom alors pourquoi ne pas en profiter pour le nommer plus souvent. Tout en douceur, elle vint déposer un baiser dans son cou. Ensuite, elle releva la tête et se leva, un peu incertaine néanmoins. Elle ne tarda pas a retrouver son équilibre et dit avec un petit sourire :

- Je me sens mieux... Merci de votre patience. Nous y allons ?

Elle lui sourit tendrement.

[hj : tu fais le toto dans tes apparts ? ]

HJ: Ouaip =D Dès que j'ai le temps (demain normalement)