A la nuit tombée [Pv Fraançoiis]

* Retrouvez moi dans l'allée du Roi à la nuit tombée...Cette phrase résonnait dans ma phrase depuis des heures et des heures, elle m'obsédait même ! Je devais sûrement devenir folle, oui ça devait être ça, je devenais folle !

A peine étais-je rentrée à la maison que je voulais déjà repartir, chose peu raisonnable, mais j'avais tenté de cacher du mieux mon impatience et mon trouble, surtout avec la femme de chambre que j'avais, je la détestais ! Pourquoi la gardais-je me demanderez vous ? Parce que je sais qu'elle a 8 gosses à nourrir et que je n'ai pas envie de la renvoyer. Bref. En rentrant, j'étais allé voir Jeanne qui étais entrain de jouer sagement dans sa chambre, je m'en occupais, regardant les heures défilés trop lentement à mon goût...

Et enfin, l'heure que j'attendais sonna, je mis Jeanne dans son berceau, attrapai ma cape et je quittai la maison, sans donner d'explications aux domestiques, pourquoi devrais-je m'expliquer ? J'étais bien assez grande pour décider de ce que je voulais faire !
Habitant près du château, je m'y rendis à pieds, un noeud dans l'estomac. Je marchai, cherchant l'Allée du Roi, pensive, au bout d'un certain temps, je m'y trouvai, seule, la nuit venait tout juste de tomber, je m'appuyai contre un arbre, réfléchissant à beaucoup de choses d'un coup...*

*François, après leur entrevue, était retourné immédiatement dans son hôtel à Paris. Il avait cherché à s'occuper toute la fin de journée mais il était difficile d'attendre le moment voulu. Il avait essayé de lire, mais il voyait le visage de Camilla sur toutes les pages. Il n'avait même pas pensé à la Reine de la journée. Il avait entrainé son fils puis s'était préparé. Cependant, une femme était venu le voir peu avant l'heure du rendez vous pour lui demander de l'aide, ce qu'il avait fait. Cependant, cette affaire d'argent et de pauvreté lui avait pris beaucoup de temps et il se mit en retard.
Il enfila sa cape et prit son cheval. Il prit un chemin plus long, car il voulait éviter la ville, on lui aurait demandé où il allait et cela n'était pas vraiment ce qu'il voulait faire. Il contourna le château et entra par la grande porte de l'orangerie dont il savait qu'elle restait ouverte. Il y laissa son cheval et courut vers l'allée du Roi. Il aperçut sa silhouette au loin et sourit Il fit le moins de bruit possible et arriva derrière elle. Il tremblait de bonheur.
Il glissa alors ses mains sur ses hanches et approcha ses lèvres de son oreille et lui glissa un mot.*

- Bonsoir...

*Plongée dans mes pensées, je laissais mon esprit vagabonder, allé de çi de là, sans m'arrêter sur une chose fixe. Il faisait complètement nuit, je n'avais pas vraiment vu le temps passer, j'ignorai tout de l'heure qu'il était, et je ne m'en préoccupais pas plus que cela... Néanmoins, je me redressai, quittant un peu le tronc de l'arbre sur lequel je m'étais appuyée pour faire quelques pas.

Je retombai bien vite dans mes pensées, si bien, que je n'entendis pas du moins du monde François approcher, et je sursautai quand je sentis des mains se poser sur mes hanches, je souris, disant tout bas.*

-Bonsoir.

*Je me tournai pour être face à lui, le regardant tout en souriant, j'étais toujours aussi fascinée par son regard et je m'y perdis un instant dedans... Puis je repris mes esprits*

-Je n'ai cessé de penser a vous...
*Aussitôt, je pris conscience de ce que je venais de dire, cela m'avait échappé et je me sentis, euhm, comment dire, un peu gênée, après tout, cela ne se dit pas tout de même ! Enfin, je n'en savais rien si cela s disait où non, je l'avais dis point barre, je ne pouvais pas faire marche arrière.*

*François sourit à sa réponse. A vrai dire, il n'avait pas arrêté de sourire depuis qu'il l'avait rencontré. Il l'a laissa se retourner vers lui et plongea à nouveau son regard dans les siens. C'était innommable, ses yeux étaient juste magnifiques. Il caressa doucement sa joue et sourit à sa phrase. Cela lui donna un frisson.*

- Oh moi de même ma douce, les heures furent interminables sans vous...

