Jeune Duchesse reconvertie en Paysanne... #Papa ??

* Depuis le mariage & l'arrestaion de son père Esther n'avait pas donner signe de vie. Elle avait pris la fuite, trop honteuse de ce qui ce passer dans sa famille, elle préféra quitter le château familial pour vivre dans les rues. Elle avait passée 3 jours & deux nuits à hérré les grandes, longues & nauséabondes rues de Paris avec sa belle robe rouge qu'elle avait garder depuis le jour où son père fût arreter & sans un sou en poche. Alors qu'elle était en train de ce trouver un endroit où dormir à "l'abris", c'est à dire, en dessou d'un petit pont où le sol est à peu prét sec et où l'on peut voir la seine s'écouler doucement, Un grand homme vetu de noir vint l'agresser, étant donner que la jeune femme était trés fatiguer par la route, elle ne pus se défendre correctement & par mauvaise manipulation, elle se trouva dans l'eau trés froide. Par chance un couple de jeune gens entendit le bruit de l'eau & accourut aussitôt vers elle. Etant pas mal sonner Esther n'arrivait pus à nager malgré sa grande capacité à nager, Alors la jeune femme vint à sa resscouse tandis que l'homme tenta de rattraper l'agresseur mais en vint =(... Ensuite le gros noir pour la jeune duchesse, Elle se réveilla dans une modeste maison toute fois trés chaleureuse & habillée d'une robe tout aussi modeste mais trés confortable. C'est ainsi qu'elle fit la connaisance d'Ines & d'Alexandre, les deux personnes qui l'avaient aidée la nuit précédente & de leurs parents Francine & Romain oui car Ines & Romain sont frère & soeur !... M'enfin quoi qu'il en soit, Esther venaient de ce faire des amis & des vrai ! peut-être même un peu plus pour ce qui en est d'Alexandre ()... Elle leurs avaient expliqué qui elle était & le pourquoi elle se retrouvait ici, mais cela ne genait en rien la famille, c'est pourquoi elle resta avec eux depuis tout ce temps... *

* Aujourd'hui c'était le marché & qui dit marché dit : vente !!! Alors toute la famille c'était lever de trés bonne heure pour préparée les étalages des produits. Fruits & légumes d'un coté, pain de l'autre... Les clients commençait à arrivés & Esther donnait un coup de main à la famille, comme depuis sont arrivés dans leurs vies depuis quelques Semaines... Elle était méconnaisable en Paysanne & cela ne l'amochée pas du tout, bien au contraire ! Elle était heureuse & cela ce voyer sur son visage rayonnant =D !... Bien qu'il y avait un hic, son père lui manquait beaucoup. D'accord elle avait trouver une famille unis & tout, mais ça ne remplacé pas son père, malgré tout l'amour que la famille Morin lui porter... Combien de fois avait elle penser à aller le voir en Prison, combien de fois avait elle pus faire le trajet pour aller lui rendre visite ? Chacune de ces fois où elle le pensait ou elle faisait la route, chaque fois son coeur se serrer de peurs qu'il ne la reconnaisse pas fagotée ainsi, qu'il lui en veuille de n'être pas venue plus tôt & surtout de ne pas avoir pus prendre de Force Joseph à Condé... c'est pour cela qu'arrivé devant la grande batisse, elle tournait les talons, regardant toujours l'une des fenétres de la bastille, toute chagrinée repartant chez sa famille "d'adoption"... *

* Les client se faisaient, donc pour revenir au jours présent xD, nombreux, c'est pour cela qu'elle donnait volontier, une fois, un coup de main à Ines et Francine pour les fruits & légumes &, l'autre fois, un coup de main à Romain & Alexandre au pain... Alexandre, ce grand Brun aux yeux vert de deux ans de plus qu'elle qui lui faisait limite perdre la tête... Choses qui était réciproque d'aprés les dire d'Ines, la soeur jumelle de ce dernier ... *


HJ : Et bien je suis en pleine forme moi !!