*Puis il s'approcha d'elle et l'embrassa tendrement. Sa main se glissa dans ses cheveux noirs.*

*Je continuai de sourire, impossible d'arrêter, et je ne savais même pas pourquoi je ne le pouvais pas... Et j'avais aussi l'impression que mon coeur avait loupé le coche car il battait d'une manière démesuré, il était lui aussi devenu fou ! Sa main sur ma joue me fit frissonner, chacun de ses gestes me faisaient presque tourner la tête, perdre raison....Mais je crois que je l'avais déjà perdu.

Il s'approcha de moi, m'embrassant tendrement, passant une main dans mes cheveux, mon coeur s'emballa un peu plus, à m'en faire mal ! Je prolongeai longuement son baiser, posant une main sur sa nuque, puis je posai ma tête sur son épaule, profitant de cette douce étreinte.*

-...Que m'avez-vous donc fait François ?

*C'était une question que je me posai, qu'avait-il donc fait pour que je devienne ainsi, accros à ses yeux et à ses lèvres, pour que je m'ennuies de lui, pour qu'il ne quitte pas mon esprit une seule seconde...*

*Que lui avait-il fait ? Voilà bien une question étrange... c'est elle qui l'avait ensorcelé avec son charme et sa personnalité. Lui ne se laissait guider que par ses sentiments. Il l'enlaça et la tint contre lui. Il sentit son coeur battre aussi fort que le sien et cela le rendit heureux. Il n'avait donc jamais connu cela. Etait-ce ça l'amour ? Il repensa à la Reine. Il avait cru l'aimer mais il n'en était rien. L'inclination qu'il avait pour elle n'avait rien avoir avec le sentiment qui le parcourait actuellement. Puis il songea à Isabelle. Oui, avec elle il avait connu cela, et à son départ il ne pensait pas retrouver cet amour. Mais à présent, il revivait. Une nouvelle vie s'annonçait, et il la voulait passer avec Camilla. Il se voyait déjà l'épouser, faire d'elle la duchesse de Beaufort. Il voulait lui faire des enfants et les élever avec elle. Oh oui, cet amour le changeait en un homme romantique et fidèle, ce qui était pour lui un exploit, il fallait le dire. Mais comment lui faire partager ce sentiment sans l'effrayer ?*

- Ma tendre amie, mon coeur est attiré par le vôtre comme un aimant et dont je ne peux ni ne veux m'en défaire. Existe t-il un dieu qui nous a enfin réuni ? Je vous ai tant attendu, madame, que je ne veux plus jamais vous avoir éloignée de moi...

*Il termina sa phrase par un baiser sur le front de sa bien-aimée.*

*Alors c'était cela l'amour ? Je n'y connaissais rien, jamais auparavant je n'avais aimé... A côté, l'amour que je portai à ma mère était bien faible par rapport à celui-la...Mais ce n'était pas la même chose...Tout contre lui, j'entendais son coeur battre peut-être aussi fort que le mien, je ne saurai le dire. Mais une chose était sûre, cela me rendait heureuse, depuis quand d'ailleurs,n'avais-je pas été autant heureuse que maintenant ? Peu de souvenirs me vinrent en tête, à part la naissance de ma fille, je n'en voyais aucun.

Je l'écoutai parler, je souris un peu plus, alors c'était lui celui que j'attendais depuis si longtemps déjà ? Combien de rêve avais-je fait, combien de fois l'avais appeler dans mes songes ? Tant de fois que je ne pouvais les compter. Je le savais, j'étais amoureuse, moi qui pensais ne jamais l'être, que j'allais finir ma vie avec un homme que je n'aurai pas choisi, maintenant tout prenait une tournure différente de celle que je m'étais imaginée, une tournure bien plus belle et plus heureuse...*

-...Je ne veux plus vous quitter...Vous êtes celui que j'ai toujours attendu....