*François ne pouvait plus attendre si loin de sa famille. Il avait retrouvé Camilla mais qu'en était-il d'Esther ? D'Isabelle et de Joseph ? En restant à Anet, François savait qu'il ne pourrait pas les retrouver. C'était à lui de risquer sa vie pour les retrouver. Le prix de la liberté ne l'importait peu sans sa famille, ni même celui de la vie.
Il avait donc quitté le château pour revenir à l'hôtel Vendôme où sa soeur logeait. Il lui avait fait parvenir une dépêche pour lui expliquer qu'il arriverait dans la nuit et qu'elle devait tout faire pour le cacher. Il était donc revenu à Paris et s'était précipité chez elle. Elle lui avait réservé une chambre de bonne, petite certes mais dissimulé derrière une étagère dans le bureau. Il pouvait donc s'établir tranquillement le temps de retrouver sa famille. Elisabeth de Vendôme se trouvait être la marraine d'Esther et elle adorait sa nièce. Elle avait été peinée lorsque François l'avait mise au couvent mais comprenait, ayant elle même vécu là bas. Tous les jours, François parcourait quelques kilomètres dans la ville mais il ne trouvait rien. Aucun indice, aucune trouvaille. Une nuit, il partit chasser dans la forêt. N'arrivant pas à dormir, il continua sa promenade à cheval pour rejoindre un village près de Versailles (mais cela, il fallait mieux l'ignorer).
Il y aperçut un marché et décida de s'y rendre. Il laissa son cheval à l'entrée et puis se mêla à la foule. Il portait des bottes noires qui lui montaient jusqu'au genoux ainsi qu'un pantalon et une chemise noire. Son épée était accrochée à une ceinture noire. Enfin, son immense cape noire portant le blason des Vendôme flottait derrière lui. Il portait un immense chapeau noire ornée d'une plume blanche lui cachant le visage. Il marchait tête baissée en faisant attention qu'on ne remarque pas trop le blason. Il savait bien que le Roi n'abandonnait pas et qu'il le cherchait encore. François arriva à un rayon fruits et légumes.
Il attrapa une pomme qu'il tâta de la main. Il se leva devant une jeune femme qu'il n'avait jamais vu et qui souriait poliment.*

- Combien en voulez vous ?

- Deux écus, Monsieur

Il sortit des louis d'or de sa poche et les lui lança.

- Gardez donc ! L'or du Roi vous servira plus qu'à moi !

Ce qui venait de se passer attira certains regards. Elisabeth avait prévenu François que son arrestation avait été contesté. Si les nobles le détestaient, le peuple l'aimait. Ils avaient manifesté leur mécontentement !

* Esther était avec Romain & Alexandre... étant plus à jouer à ce mettre de la farine sur le bout de nez avec ce dernier que pour les aider. Malgré le fait que Romain leurs disent de ce calmer, Esther Eclata de rire lorsqu'Alexandre lui souffla de la farine & qu'il en respira... les deux jeunes gens riaient aux éclats, ce qui ennerva tout de même le père Morin --'... *

- Bon ... Alexandre tu prépare les petits pains & Esther tu retourne avec Francine & Inés...

* Avait il dit avec sa grosse voix. Esther garda un gros & grand sourire amusé. Romain n'arrivait pas a faire le méchant, même s'il se forçait, ce gros bonhomme était remplis d'amour, ça ce voyait rien qu'a son visage =)... La jeune Duchesse retourna alors auprés des deux femmes de la famille aprés avoir regardait Alexandre en lui tirant la langue =P. Arrivait à l'étalage, elle remarqua les clients qui arrivait encore en nombre !

Nous allons faire une sacrée journée...

* pensa t elle. Puis un homme vétu de Noir était là ,devant l'étalage, une pomme à la main auquelle Inés et Francine regardait bizarrement, surtout Ines. Ne comprenant pas pourquoi elles avait ce comportement auprés de lui, Esther souria poliment au Mr. ( qu'elle n'avait pas reconnue ) & regarda une autre personne à ses cotés lui demandant de la laitue que lui donna volontier la jeune fille contre 3 écus. *

*François croqua sa pomme et s'apprêta à partir lorsqu'un nouveau visage apparut derrière l'étalage. Il ne lui faut pas longtemps pour comprendre qui elle était. Cependant, il ne pouvait crier ou lui dire qu'il était là. C'était bien trop dangereux pour lui !
Bon, et bien que faire ? Il n'y avait pas trente-six possibilités et puis c'était sa fille ! Sa fille aînée qui se trouvait en face de lui à faire un pauvre travail alors qu'elle pourrait tranquillement se promener. Il hésita puis partit un peu plus loin. Il lui fallait avoir une diversion. Pendant que la foule s'ammonçait, il se glissa derrière le marché, et se retrouva, un peu plus loin, derrière eux. Il l'observa quelque temps et remarqua bien vite à quel point elle était heureuse. Il en souriait sous son chapeau.
Et puis, d'un coup, il se dit que finalement, ce ne serait pas si mal qu'on le voit ici. Il repartit en courant vers la sortie de la ville pour retrouver son étalon. Il se hissa dessus et retourna sur la place du marché. Les gens commençaient à le regarder (il était rare qu'un noble s'aventure ici en pleine journée) et à murmurer entre eux.
Il arriva devant l'étalage où se trouvait Esther. Tout le monde s'était tut et le regardait, lui sur son haut cheval. Il ôta alors son chapeau et regarda la jeune fille.*

-Monsieur le Duc de Beaufort voudrait demander à sa fille d'avoir l'honneur de le suivre.

Il esquissa un léger sourire vers elle, tandis que les murmures augmentèrent. De loin, on entendit des : Vive Beaufort, à tout bout de champs. La foule devenait petit à petit incontrôlable.*

* Esther vendait du mieu qu'elle pouvais les clients en se faisant toujours aimable envers eux. Ici, elle se sentait utile & bien avec le peuple, c'était un peu sa deuxiéme famille, au moins elle ne s'ennuyait pas, tout les jours il y avait toujours quelques choses à faire. Elle ne comprenait pas pourquoi les gens venait plus leurs étalage qu'aux autres, mais elle n'allait pas craché dessus... aprés tout c'était la famille Morin qui gagner gros là... Elle voulu savoir si du coté de la Boulangerie ça marcher autant. Elle s'appretait à allée voir les deux hommes de la famille mais l'homme qu'Ines avait servit il y a tout à l'heure était revenu. La pomme avait elle été gatée ? Elle le regarda & dés qu'il ce découvrit de son chapeau qui caché son visage, la jeune fille fût pétrifiée. Lui ? que faisait il ici ? Il n'était pus en prison ? Le roi lui avait il pardonné ? Voulait il la ramenée au couvent ? temps de question... Elle était contente de le revoir, bien entendu, mais le choc était tellement fort qu'elle n'arrivait pus à rien faire, même pus a parler ou bien a sourire. C'était son père qui se trouvait là, le Duc de Beaufort comme il l'avait si bien dit. La foule lui faisait d'autant plus peur ! Non elle ne révait pas, elle l'aurait voulu, mais non. Ines se rapprocha d'Esther la tenant par le bras. Alexandre & Romain c'était précipité pour savoir d'où venait ses cries de joie, il leurs fallu pas beaucoup de temps pour comprendre. Esther regarda Ines la soutenant, puis elle regarda une nouvelle fois son père. Que fallait il qu'elle fasse ?? De toute façon, si elle ne venait pas immediatement, son père la prendrais de force, alors mieu ne vaux pas qu'elle se fasse remarquée, c'était déjà bien asser comme cela. Elle pris la main d'Ines & la baisa, en souriant tendrement lui faisant bien comprendre par le regard qu'elle ne l'oublierai jamais, ni elle ni sa famille... Elle passa l'étalage & arriva à son père. Elle regarda sans doute pour la dernière fois Alexandre, toute tendre avec une légere pointe d'amour ( xD ) baissant ensuite son regard pour se relevé vers son père... Elle lui tendit la main afin qu'il l'aide pour montée le cheval... *

*François n'accordait, pour l'instant, aucune attention à la foule qui s'agitait. Il n'avait d'yeux que pour sa fille, qui semblait sous le choc. Tout le monde savait qu'il s'était enfui de la Bastille mais personne n'avait du se douter qu'il viendrait la chercher en personne. Il la suivit des yeux lorsqu'elle remercia la famille avant de le rejoindre. Il lui tendit une main et la fit grimper derrière lui. Il sortit une bourse remplie d'or qu'il jeta à la famille qui regardait Esther et Beaufort avec stupéfaction.*

-Voilà pour vous ! Merci d'avoir pris soin de la cousine du Roi !

Ces derniers mots firent un effet de bombe. Les gens criaient de tous les côtés et levaient leur point en signe d'approbation. Parmi le tumulte, François put entendre les mots : Fronde, combat, Beaufort, et tant d'autres. Le peuple ne l'avait donc pas abandonné. Il esquissa un sourire et remit son chapeau. Il leva le point vers la foule qui se taisait.

- Le Roi n'a pas fini de nous entendre, mes amis, votre tour viendra ! La lutte continue !