*Je fermai les yeux quand il embrasse mon front, puis je les rouvris, regardant François dans les yeux, je semblai hésitante, hésitante à dire ce que je voulais dire...*

-François je....*Un peu de courage que Diable ! J'inspirai profondément avant de dire*...Je vous aime...

*Voilà, cela était dit, je regardai François dans les yeux, attendant une réaction x'D*

*Le coeur de François battait la chamade. Ainsi, elle ressentait la même chose envers lui. C'était juste magique. Il était sur un petit nuage, écarté du monde. Il se sentait dans une bulle avec lui, séparés du monde extérieur et de la société. Plus rien ne pouvait les séparer à présent, ils seraient unis jusqu'à la mort. Il suffisait de le faire officiellement, maintenant.
Puis il remarqua que Camilla s'apprêtait à lui annoncer quelque chose. Il la regardait faire en souriant, sentant son angoisse la prendre. Puis la révélation lui trancha le coeur. Ce qui lui avait tranché le coeur était la flèche de Cupidon. Il sentit l'amour de Camilla se répandre partout en lui et cela le rendit tellement heureux qu'il en sentit les larmes monter à ses yeux.*

-Oh ma douce...

*Puis il ne trouva qu'une réponse à son amour envoyé en pleine figure.*

- Epousez moi !

hj x'D ah oué tu fais souvent des demandes en mariage comme ça toi ? x'D

*Je regardai François, toujours en attente d'une réaction de sa part, et elle ne tarda point, je vis ses yeux briller, de larmes ? Bonne question, je me la posai d'ailleurs, aurais-je réussir à émouvoir un homme jusqu'aux larmes ? Je lui souris tendrement, et il me posa une question, à laquelle je ne m'attendais pas du tout ! "Épousez moi", j'ouvris grand les yeux stupéfaite, j'étais prise encore au dépourvu, l'épouser ? Mais ! Et que dirait mon père ? Puis, je réfléchis...Il était Duc, cousin du Roi, en gros un excellent parti ! Et de plus, je l'aimai, c'était la solution de tous mes problèmes, attention, ne croyez pas que c'était que pour régler mes problèmes, non, tout de même ! Mais j'hésitai un peu, et ma fille alors ? L'accepterait il ? Oh et de toute façon il n'avait pas le choix.

Je pris une grande inspiration, le regardant dans les yeux.*

-...Oui !

*François eut un grand sourire. En guise de réponse, il l'embrassa avec passion. Ah ! Il allait la traiter comme une Reine, sa reine à lui. Il caressa doucement sa joue et sourit.*

- Vous faites de moi l'homme le plus heureux de notre planète

*Et il la prit contre lui, pressant son coeur contre le sien. Il ne savait plus quoi dire, ce sentiment ne s'exprimait pas. Il était au dessus d'eux, impossible à nommer. Il posa sa tête contre la sienne et ferma ses yeux. Le bonheur était là, et il ne le laisserait pas s'échapper.*

*Je ne savais pas trop dans quoi je m'embarquer, le mariage je connaissais, mais l'amour...Tout cela était étranger pour moi. Pour moi, le mariage n'avait rien à voir avec l'amour, c'était deux choses différents l'une de l'autre, jusqu'à maintenant....

François m'embrassa avec passion, je fondis littéralement, répondant du mieux que je le pus à son baiser, je lui souris*

-Et moi la femme la plus comblée...

*Je me blottis contre lui, dans ses bras, à l'abri de tous problèmes, plus rien ne pouvait m'atteindre, non plus rien. J'écoutais les battements de son coeur, qui se révélèrent être la plus douce mélodie qu'il me soit donné d'entendre. Je continuai de sourire, les yeux fermés, écoutant le silence qui régnait autour de nous... J'espérai que rien ne viendrait nous séparer, ne dit on pas que tout bonheur à son lot de malheur ? Mmmh j'espérai que cela soit faux.*

-Et...Et Jeanne...? Vous n'allez pas me demander de...De l'abandonner ?