Il cria les trois derniers mots qui furent applaudis et acclamés. Puis, il lança son cheval au galop. La foule s'écarta pour le laisser passer sous les acclations. Il était heureux, ce jour là. Il parcourut à toute vitesse le chemin et entra dans la fôret.
Il ralentit un peu l'allure, avant de s'arrêter au bord de la Marne, charmant petit fleuve tranquille. Il descendit de cheval et fit descendre sa fille dont il baisa la main.

- Comment vas tu ?

* Esther s'aida de son père & se retrouva sur la croupe de l'étalon. Elle entoura ses bras autour de la taille de son père regardant ensuite la bourse qu'il avait jeté atterir sur l'étalage. Savoir qu'elle n'allait sans doute plus revoir la famille Morin, lui déchrié le coeur. Elle regarda ces quatre Visages qui lui sont si famillier, tandis que son père parler aux autres gens du peuple avant de partir aux galop.
Aprés toutes cette agitation, la tranquilité était présente. Le cheval S'arréta. La jeune duchesse descendit de l'étalon avec, toujours, l'aide de son père. Le voit lui faisait encore tout droles, elle n'y croyait pas, & pourtant... Elle lui souria légerement ne sachant le regardait en face ou pas trés longtemps en tout cas de peur qu'il lui annonce une mauvaise nouvelle... *

- Je vais trés bien... & toi ?

* a ses deux mots, son regard se stabilisa le regardant dans les yeux. On pouvait voir a cet instant la peur qu'elle avait pus avoir autrefois, le remord de n'être pas venu non plus le voir, la tristesse de sa famille disperssé... attendant alors une réponse.. *

*La terrible question : allait-il bien ? François voulait hurler que non il n'allait pas bien. Anna avait disparu et elle lui manquait terriblement. Camilla lui en voulait à mort et leur amour semblait perdu à jamais, Il n'avait plus de nouvelles de Joseph et Isabelle. Sa famille était explosée, en morceaux, dispersée dans le monde. De plus, il était en tête de liste sur les personnes recherchées par le Roi. Son propre cousin voulait sa mort, et toute la Cour de France aussi. Et il n'avait toujours pas d'héritier...
Il attacha le cheval à un tronc d'arbre avant de marcher vers la riviere.*

- J'ai connu des jours meilleurs mais je suis content de t'avoir retrouvé.

*Il se baissa pour approcher ses mains de l'eau mais grimaça à cause de sa douleur. Il posa un main dans le bas de son dos, là où la balle l'avait touché, et il recommença doucement. Il prit de l'eau avec ses mains et s'en mit sur le visage. Elle était fraiche et cela faisait beaucoup de bien.*

* Esther Grimaça à sa réponce en même temps c'était évident qu'il reponde ça, avec tout ce qu'il avait & vit encore à cet instant, c'était logique. Puis Elle esquissa un léger sourire lorsqu'il lui fit part de son contentement de l'avoir retrouvée, Contentement partagé par la jeune femme, aprés des mois c'était bon de le revoir, même si elle aurait préférée le revoir dans d'autres circonstances...
Elle le regarda se diriger vers la riviére & ne le lacha pas des yeux, jusqu'au moment où elle le vit grimacer. Elle fronca doucement les yeux & posa sa main, doucement, sur son épaule, se baissant par la suite pour être à sa taille & le regarder dans les yeux. *

- Je suis contente de t'avoir à mes cotés...

* lui dit elle doucement avec un léger sourire. Il fallait qu'elle le lui dise pour qu'il sache de quoi il en était de son coté. Elle voulait lui poser pleins de questions, savoir comment avait était la prison ? pourquoi avait il fait un séjour là bas ? - bien qu'elle eu quelques échos par les gens du peuple, mais elle voulait l'entendre de vive voix par la personne concernée - comment ça se faisait qu'il était libre ?... tant de questions sans réponses...
Elle resta accroupie à cotés de son père & regarda ensuite l'eau, claire qui devait être vraiment fraiche puisque la veille il avait beaucoup plu & elle posa alors l'une de ces questions... *

- Pourquoi est tu allait là bas ? qu'est ce que tu as fait ?...

* Il fallait tout de suite crévée l'abcés, pour ensuite bien mettre les choses au clair. Elle posa ensuite ses genoux à terre car elle commençait a avoir un peu mal aux jambes ( xD ), Puis elle le regarda... *

*François sourit en sentant sa main sur son épaule. Un geste rempli de tendresse et il en avait bien besoin. Il la regarda s'accroupir à ses côtés et ses paroles lui firent beaucoup de bien. Camilla en avait eu quelques unes aussi mais tout s'était vite changé en dispute, elle lui en avait voulu. Esther n'avait pas de raisons, enfin il espérait, de le détester. Lorsqu'il la sentit partir dans ses pensées, François appréhendait. Il se doutait bien qu'elle avait des centaines de questions à lui poser, des questions sans réponses. Et d'ailleurs, il en avait lui aussi beaucoup..
Il écouta sa question et prépara sa réponse. Comment trouver les mots justes ? Il ne fallait surtout pas la brusquer sans pour autant lui mentir. Il se laissa aller doucement en arrière pour s'asseoir (lui aussi avait mal aux jambes ) et répondit après un petit moment de silence.*

- Bien avant que tu ne sortes du couvent, Esther, j'étais quelqu'un de bien désagréable. Je n'étais pas un homme que le Roi appréciait. Je suis un homme qui s'active et qui ne passe pas ses journées assis derrière un bureau. Je n'ai jamais aimé la monotonie. J'aimais l'action, la pratique plutôt que la théorie. Quand ta mère nous a quitté, j'étais un peu perdu et j'ai eu des attitudes différentes avec les femmes. Je ne me sentais plus capable d'aimer, alors je n'avais que de vagues aventures, la plupart était des femmes mariées. Je ne me souciais pas de ma réputation, je voulais juste aller bien. Et j'ai dû payé pour ça, car le Roi, aussi infidèle qu'il peut être, n'apprécie pas que les autres le soient. Il me fait payer mes erreurs du passé sous un faux prétexte. Sa Majesté ne m'aime pas, il me hait même. Il fera toujours tout pour m'éloigner de lui.

hj: Esther ? Es-tu là ?

hj : Loup que fais tu ? Je mets ma chemise ... --' Pardon

* Esther écouta son père attentivement. C'était donc ça ? tout ça a cause d'une "erreur" de Jeunesse le Roi le lui faisait payer ?! Quel homme, ce Roi, était il pour juger les gens de la sorte ? Tout le monde fait des erreurs. Le Roi lui même en fait, la preuve avec ce qu'il venait de faire envers le Duc de Beaufort. C'était vraiment navrant dans arriver par ici...
La jeune femme regarda cet homme qui avait l'air désemparait à coté d'elle. Lui prenant l'une de ses mains, elle le regarda droit dans les yeux. *

- C'est du passer maintenant !... On vivra cacher avec Camilla, Joseph, toi & moi... On aura plus de probleme ! On a qu'a partir de la France, comme ça tout iras pour le mieu...

* Elle voyait un peu grand, mais s'ils pouvaient tous vivre heureux sans avoir de soucis, c'est ce qu'elle voyait le mieu pour la famille. *

- Et puis comme ça, tu sera eloigné du Roi & il ne te fera plus de mal...

Ne nous feras plus de mal...

* Elle ne cessa pas de la regarder avec cette petite pointe d'espoir dans les yeux. Comme si elle voyait un futur mieu qu'elle avait pus le voir dans le passé... Elle serra doucement sa main & lui fit un petit sourire tout tendre. *

* Esther garda ce sourire naturellement tendre qui s'adressait à son père. A l'entendre, La jeune femme sentait que son père, celui qu'elle avait connue, était de retour, & cela la ravie. Oui elle aimait bien le voir en homme d'action qu'il était. Elle acquiesça la tête toujours en ayant cette petite lueur dans l'œil. Une vie simple ? C’était ce qu'elle avait toujours rêvée... *

* Lorsqu'il la reluqua & l'entendit soupirait, elle se regarda. Bon d'accord, elle n’était pas habillée avec d'aussi belle robe qu'elle avait pus avoir dans me temps, mais elle s'y sentait bien & pour elle, bien ce sentir dans un vêtement était une chose essentiel. Ça lui changeait de ces longues robes qui lui coupaient pratiquement la respiration. M'enfin bref, elle pouvait bien sentir ce que son père pensait de ça, de voir sa fille vêtue ainsi & ayant vécu dans la rue sans un sou en poche & pourtant vivre dans cette pauvreté avait bien plus à la jeune duchesse, au moins là elle avait l'air de servir à quelque chose. *

* Puis elle le regarda à nouveau. Il avait la tête baissée & compris bien vite pourquoi un tel état. Elle sourit doucement, elle avait visée juste. Ce long séjour loin de lui ne lui avait pas fait perdre cette petite chose qui faisait qu'elle capter bien ses pensés par un simple geste, un simple mot, un simple regard.
Laissant sa main dans la sienne, elle la regarda en ayant toujours ce petit rictus doux. *

- Beaucoup de choses... Quand tu as été pris par les gardes, j'ai tentée de prendre Joseph à Condé comme tu me l'avais demandé, mais Condé a été plus fort que moi & il l’a pris avec lui ainsi qu'Isabelle. J'ai voulu les rattrapés, mais ils étaient trop loin & trop rapide, je n’ai pas pus les suivre à pieds...