*Cela pouvait sembler être une question tout à fait stupide, mais il en avait le droit, enfin, mon père m'avait fait le coup, si j'épousai un tel je devrais mettre ma fille au main de nonnes, ce dont je n'avais pas envie, c'était une vrai frayeur, après tout, François pouvait très bien ne pas vouloir de ma fille, ne pas l'accepter, c'était son droit...*

*François ne put s'empêcher de laisser s'échapper un petit rire à sa question. Abandonner un enfant ? Cela était impossible pour lui. Elle était encore si jeune qu'il pourrait en devenir un père de substitution et cela le rendit heureux.*

- Bien sur que non, ma douce, ne vous inquiétez pas, elle vivra avec nous et nous ferons d'elle une merveilleuse jeune femme, aussi merveilleuse que vous si cela est possible.

*Il caressa ses cheveux en pensant à son propre fils. C'était bien différent car la mère de son fils n'était pas morte, son fils était donc illégitime. Surtout que cette dernière était mariée. Il fallait en avertir Camilla mais il chercha les mots exact pour ne pas la brusquer.*

- J'ai moi même un fils, illégitime, qui vit actuellement avec moi mais je ne pense pas pour longtemps. Voyez vous, sa mère est mariée à un autre homme, mais si vous me donnez un fils, c'est lui qui deviendra duc. Cela risque d'être un peu compliqué mais rassurez vous, cela ne mettra en rien notre union en danger.

*J'entendis François rire, apparemment, ma question était un peu déplacée, mais comment aurais-je pu le savoir ? Je levai mon visage pour regarder François, je lui souris, j'étais maintenant rassurée que l'on ne me séparerait de mon enfant, j'en serai morte je crois bien !*

-Merci...

*Aussi merveilleuse que moi ? je ris un peu, je n'étais pas merveilleuse, enfin je ne le pensais pas, j'étais normale, mais bon, je n'allais pas chercher à le contre dire. Il me caressa les cheveux et parut pensif, je le regardai, peut-être voulait il me dire quelque chose. Il me parla alors de son fils, qu'il n'était pas légitime, eh bien, tout cela était quelque peu compliqué. Ah, le fils -_-', ce qu'on me demandait depuis que j'avais 15 ans avoir un fils, bon venant de lui, je ne le prenais pas mal, au contraire, je ne demandais que cela, lui donner un fils, quel revirement d'opinion !*

-Oui, en effet...

*Il fait nuit noir autour de nous, je ne savais pas du tout l'heure qu'il était, et cela m'inquiétais un peu, je ne voulais pas que l'on s'inquiéta pour moi, surtout que je n'avais rien dit à propos de ma sortie nocturne euhm...*

*François se tut. La nuit était bien silencieuse. Il était tard et il savait qu'à un moment donné il faudrait se séparer mais il ne le voulait pas. Il préféra oublier ce désagrément. Il caressait doucement le dos de Camilla tout en réfléchissant.*

- J'irai parler au Roi pour notre mariage. Je suis Prince de sang, je suis donc obligé d'avoir son accord.

* Cette idée l'angoissa. Et si Louis refusait ? Puis il soupira en se disant que cela était impossible : Le Roi voulait a tout prix l'écarter de la Cour, le mariage était une des solutions possible.*

*Je restai dans les bras de François, silencieuse, toujours pensive comme à mon habitude...Je sentais la main de François caresser doucement mon dos, je fermai les yeux pendant quelques instants. Puis les rouvris pour regarder François, hochant de la tête.*

-Oui...De mon côté je dois demander à mon père, je ne peux rien faire sans son accord...

*Même si moi j'étais sûre et certaine que mon père ne me dirait pas non, par contre le Roi...Ce n'était sûrement pas la même histoire, j'étais qu'une simple Comtesse par mon précédant mariage, j'étais étrangère de surcroît, mon père étant un simple général, enfin en Italie non, c'était un des plus grands mais en France...Je soupirai doucement, et regardai François. Il était tard et j'allai devoir le quitter..*

-Je ne crains devoir vous quitter...Il se fait tard...Mes gens risquent de se demander où je suis parti...

*Frabçois perdit son sourire en l'entendant lui dire qu'il fallait se quitter. Déjà ? Il est vrai qu'il était tard ; François n'avait pas vu le temps passer. Il soupira, triste.*

- Bien... mais quand nous reverrons nous ?

*Il caressa doucement ses cheveux, comme s'il n'allait jamais pouvoir recommencer. Il regardait toutes les parties de son corps. Cette jeune femme était une véritable oeuvre d'art : elle était magnifique. Et le mieux, c'est qu'elle allait lui appartenir...*

*Je regardai François, son sourire c'était effacé, le mien aussi, mais je ne voulais pas que mes employés se doutent de quelque chose, et je n'aimais pas que l'on se mêle de mes affaires.*

-...Pas avant quelques temps, je dois retourner à Toulouse, il faut que je règle quelques affaires, et depuis le temps que mon conseiller me tanne pour que je le fasse...

*Il fallait 3-4 jours pour rejoindre Toulouse, j'allai sûrement y rester pendant une semaine, le temps de tout régler.*

-Deux semaines environ...Je rentrerai aussitôt mes affaires réglées.

*Je caressai la joue de François, et déposai un baiser sur ses lèvres, je n'avais pas envie de partir, mais je n'avais pas le choix.*

*Deux semaines ? Non impossible. Il ne pourrait tenir deux semaines sans la voir, sans la toucher. Il se laissa embrasser mais il ne souriait plus. Et si on ne la laissait pas repartir ? Et s'il ne la reverrait plus ? Il soupira à nouveau. Il la prit contre lui et glissa sa main dans sa nuque.*

- Quand partez vous ?

-Demain ou après demain, cela dépendra de Monsieur de Chalois.

*Je regardai toujours François,il semblait triste, je n'étais pas plus heureuse de le quitter, même si j'aimais beaucoup aller à Toulouse et que j'y avais de bons amis je n'avais pas envie de quitter Versailles, qui l'aurait cru d'ailleurs ! Moi qui étais dégoûtée de partir de Toulouse, me voilà déprimée à l'idée d'y retourner.*

-Je vous jure que je ferai au plus vite...Je ne veux pas être éloignée de vous trop longtemps...

*Je posai ma tête contre son torse en soupirant, je tiendrai ma promesse. Après tout, je n'avais que quelques petits problèmes à régler par rapport au comté, ça n'allait pas durer une éternité, enfin j'espérai !*

*François soupira.*

- Je resterai dans mon château pendant votre attente...

*Il continua de la caliner tout en pensant à Esther. Il faudrait bien lui dire la vérité. Il ésperait que les deux femmes s'entendraient à merveille car il connaissait sa fille, et son caractère bien trempé mettrait les choses en doute...*

*Je hochai de la tête, restant encore un instant contre François...Je levai mon visage, l'embrassant doucement et caressant la joue, un sourire un peu triste aux lèvres, puis je me détachai à grand regret de ses bras.*

-Au revoir mon tendre amour.

*Je le regardai une dernière fois, me mordant la lèvre inférieur, je ne voulais pas du tout partir, mais je le devais. Je rabattis le capuchon de ma cape sur mes cheveux bruns, je me retournai et me dépêchai de partir, sans me retourner pour ne pas être tenter de faire demi-tour...*

hj: boonn bah pour moi c'est boon ^^

*François prolongea lentement son doux baiser avant de la laisser partir. Il la suivit des yeux jusqu'à ce qu'elle disparaisse. Il resta un moment là, seul, à penser. Il marchait dans l'allée en jetant, de temps en temps, des regards derrière lui. Comme si elle allait revenir et tout abandonner pour lui mais non. Elle était raisonnable alors que lui ne vivait que de la passion. Il pensa au mariage, puis à la nuit de noces. Il s'impatientait de cela. C'était un homme et il ne savait pas s'il résisterait longtemps à la passion que pouvait lui attirer les autres femmes. Il se dit qu'il emmènerait Camilla à la mer pour un beau voyage de noces.
Après avoir longuement réfléchi, il reprit la route de sa maison.
En rentrant, il croisa Sylvie, sa femme de chambre, qui avait veillé toute la nuit, inquiète de ne point l'avoir vu revenir. Il s'amusa de sa réaction et l'emmena dans sa chambre où il célébra son amour pour Camilla avec la femme de chambre. Il pensa à sa future femme tout le reste de la nuit, même s'il était à l'intérieur d'une autre...*

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