* Elle le regarda, ou plutôt regarda ses cheveux brun pour ensuite regardait le lac qui ce trouvait en face d'eux. Elle reprit en ayant la même voix. *

- Et puis, le soir je n’ai pas pus revenir au château, j'en avais pas eu la force, j'avais toujours cette image de toi pris par les gardes que j'en étais fatiguée. Alors, je me suis assoupie sur des pavés en dessous d'un pont & là je me suis faite agressée par un homme...

* Elle serra doucement sa main & baissa le regard. *

- Je me suis défendue & comme l'homme était beaucoup plus fort que moi, je me suis jetée dans la seine... Ce n’est pas pour dire, mais elle est super froide quand même !

* Dit-elle ironiquement. Et oui, Esther où bien le savoir faire de tout transformer en dérision xD. Elle Releva les yeux vers lui =) *

- Et puis là, sans même que je comprenne quelque chose, je me suis retrouvée dans une maison de paysan. Des gens fantastique... C'est eux que tu a vus tout à l'heure au marché...

* Dit-elle avec un peu de fierté. *

- Ils m'ont nourrie, hébergées, aimée même comme si j'étais leur propre fille... En échange de ça je les ai aidés en travaillant avec eux... je me suis bien amusé, c'était vraiment bien...

* Elle le regarda avec un sourire qui rayonnait, collant son front à sa tête. *

- Alors ne soit pas désolé, parce que j'ai sans doute vécu une belle histoire avec ces gens là...

* Elle en profita pour lui faire un bisou sur la joue. Bien sur pendant tout ce temps, elle avait toujours eu son père en tête, comme c'est expliqué un peu plus haut, ayant même voulu lui rendre visite à la bastille mais tournant rapidement les talons croyant qu'il ne voudrait certainement pas qu'elle le voit ainsi... *

François écouta attentivement le récit de sa fille, qui était tout sauf rassurant pour un père comme lui. Il lui fallut rassembler toutes ses forces pour ne pas sortir de ses gonds et courir pour tuer tout le monde. Il respirait lentement et la regardait, comme s’il avait peur qu’elle se mette à pleurer. Il eut une pensée pour Isabelle et Joseph, persuadé qu’il ne la reverrait jamais. Cette femme qu’il avait aimé, qui lui avait donné un fils. Quel gâchis… avec Condé ! François avait toujours détesté Condé comme la peste. Les deux hommes étaient en rivalité depuis la nuit des temps, dans leur combat, leur fonction, et à présent dans leurs amours. Quoi qu’il en soit, la pauvre Isabelle se retrouvait coincée entre deux hommes mariés et riches. Deux hommes inaccessibles pour cette charmante paysanne. Cependant, François affirma.

-Qu’elle soit heureuse avec Condé, mais j’espère que cette ordure ne retourne pas l’esprit de mon fils.

Tout en pestant contre le cardinal de Retz, il écouta la suite des aventures d’Esther. La pauvre avait eu tellement de courage, d’espoir perdu. Il s’en voulait tellement, qu’il en baissa la tête. Lorsqu’elle raconta son agression et son saut dans la Seine, il esquissa un sourire de fierté.

- Tu as été très courageuse, Esther. C’est une qualité et une force, dont je suis fier.

François serra doucement la main de sa fille unique et caressait sa paume avec son pouce. Il ne la lâchait pas des yeux, comme s’il avait peur qu’à nouveau elle disparaisse. Qu’elle soit loin de lui. Il colla son front au sien et serra encore plus ses mains. Il esquissa un léger sourire.

- J’irai à nouveau remercier ces gens-là et leur faire des promesses. Ce qu’ils ont fait pour toi, c’est merveilleux.

Après son baiser, il l’attira contre lui et la câlina. Il la serra fortement contre lui avant de la regarder et d’esquisser un sourire.

- Nous devons rentrer, il y a quelque chose qu’il faudrait que je te donne.